En France hexagonale, trois régions sont maintenant en post-épidémie pour la grippe saisonnière, les autres étant en niveau de base ; les indicateurs de la bronchiolite sont à leur niveau de base et ceux du covid 19 sont stables à des niveaux bas

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En France, en semaine 13 (du 24 au 30 mars 2025), les indicateurs liés aux infections respiratoires aiguës étaient en diminution en ville et à l'hôpital dans toutes les classes d'âge. D'après les données virologiques en ville et à l'hôpital, l'activité pour IRA est portée par différents virus, en particulier virus grippaux, Sars-CoV-2 et rhinovirus.

1. Grippe saisonnière

Dans l'Hexagone, l'activité grippale continuait de diminuer en ville et à l'hôpital. Dix régions étaient en niveau de base et trois régions restaient en post-épidémie (Grand Est, Hauts-de-France et Bretagne). La majorité des indicateurs grippe était revenue à leur niveau de base au niveau national. En Outre-mer, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane et Mayotte demeuraient en épidémie.

2. Bronchiolite

Les indicateurs syndromiques de la bronchiolite étaient à leur niveau de base en ville et à l'hôpital au niveau national en S13. 

Le taux de positivité du VRS (virus respiratoire syncytial) était à un niveau faible parmi les prélèvements réalisés en laboratoires de ville. Il était en augmentation en médecine de ville, mais avec cependant un nombre faible de prélèvements.

A l'hôpital, le taux de positivité restait à un niveau faible mais supérieur à celui de la saison précédente à la même période.

Dans l'Hexagone, l’ensemble des régions était revenu à des niveaux de base. Dans les DROM, Mayotte était encore en épidémie.

3. Covid-19

Concernant la Covid-19, les indicateurs syndromiques restaient stables à des niveaux bas en ville et à l'hôpital par rapport à la semaine précédente. 

Le taux de positivité pour SARS-CoV-2 était en augmentation en ville et stable à l'hôpital. L’indicateur de suivi du SARS-CoV-2 dans les eaux était en augmentation, mais restait à un niveau faible.

Le nombre de signalements de cas groupés d'IRA dans les établissements médicaux-sociaux ainsi que la part des décès avec une mention de grippe parmi les décès certifiés électroniquement continuaient de diminuer.

Compte tenu de la circulation toujours active de plusieurs virus respiratoires, l'adoption systématique des gestes barrières au sein de la population générale reste primordiale pour contribuer à limiter la circulation des virus respiratoires, y compris chez les personnes les plus à risque de formes graves : 

  • lavage des mains,
  • aération régulière des pièces,
  • port du masque en cas de symptômes (fièvre, mal de gorge ou toux), dans les lieux fréquentés et en présence de personnes fragiles.

Source : Santé publique France

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