Mpox : la Tanzanie signale ses premiers cas, la RDC rencontre des difficultés à mettre en oeuvre les tests de confirmation chez les cas suspects et l'Ouganda signale une augmentation de la mortalité
La Tanzanie a récemment signalé ses deux premiers cas de mpox, ce qui porte à 23 le nombre de pays touchés, ont déclaré le 13 mars des responsables des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) lors d'une réunion d'information hebdomadaire sur l'épidémie.
Jean Kaseya, MD, MPH, directeur général du groupe, a déclaré que les deux cas confirmés en Tanzanie ont des antécédents de voyage dans un pays touché par le mpox.
Parallèlement, dans l'un des principaux points chauds de la région, les cas suspects de mpox ont augmenté en République démocratique du Congo (RDC) la semaine dernière, bien que le nombre de cas confirmés ait diminué. Selon Africa CDC, cela reflète les difficultés rencontrées pour effectuer les tests, en partie à cause du conflit en cours dans les régions les plus touchées et des coupes budgétaires américaines qui ont eu un impact sur le transport des échantillons vers les laboratoires pour les tests.
En Ouganda, l'un des autres points chauds, le nombre de cas confirmés a augmenté la semaine dernière, mais la situation du pays est bien meilleure en ce qui concerne les tests, avec un taux de 100 %. L'augmentation du nombre de cas concerne principalement les adultes âgés de 18 à 39 ans et les personnes appartenant à des réseaux sexuels.
M. Kaseya a déclaré qu'une tendance inquiétante en Ouganda est l'augmentation du taux de mortalité, en particulier chez les personnes qui ont des problèmes de santé sous-jacents. Il a ajouté que les centres de traitement, notamment à Entebbe, sont débordés et qu'il y a une pénurie de personnel de santé qualifié. Les responsables étudient les moyens de fournir des soins à domicile aux personnes souffrant d'infections légères et les partenaires pour soutenir la mise en place d'un plus grand nombre d'unités d'isolement.