Trois cas autochtones de chikungunya signalés à La Réunion

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L'Agence Régionale de Santé de La Réunion a confirmé le 23 août un cas autochtone de chikungunya chez un patient résidant à Saint-Gilles-les-Bains.

Le 30 août, deux l'ARS a confirmé deux nouveaux cas autochtones de chikungunya, après confirmation du centre national de référence (CNR) associé du Centre Hospitalier Universitaire : il s’agit de personnes de l’entourage du premier cas et résidant dans le même quartier de Saint-Gilles-les-Bains.

Les trois personnes contaminées n’ont pas été hospitalisées.

Des traitements spécifiques ont été mis en œuvre par la Lutte Anti Vectorielle ARS dans le secteur ainsi qu’une recherche active de cas.

Bien que nous soyons en période d’hiver austral, caractérisé par une densité vectorielle faible, les autorités sanitaires invitent les professionnels de santé à la plus grande vigilance et à prescrire une biologie "arboviroses" (= dengue + chikungunya) à toute personne qui présenterait un syndrome dengue-like.

La dernière grande épidémie de chikungunya à La Réunion remonte à 2005-2006. Le moustique Aedes albopictus, qui est un vecteur connu du virus du chikungunya (CHIKV), est établi à La Réunion. Ae. albopictus est également connu pour être responsable de la transmission de la dengue à La Réunion. Le risque de maladie à virus chikungunya pour les résidents et les voyageurs à La Réunion est actuellement faible, car l'activité des moustiques est actuellement faible, en raison de conditions défavorables (c'est actuellement l'hiver à La Réunion). Cependant, d'autres cas ne peuvent être exclus.

Source : ARS La Réunion, Santé publique France, European Centre for Disease Prevention and Control

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