Le Brésil est le 20e pays à avoir éliminé la filariose lymphatique en tant que problème de santé publique

medecinedesvoyages.net

Le 1er octobre 2024, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a félicité le Brésil d'avoir éliminé la filariose lymphatique en tant que problème de santé publique.

« L'élimination d'une maladie est une réalisation capitale qui exige un engagement sans faille », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS. « Je félicite le Brésil pour ses efforts visant à libérer sa population du fléau de cette maladie douloureuse, défigurante, invalidante et stigmatisante. C'est un nouvel exemple des progrès incroyables que nous avons accomplis dans la lutte contre les maladies tropicales négligées et cela donne l'espoir à de nombreuses autres nations qui luttent encore contre la filariose lymphatique qu'elles pourront elles aussi éliminer cette maladie. »

Au cours des dernières décennies, le Brésil a mis en œuvre des actions intégrées pour éliminer la filariose lymphatique, notamment l'élaboration d'un plan national de lutte contre cette maladie en 1997, la distribution massive de médicaments antiparasitaires, des activités de lutte antivectorielle et une surveillance étroite, en particulier dans les zones les plus touchées. Grâce à ces efforts, le pays a mis fin à la transmission de la maladie en 2017.

Progrès au niveau mondial

Au niveau mondial, le Brésil rejoint les 19 autres pays et territoires qui ont été validés par l'OMS pour avoir éliminé la filariose lymphatique en tant que problème de santé publique. Il s'agit du Malawi et du Togo dans la Région africaine, de l'Égypte et du Yémen dans la Région de la Méditerranée orientale, du Bangladesh, des Maldives, du Sri Lanka et de la Thaïlande dans la Région de l'Asie du Sud-Est, et du Cambodge, des Îles Cook, de Kiribati, de la République démocratique populaire lao, des Îles Marshall, de Niue, de Palau, de Tonga, de Vanuatu, du Viêt Nam et de Wallis-et-Futuna dans la Région du Pacifique occidental.

Dans les Amériques, trois pays endémiques (République dominicaine, Guyana et Haïti) doivent encore administrer des médicaments en masse pour stopper la transmission et s'efforcent d'atteindre l'objectif d'élimination.

Source : Organisation mondiale de la santé