COMIRNATY JN.1 30 µg ADULTE (+ 12 ANS)
Laboratoire : BioNTech Manufacturing GmbH
Ce vaccin inclut le variant adapté à l'épidémiologie actuelle de la covid 19 (JN.1) et sera utilisé à partir du 15 octobre 2024 (commandes à partir du 23 septembre) lors d'une campagne de vaccination conjointe contre la covid 19 et la grippe saisonnière. Il est possible d'administrer ce vaccin simultanément (ou à n'importe quel intervalle) avec le vaccin grippal.
Description
Vaccin à ARNm contre la covid 19, subvariant Omicron JN.1, 30 microgrammes. Autre nom : brétovaméran.
Forme et Présentation
▼ Ce symbole indique que ce vaccin fait l'objet d'une surveillance supplémentaire. Cela permettra d'identifier rapidement de nouvelles informations de sécurité. Il est demandé aux professionnels de santé de signaler tout effet indésirable suspecté.
1. Généralités
Comirnaty JN.1 30 microgrammes/dose dispersion injectable.
Comirnaty JN.1 30 microgrammes/dose dispersion injectable en seringue préremplie.
Vaccin à ARNm contre la covid 19.
Dispersion injectable.
Le vaccin est une dispersion congelée de couleur blanche à blanc cassé (pH : 6,9 - 7,9).
Le médicament est fourni dans un flacon unidose ou multidose, ou dans une seringue préremplie unidose. Le flacon unidose et le flacon multidose sont munis d’un couvercle gris. Ne pas diluer avant utilisation.
2. Nature et contenu de l’emballage extérieur
2.1. Flacons unidoses et multidoses
- Fourni dans un flacon transparent de 2 mL (verre de type I) muni d’un bouchon (caoutchouc synthétique bromobutyle) et d’un couvercle gris amovible en plastique avec opercule en aluminium.
- Un flacon unidose contient 1 dose de 0,3 mL (voir rubriques "Posologie" et "Manipulation").
- Un flacon multidose (2,25 mL) contient 6 doses de 0,3 mL (voir rubriques "Posologie" et "Manipulation").
- Présentation des flacons unidoses : 10 flacons.
- Présentation des flacons multidoses : 10 flacons.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
2.2. Seringues préremplies
2.2.1. Seringues préremplies en plastique
- Fourni dans une seringue préremplie unidose (seringue en plastique de 1 mL constituée de copolymère d’oléfine cyclique) munie d’un bouchon-piston (caoutchouc synthétique bromobutyle) et d’un capuchon d’embout (caoutchouc synthétique bromobutyle) sans aiguille.
- Présentation : 10 seringues préremplies.
2.2.2. Seringues préremplies en verre
- Fourni dans une seringue préremplie unidose en verre (seringue en verre de type I) munie d’un bouchon-piston (caoutchouc synthétique bromobutyle) et d’un capuchon d’embout (caoutchouc synthétique bromobutyle) sans aiguille.
- Présentation : 10 seringues préremplies.
Résumé des présentations en flacon
Couleur couvercle | Présentations | Ages |
---|---|---|
Bordeaux | 0,4 mL de dispersion à diluer dans un flacon multidose transparent de 2 mL | 6 mois à 4 ans |
Jaune | 0,48 mL de dispersion à diluer dans un flacon multidose transparent de 2 mL | 6 mois à 4 ans |
Orange | 1,3 mL de dispersion à diluer dans un flacon multidose transparent de 2 mL | 5 à 11 ans |
Bleu | Flacon uni ou multidose transparent de 2 mL de dispersion - Ne pas diluer | 5 à 11 ans |
Gris | Flacon uni ou multidose transparent de 2 mL de dispersion - Ne pas diluer | 12 ans et plus |
Seul « Comirnaty JN.1 30 microgrammes/dose dispersion injectable » propose une présentation en seringue préremplie.
Composition
1. Antigène
Le brétovaméran est un ARN messager (ARNm) simple brin à coiffe en 5’ produit à l’aide d’une transcription in vitro sans cellule à partir des matrices d’ADN correspondantes et codant pour la protéine Spike (S) virale du SARS-CoV-2 (Omicron JN.1).
2. Excipients
- ((4-hydroxybutyl)azanediyl)bis(hexane-6,1-diyl)bis(2-hexyldécanoate) (ALC-0315)
- 2-[(polyéthylène glycol)-2000]-N,N-ditétradécylacétamide (ALC-0159)
- 1,2-Distéaroyl-sn-glycéro-3-phosphocholine (DSPC)
- Cholestérol
- Trométamol
- Chlorhydrate de trométamol
- Saccharose
- Eau pour préparations injectables
En savoir plus : article général sur les vaccins à ARN.
Indications
Comirnaty JN.1 30 microgrammes/dose dispersion injectable est indiqué pour l’immunisation active pour la prévention de la covid 19 causée par le SARS-CoV-2, chez les personnes âgées de 12 ans et plus.
L’utilisation de ce vaccin doit être conforme aux recommandations officielles.
Posologie
1. Personnes âgées de 12 ans et plus
Comirnaty JN.1 30 microgrammes/dose doit être administré par voie intramusculaire en une dose unique de 0,3 mL chez les personnes âgées de 12 ans et plus, indépendamment du statut vaccinal contre la COVID‑19 (voir rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Pharmacodynamie").
Chez les personnes qui ont déjà reçu un vaccin contre la COVID‑19, Comirnaty JN.1 doit être administré au moins 3 mois après la dose la plus récente d’un vaccin contre la COVID‑19.
2. Personnes sévèrement immunodéprimées âgées de 12 ans et plus
Des doses supplémentaires peuvent être administrées chez les personnes sévèrement immunodéprimées, conformément aux recommandations nationales (voir rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").
3. Population pédiatrique
Des formulations pédiatriques sont disponibles pour les nourrissons âgés de 6 mois et plus et les enfants âgés de moins de 12 ans. Pour plus de précisions, veuillez vous reporter au Résumé des caractéristiques du produit de ces autres formulations.
La sécurité et l’efficacité du vaccin chez les nourrissons âgés de moins de 6 mois n’ont pas encore été établies.
4. Population gériatrique
Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire chez les personnes âgées de ≥ 65 ans.
Mode d'administration
Comirnaty JN.1 30 microgrammes/dose dispersion injectable doit être administré par voie intramusculaire (voir rubrique "Manipulation"). Ne pas diluer avant utilisation.
Le vaccin doit être administré de préférence dans le muscle deltoïde de la partie supérieure du bras.
Ne pas injecter le vaccin par voie intraveineuse, sous-cutanée ou intradermique.
Le vaccin ne doit pas être mélangé dans la même seringue avec d’autres vaccins ou médicaments.
Pour les précautions à prendre avant l’administration du vaccin, voir rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi".
Pour les instructions concernant la décongélation, la manipulation et l’élimination du vaccin, voir la rubrique "Manipulation".
Flacons unidoses
Les flacons unidoses de Comirnaty JN.1 contiennent 1 dose de 0,3 mL de vaccin.
- Prélever une dose unique de 0,3 mL de Comirnaty JN.1.
- Jeter le flacon et la solution résiduelle.
- Ne pas regrouper les résidus de solution provenant de plusieurs flacons.
Flacons multidoses
Les flacons multidoses de Comirnaty JN.1 contiennent 6 doses de 0,3 mL de vaccin. Pour extraire 6 doses d’un flacon unique, des aiguilles et/ou seringues à faible volume mort doivent être utilisées. La combinaison de l’aiguille et de la seringue doit avoir un volume mort ne dépassant pas 35 microlitres. Si des aiguilles et seringues classiques sont utilisées, le volume risque de ne pas être suffisant pour permettre l’extraction d’une sixième dose d’un flacon unique. Indépendamment du type de seringue et d’aiguille :
- Chaque dose doit contenir 0,3 mL de vaccin.
- Si la quantité de vaccin restant dans le flacon ne permet pas d’obtenir une dose complète de0,3 mL, jeter le flacon et la solution résiduelle.
- Ne pas regrouper les résidus de solution provenant de plusieurs flacons.
Seringues préremplies
- Chaque seringue préremplie unidose de Comirnaty JN.1 contient 1 dose de 0,3 mL de vaccin.
- Fixer une aiguille adaptée pour l’injection intramusculaire et administrer le volume en totalité.
Précisions de la Haute Autorité de santé (HAS).
La HAS souligne que la vaccination par voie intramusculaire (IM) est possible chez les patients sous anticoagulants avec un INR* dans la cible thérapeutique, à condition de respecter certaines précautions :
- recourir à une aiguille de petit calibre,
- exercer une pression ferme au point d’injection sans masser ni frotter pendant au moins 2 minutes,
- informer du risque d’hématome.
Pour les personnes présentant un trouble de l’hémostase, la vaccination par voie IM pourra être réalisée dans les mêmes conditions si, de l’avis du médecin référent, l’intérêt de la vaccination l’emporte sur le risque.
Il ne faut pas pratiquer d’injection par voie sous-cutanée chez les patients sous anticoagulants et chez les patients présentant un trouble de l’hémostase, car cette voie pourrait exacerber la réactogénicité locale et l’immunogénicité induite n’a pas été évaluée pour cette voie d'administration.
* L'INR (International Normalized Ratio) est une valeur obtenue à partir de dosages biologiques et qui indique que l'effet anticoagulant obtenu correspond bien à celui qui est souhaité).
Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique "Composition".
Selon le Décret n° 2021-1059 du 7 août 2021, modifié par le Décret n° 2021-1413 du 29 octobre 2021, les cas de contre-indication médicale faisant obstacle à la vaccination contre la covid 19 sont les suivants.
1° Contre-indications inscrites dans le résumé des caractéristiques du produit
- Antécédent d’allergie documentée (avis allergologue) à un des composants du vaccin en particulier polyéthylène-glycols et par risque d’allergie croisée aux polysorbates.
- Réaction anaphylaxique au moins de grade 2 (atteinte au moins de 2 organes) à une première injection d’un vaccin contre la covid posée après expertise allergologique.
- Personnes ayant déjà présenté des épisodes de syndrome de fuite capillaire (contre-indication commune au vaccin Vaxzevria et au vaccin Janssen).
- Personnes qui ont présenté un syndrome thrombotique et thrombocytopénique (STT) suite à la vaccination par Vaxzevria.
2° Recommandation médicale de ne pas initier une vaccination (première dose)
- Syndrome inflammatoire multi systémique pédiatrique (PIMS) post covid 19.
- Myocardites ou myo-péricardites associées à une infection par SARS-CoV-2.
3° Une recommandation établie après concertation médicale pluridisciplinaire de ne pas effectuer la seconde dose de vaccin suite à la survenue d'un effet indésirable d'intensité sévère ou grave attribué à la première dose de vaccin signalé au système de pharmacovigilance (par exemple : la survenue de myocardite, de syndrome de Guillain-Barré…).
4° Une recommandation établie par un Centre de Référence Maladies Rares (CRMR) ou un Centre de Compétence Maladies Rares (CCMR) après concertation médicale pluridisciplinaire (avis collégial) de ne pas initier la vaccination contre la covid 19.
5° Situations de contre-indication temporaire à la vaccination contre la covid 19
- Traitement par anticorps monoclonaux anti-SARS-CoV-2.
- Myocardites ou péricardites d’étiologie non liée à une infection par SARS-CoV-2, survenues antérieurement à la vaccination et toujours évolutives.
La procédure à suivre en cas de contre-indication à la vaccination contre la covid 19 est indiquée sur le site de l'assurance maladie. Le certificat de contre-indication (cerfa n° 16183*02) peut être délivré par tout médecin, généraliste ou spécialiste, inscrit à l'Ordre. Il permet de déroger à l'obligation vaccinale professionnelle.
Mises en garde et précautions d'emploi
1. Traçabilité
Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
2. Recommandations générales
2.1. Hypersensibilité et anaphylaxie
Des cas d’anaphylaxie ont été rapportés. Il convient de toujours disposer d’un traitement médical approprié et de surveiller le sujet vacciné en cas de survenue d’une réaction anaphylactique suite à l’administration du vaccin.
Voir fiche sur la conduite à tenir en cas d'anaphylaxie.
Il est recommandé de surveiller attentivement les sujets vaccinés pendant au moins 15 minutes après la vaccination. Aucune dose supplémentaire du vaccin ne doit être administrée chez les personnes ayant présenté une réaction anaphylactique après une précédente dose de Comirnaty.
Recommandations de la Haute Autorité de santé, de la Société de pathologie infectieuse de langue française et de la Fédération française d'allergologie
La vaccination est contre-indiquée aux personnes ayant des antécédents d’hypersensibilité à l’un des composants du vaccin, en particulier au polyéthylène glycol (PEG), ou qui ont un antécédent d’allergie au polysorbate ou à la trométhamine (TRIS, trométamol) car il existe un risque d’allergie croisée avec le PEG contenu dans le vaccin. Le PEG est le constituant du macrogol et est présent dans différents médicaments parentéraux. On peut également le trouver dans l'enrobage de nombreux traitements (antibiotiques et AINS en particulier) ; dans la situation d’une réaction à ces traitements, l'allergène est exceptionnellement le PEG.
Au vu des données rassurantes depuis le lancement de la campagne à l’échelle mondiale, la Fédération française d'allergologie a recommandé que les antécédents d’allergie ou d’anaphylaxie ne constituent pas une contre-indication systématique à cette vaccination. La conduite à tenir devrait tenir compte de la description de l’allergie, de la substance en cause ou potentiellement en cause et des conclusions d’un éventuel bilan allergologique :
- anaphylaxie prouvée au PEG, au polysorbate ou à la trométhamine : pas de vaccination par un vaccin à ARNm (utiliser le vaccin d'AstraZeneca si possible) ;
- antécédent d’anaphylaxie à un traitement contenant du PEG, du polysorbate ou de la trométhamine, et bilan allergologique d’imputabilité non fait : vaccination différée en attendant le bilan allergologique, sauf vaccination particulièrement nécessaire ;
- antécédent de réaction immédiate sans signe de gravité à un médicament ou une autre substance dont l’enrobage contient du polysorbate (par exemple urticaire isolée ou œdème du visage sans œdème laryngé après une prise de Ciflox®) : vaccination puis surveillance prolongée (30 minutes) ;
- antécédent de réaction d’allure allergique tardive (survenant au-delà de deux heures) au PEG, au polysorbate, à la trométhamine ou à une autre substance : vaccination et surveillance « standard » (15 minutes) ;
- antécédent d’anaphylaxie à un médicament connu avec identification de l'allergène (différent du PEG ou du polysorbate) après bilan allergologique : vaccination puis surveillance prolongée (30 minutes).
En pratique, l'administration d’un vaccin à ARNm doit avoir lieu dans une structure capable de prendre en charge une réaction d’hypersensibilité immédiate grave. Toutes les personnes vaccinées doivent être observées pendant 15 minutes (ou plus selon les antécédents). En cas de réaction allergique grave ou immédiate après la 1ère dose du vaccin, la deuxième est contre-indiquée.
Voir également les rubriques "Composition", "Contre-indications" et "Effets indésirables".
2.2. Myocardite et péricardite
Il existe un risque accru de myocardite et de péricardite après vaccination par Comirnaty. Ces pathologies peuvent se développer en l’espace de quelques jours seulement après la vaccination et sont survenues principalement dans les 14 jours. Elles ont été observées plus souvent après la seconde vaccination, et plus souvent chez des hommes plus jeunes (voir rubrique "Effets indésirables"). Les données disponibles indiquent que la plupart des cas se sont résolus. Certains cas ont nécessité un soin médical intensif et des cas d’issue fatale ont été observés.
Les professionnels de santé doivent être attentifs aux signes et symptômes de myocardite et de péricardite. Les sujets vaccinés (parents ou aidants inclus) doivent être informés qu'ils doivent immédiatement consulter un médecin s'ils développent des symptômes révélateurs d'une myocardite ou d'une péricardite, tels que des douleurs thoraciques (aiguës et persistantes), un essoufflement ou des palpitations après la vaccination.
Les professionnels de santé doivent consulter les recommandations et/ou des spécialistes pour diagnostiquer et traiter cette affection.
2.3. Réactions liées à l’anxiété
Des réactions liées à l’anxiété, dont des réactions vasovagales (syncope), une hyperventilation ou des réactions liées au stress (sensation vertigineuse, palpitations, augmentation de la fréquence cardiaque, modifications de la pression artérielle, paresthésie, hypoesthésie et transpiration, par exemple) peuvent survenir lors de l’acte vaccinal. Les réactions liées au stress sont transitoires et disparaissent spontanément. Les personnes doivent être informées qu’elles doivent consulter le médecin vaccinateur si elles développent de tels symptômes. Il est important que des précautions soient prises afin d’éviter
toute blessure en cas d’évanouissement.
2.4. Affections concomitantes
La vaccination doit être reportée chez les personnes présentant une affection fébrile sévère aiguë ou une infection aiguë. La présence d’une infection mineure et/ou d’une fièvre peu élevée ne doit pas retarder la vaccination.
2.5. Thrombopénie et troubles de la coagulation
Comme pour les autres injections intramusculaires, le vaccin devra être administré avec prudence chez les personnes recevant un traitement anticoagulant ou présentant une thrombopénie ou tout autre trouble de la coagulation (hémophilie, par exemple) car un saignement ou une ecchymose peut survenir après administration intramusculaire chez ces personnes.
2.6. Personnes immunodéprimées
L’efficacité et la sécurité du vaccin n’ont pas été évaluées chez les sujets immunodéprimés, y compris ceux recevant un traitement immunosuppresseur. L’efficacité de Comirnaty JN.1 peut être diminuée chez les sujets immunodéprimés.
2.7. Durée de protection
La durée de protection conférée par le vaccin n’est pas établie et est toujours en cours d’évaluation dans les essais cliniques.
2.8. Limites de l’efficacité du vaccin
Comme avec tout vaccin, il est possible que les personnes vaccinées par Comirnaty JN.1 ne soient pas toutes protégées. Un délai de 7 jours après la vaccination peut être nécessaire avant que les personnes vaccinées soient protégées de façon optimale.
Interactions
Comirnaty peut être administré en même temps que le vaccin contre la grippe saisonnière.
Les différents vaccins injectables doivent être administrés à des sites d’injection différents.
Haute Autorité de santé : il n'est pas nécessaire de respecter un intervalle de 15 jours avant ou après l'administration d'un vaccin anti-covid pour administrer un autre vaccin. Le vaccin anti-covid peut être administré en même temps qu'un autre vaccin ou à n'importe quel intervalle.
Fertilité
Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique "Autres informations / Données de sécurité préclinique").
Grossesse
Aucune donnée n’est encore disponible concernant l’utilisation de Comirnaty JN.1 pendant la grossesse.
Cependant, un grand nombre de données observationnelles chez les femmes enceintes vaccinées par le vaccin Comirnaty initialement approuvé au cours du deuxième et du troisième trimestre de grossesse n’a pas mis en évidence de conséquences néfastes pour la grossesse. Bien que les données sur l’issue des grossesses après une vaccination au cours du premier trimestre de grossesse soient limitées, aucune augmentation du risque de fausse couche n’a été observée. Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement embryo‑fœtal, la mise‑bas ou le développement postnatal (voir rubrique "Autres informations / Données de sécurité préclinique"). Sur la base des données disponibles concernant les autres versions du vaccin, Comirnaty JN.1 peut être utilisé pendant la grossesse.
Allaitement
Aucune donnée n’est encore disponible concernant l’utilisation de Comirnaty JN.1 pendant l’allaitement.
Cependant, aucun effet sur les nouveau‑nés/nourrissons allaités n’est attendu dans la mesure où l’exposition systémique de la femme qui allaite au vaccin est négligeable. Les données observationnelles chez les femmes ayant allaité après la vaccination par le vaccin Comirnaty initialement approuvé n’ont pas mis en évidence de risque d’effets indésirables chez les nouveau‑nés/nourrissons allaités. Comirnaty JN.1 peut être utilisé pendant l’allaitement.
Effets indésirables
1. Résumé du profil de sécurité
La sécurité de Comirnaty JN.1 est extrapolée à partir des données de sécurité relatives aux précédents vaccins Comirnaty.
1.1. Comirnaty 30 microgrammes
Participants âgés de 16 ans et plus – après 2 doses
Durant l’étude 2, un total de 22 026 participants âgés de 16 ans et plus ont reçu au moins 1 dose du vaccin Comirnaty initialement approuvé et un total de 22 021 participants âgés de 16 ans et plus ont reçu un placebo (dont 138 et 145 adolescents de 16 ou 17 ans, dans les groupes vaccin et placebo respectivement). Un total de 20 519 participants âgés de 16 ans et plus ont reçu 2 doses de Comirnaty.
Au moment de l’analyse de l’étude 2, à la date du 13 mars 2021 où les données ont cessé d’être prises en compte concernant les participants suivis en double aveugle, contrôlés contre placebo jusqu’à la date de levée de l’aveugle, un total de 25 651 (58,2 %) participants (13 031 vaccinés par Comirnaty et 12 620 ayant reçu le placebo) âgés de 16 ans et plus ont été suivis pendant ≥ 4 mois après la seconde dose. Parmi ces derniers, un total de 15 111 participants (7 704 vaccinés par Comirnaty et 7 407 ayant reçu le placebo) étaient âgés de 16 à 55 ans et un total de 10 540 (5 327 vaccinés par Comirnaty et 5 213 ayant reçu le placebo) étaient âgés de 56 ans et plus.
Les effets indésirables les plus fréquents, chez les participants âgés de 16 ans et plus ayant reçu 2 doses, étaient une douleur au site d’injection (> 80 %), une fatigue (> 60 %), des céphalées (> 50 %), des myalgies (> 40 %) et des frissons (> 30 %), des arthralgies (> 20 %), une fièvre et un gonflement au site d’injection (> 10 %). Ces effets ont été généralement d’intensité légère ou modérée et se sont résolus en quelques jours après la vaccination. Une moindre fréquence de la réactogénicité a été observée chez les sujets les plus âgés.
Le profil de sécurité chez les 545 participants âgés de 16 ans et plus ayant reçu Comirnaty et séropositifs au SARS-CoV-2 à l’inclusion était identique à celui observé dans le reste de la population.
Adolescents âgés de 12 à 15 ans – après 2 doses
Dans une analyse du suivi à long terme de la sécurité dans l’étude 2, 2 260 adolescents (1 131 vaccinés par Comirnaty et 1 129 ayant reçu le placebo) étaient âgés de 12 à 15 ans. Parmi ces derniers, 1 559 adolescents (786 vaccinés par Comirnaty et 773 ayant reçu le placebo) ont été suivis pendant ≥ 4 mois après avoir reçu la seconde dose de Comirnaty.
Le profil de sécurité global de Comirnaty chez les adolescents de 12 à 15 ans a été similaire à celui observé chez les participants âgés de 16 ans et plus. Les effets indésirables les plus fréquents, chez les adolescents de 12 à 15 ans ayant reçu 2 doses, étaient une douleur au site d’injection (> 90 %), une fatigue et des céphalées (> 70 %), des myalgies et des frissons (> 40 %), des arthralgies et une fièvre (> 20 %).
Participants âgés de 12 ans et plus – après la dose de rappel
Un sous-groupe des participants de l’étude 2 de phase 2/3, constitué de 306 adultes âgés de 18 à 55 ans ayant reçu les 2 doses du schéma de primo-vaccination par Comirnaty, a reçu une dose de rappel de Comirnaty 6 mois environ (intervalle : 4,8 à 8,0 mois) après la deuxième dose. Globalement, à la date
de l’analyse des données (22 novembre 2021), la durée médiane de suivi des participants ayant reçu une dose de rappel était de 8,3 mois (intervalle : 1,1 à 8,5 mois) et 301 participants avaient été suivis pendant ≥ 6 mois après la dose de rappel.
Le profil de sécurité global de la dose de rappel a été similaire à celui observé après les 2 premières doses. Les effets indésirables les plus fréquents, chez les participants âgés de 18 à 55 ans, étaient une douleur au site d’injection (> 80 %), une fatigue (> 60 %), des céphalées (> 40 %), des myalgies (> 30 %), des frissons et des arthralgies (> 20 %).
Dans l’étude 4, une étude contrôlée contre placebo portant sur la dose de rappel, des participants âgés de 16 ans et plus recrutés dans l’étude 2 ont reçu une dose de rappel de Comirnaty (5 081 participants) ou un placebo (5 044 participants) au moins 6 mois après la deuxième dose de Comirnaty. Globalement, à la date de l’analyse des données (8 février 2022), la durée médiane de suivi des participants ayant reçu une dose de rappel était de 2,8 mois (intervalle : 0,3 à 7,5 mois) après la dose de rappel pendant la phase de suivi en aveugle contrôlée contre placebo. Parmi ces derniers, 1 281 participants (895 vaccinés par Comirnaty et 386 ayant reçu le placebo) ont été suivis pendant ≥ 4 mois après la dose de rappel. Aucun nouvel effet indésirable de Comirnaty n’a été identifié.
Un sous-groupe des participants de l’étude 2 de phase 2/3, constitué de 825 adolescents âgés de 12 à 15 ans ayant reçu les 2 doses du schéma de primo-vaccination par Comirnaty, a reçu une dose de rappel de Comirnaty 11,2 mois environ (intervalle : 6,3 à 20,1 mois) après la deuxième dose. Globalement, d’après les données recueillies jusqu’à la date de l’analyse (3 novembre 2022), la durée médiane de suivi des participants ayant reçu une dose de rappel était de 9,5 mois (intervalle : 1,5 à 10,7 mois). Aucun nouvel effet indésirable de Comirnaty n’a été identifié.
Participants âgés de 12 ans et plus – après les doses de rappel ultérieures
La sécurité d’une dose de rappel de Comirnaty chez les participants âgés de 12 ans et plus est extrapolée à partir des données de sécurité issues des études d’une dose de rappel de Comirnaty chez les participants âgés de 18 ans et plus.
Un sous-groupe de 325 adultes âgés de 18 à 55 ans qui avaient déjà reçu 3 doses de Comirnaty a reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty 90 à 180 jours après avoir reçu la troisième dose. Pour les participants ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty, la durée de suivi médiane a été de 1,4 mois jusqu’à la date limite de prise en compte des données, le 11 mars 2022. Les effets indésirables les plus fréquents chez ces participants étaient une douleur au site d’injection (> 70 %), une fatigue (> 60 %), des céphalées (> 40 %), des myalgies et des frissons (> 20 %), et des
arthralgies (> 10 %).
Dans un sous-groupe de l’étude 4 (phase 3), 305 adultes âgés de plus de 55 ans qui avaient déjà reçu 3 doses de Comirnaty ont reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty 5 à 12 mois après avoir reçu la troisième dose. Pour les participants ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty, la durée de suivi médiane a été d’au moins 1,7 mois jusqu’à la date limite de prise en compte des données, le 16 mai 2022. Le profil de sécurité global de la dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty a été similaire à celui observé après la dose de rappel (troisième dose) de Comirnaty. Les effets indésirables les plus fréquents, chez les participants âgés de plus de 55 ans, étaient une douleur au site d’injection (> 60 %), une fatigue (> 40 %), des céphalées (> 20 %), des myalgies et des frissons (> 10 %).
Dose de rappel après une primo-vaccination par un autre vaccin autorisé contre la COVID‑19
Dans 5 études indépendantes sur l’utilisation d’une dose de rappel de Comirnaty chez des personnes qui avaient reçu une primo-vaccination complète par un autre vaccin autorisé contre la COVID‑19 (dose de rappel hétérologue), aucun nouveau problème de sécurité n’a été identifié (voir rubrique "Pharmacodynamie").
1.2. Version de Comirnaty adaptée à Omicron
Participants âgés de 12 ans et plus – après une dose de rappel de Comirnaty
Original/Omicron BA.4‑5 (quatrième dose)
Dans un sous-groupe de l’étude 5 (phase 2/3), 107 participants âgés de 12 à 17 ans, 313 participants âgés de 18 à 55 ans et 306 participants âgés de 56 ans et plus qui avaient déjà reçu 3 doses de Comirnaty ont reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4‑5 (15/15 microgrammes) 5,4 à 16,9 mois après avoir reçu la troisième dose. Pour les participants ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4‑5, la durée de suivi médiane a été d’au moins 1,5 mois.
Le profil de sécurité global de la dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4‑5 a été similaire à celui observé après 3 doses. Les effets indésirables les plus fréquents, chez les participants âgés de 12 ans et plus, étaient une douleur au site d’injection (> 60 %), une fatigue (> 50 %), des céphalées (> 40 %), des myalgies (> 20 %), des frissons (> 10 %) et des arthralgies (> 10 %).
Les effets indésirables observés au cours des études cliniques sont présentés ci‑dessous par catégories de fréquence, définies comme suit :
- très fréquent (≥ 1/10),
- fréquent (≥ 1/100, < 1/10),
- peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100),
- rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000),
- très rare (< 1/10 000),
- fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
1.2.1. Effets indésirables observés au cours des essais cliniques de Comirnaty et Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 et dans le cadre de la surveillance de Comirnaty après l’autorisation chez les personnes âgées de 12 ans et plus
Affections hématologiques et du système lymphatique
- Fréquent : lymphadénopathie a.
Affections du système immunitaire
- Peu fréquent : réactions d'hypersensibilité (par exemple éruption, prurit, urticaire b, angio-oedème b).
- Indéterminée : anaphylaxie.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
- Peu fréquent : diminution de l'appétit.
Affections psychiatriques
- Peu fréquent : insomnie.
Affections du système nerveux
- Très fréquent : céphalées.
- Peu fréquent : sensations vertigineuses d, léthargie.
- Rare : paralysie faciale périphérique aiguë c
- Indéterminée : paresthésie d, hypoesthésie d.
Affections cardiaques
- Très rare : myocardite d et péricardite d.
Affections gastro-intestinales
- Très fréquent : diarrhée d.
- Fréquent : nausées, vomissements d.
Trouble de la peau et du tissu sous-cutané
- Peu fréquent : hyperhidrose ; sueurs nocturnes.
- Indéterminée : Érythème polymorphe d.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
- Très fréquent : arthralgies, myalgies.
- Peu fréquent : douleurs des extrémités e.
Affections des organes de reproduction et du sein
- Indéterminée : saignements menstruels importants h.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
- Très fréquent : douleur au site d'injection ; fatigue, frissons, fièvre f, gonflement au site d'injection.
- Fréquent : rougeur au site d'injection.
- Peu fréquent : fatigue, malaise, prurit au site d'injection.
- Indéterminée : gonflement étendu du membre vacciné d, gonflement du visage g.
Sécurité en cas d’administration concomitante d’un autre vaccin
Au cours de l’étude 8, une étude de phase 3, les participants âgés de 18 à 64 ans ayant reçu Comirnaty en concomitance avec un vaccin inactivé contre la grippe saisonnière (VIGS) tétravalent, suivi un mois plus tard d’un placebo, ont été comparés aux participants ayant reçu un vaccin inactivé contre la grippe avec un placebo, suivi un mois plus tard de Comirnaty seul (n = 553 à 564 participants dans chaque groupe). Une réactogénicité plus fréquente a été rapportée chez les participants ayant reçu Comirnaty en concomitance avec le VIGS tétravalent, par comparaison avec les participants ayant reçu Comirnaty seul, mais globalement les réactions ont été le plus souvent de sévérité légère à modérée. Les effets indésirables les plus fréquents rapportés dans le groupe de vaccination concomitante et après l’administration de Comirnaty seul étaient la douleur au site d’injection (86,2 % et 84,4 %, respectivement), la fatigue (64,0 % et 50,8 %, respectivement) et les céphalées (47,2 % et 37,8 %, respectivement).
1.2.2. Description de certains effets indésirables
Myocardite et péricardite
Le risque accru de myocardite après vaccination par Comirnaty est plus élevé chez les hommes plus jeunes (voir rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").
L’excès de risque chez les hommes plus jeunes après la seconde dose de Comirnaty a été évalué dans le cadre de deux grandes études pharmaco-épidémiologiques européennes. Une étude a montré qu’au cours d’une période de 7 jours suivant la seconde dose, on comptait environ 0,265 (IC à 95 %: 0,255 - 0,275) cas supplémentaire de myocardite chez les hommes âgés de 12 à 29 ans pour 10 000 personnesvaccinées par rapport à des personnes non exposées. Dans une autre étude, sur une période de 28 jours suivant la seconde dose, on comptait 0,57 (IC à 95 % 0,39 - 0,75) cas supplémentaire de myocardite chez les hommes âgés de 16 à 24 ans pour 10 000 personnes vaccinées par rapport à des personnes non exposées.
Des données limitées semblent indiquer que le risque de myocardite et de péricardite après vaccination par Comirnaty est plus faible chez les enfants âgés de 5 à 11 ans que chez les adolescents de 12 à 17 ans.
2. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Comirnaty JN.1 n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Cependant, certains des effets indésirables mentionnés dans la rubrique "" peuvent altérer temporairement l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.
3. Surdosage
Des données concernant le surdosage sont disponibles, 52 participants inclus dans l’essai clinique ayant reçu 58 microgrammes de Comirnaty en raison d’une erreur de dilution. Ces participants vaccinés n’ont pas signalé d’augmentation de la réactogénicité ou des effets indésirables.
En cas de surdosage, une surveillance des fonctions vitales et un traitement symptomatique éventuel sont recommandés.
4. Déclaration des effets indésirables suspectés
Il est important de signaler les effets indésirables suspectés après l'autorisation du médicament. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration (Annexe V du résumé des caractéristiques du produit), en précisant le numéro de lot, s’il est disponible.
Un plan de gestion des risques a été défini par l'Agence européenne du médicament.
Les professionnels de santé et les usagers devront signaler les éventuels événements indésirables graves sur le portail des signalements du Gouvernement.
Pharmacodynamie
Classe pharmacothérapeutique : vaccins, vaccins viraux.
Code ATC : J07BN01
1. Mécanisme d’action
L’ARN messager à nucléoside modifié contenu dans Comirnaty est formulé dans des nanoparticules lipidiques, permettant de délivrer l’ARN non réplicatif dans les cellules-hôtes et l’expression directe et transitoire de l’antigène S du SARS-CoV-2. L’ARNm code pour la protéine S de pleine longueur, à ancrage membranaire, avec deux mutations ponctuelles au sein de l’hélice centrale. La mutation de ces deux acides aminés en proline permet de stabiliser la protéine S dans sa conformation de préfusion pour une meilleure antigénicité.
Le vaccin induit à la fois la production d’anticorps neutralisants et une immunité cellulaire en réponse à l’antigène Spike (S), pouvant contribuer à la protection contre la covid 19.
2. Efficacité
Version de Comirnaty adaptée à Omicron
Immunogénicité chez les participants âgés de 12 ans et plus – après une dose de rappel (quatrième dose)
Dans le cadre de l’analyse d’un sous-groupe de l’étude 5, 105 participants âgés de 12 à 17 ans, 297 participants âgés de 18 à 55 ans et 286 participants âgés de 56 ans et plus qui avaient déjà reçu les 2 doses du schéma de primo-vaccination et une dose de rappel de Comirnaty ont reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4-5. Parmi les participants âgés de 12 à 17 ans, de 18 à 55 ans et de 56 ans et plus, 75,2 %, 71,7 % et 61,5 % étaient séropositifs au SARS-CoV-2 à l’inclusion, respectivement.
Les analyses des titres d’anticorps neutralisants à 50 % (NT50) dirigés contre Omicron BA.4-5 et contre la souche de référence, chez les participants âgés de 56 ans et plus ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 au cours de l’étude 5, par comparaison avec un sous-groupe de participants de l’étude 4 ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty, ont démontré la supériorité de Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 par rapport à Comirnaty sur la base du ratio des moyennes géométriques des titres (RMG) et sa non‑infériorité sur la base des taux de réponse sérologique, s’agissant de la réponse contre Omicron BA.4-5, ainsi que la non-infériorité de la réponse immunitaire contre la souche de référence sur la base du RMG (tableau 1).
Les analyses des NT50 dirigés contre Omicron BA.4/BA.5, chez les participants âgés de 18 à 55 ans par comparaison avec les participants âgés de 56 ans et plus ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 au cours de l’étude 5, ont démontré la non-infériorité de la réponse contre Omicron BA.4-5 chez les participants âgés de 18 à 55 ans par rapport aux participants âgés de 56 ans et plus, sur la base du RMG aussi bien que de la différence entre les taux de réponse sérologique (tableau 1).
L’étude a également évalué le niveau de NT50 dirigés contre le variant Omicron BA.4-5 du SARS‑CoV‑2 et contre les souches de référence avant la vaccination et 1 mois après la vaccination des participants ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) (tableau 2).
Tableau 1. MGT du SARS-CoV-2 (NT50) et différence de pourcentages de participants présentant une réponse sérologique 1 mois après la vaccination – Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 dans l’étude 5 et Comirnaty dans le sous-groupe de l’étude 4 – participants avec ou sans signe d’infection par le SARS-CoV-2 – population évaluable pour l’immunogénicité
Tableau 2. Moyenne géométrique des titres – Comirnaty Original/Omicron BA.4-5, sous‑groupes de l’étude 5 – avant et 1 mois après la dose de rappel (quatrième dose) – participants âgés de 12 ans et plus – avec ou sans signe d’infection – population évaluable pour l’immunogénicité
Comirnaty 30 microgrammes
L’étude 2 est une étude d’efficacité, de sélection du candidat vaccin et de recherche de dose avec observateur en aveugle, multicentrique, internationale, de phase 1/2/3, randomisée, contrôlée contre placebo, menée chez des participants âgés de 12 ans et plus. La randomisation a été stratifiée par groupe d’âge : 12 à 15 ans, 16 à 55 ans ou 56 ans et plus, avec un minimum de 40 % de participants dans le groupe des ≥ 56 ans. Les sujets qui étaient immunodéprimés et ceux pour lesquels un diagnostic clinique ou microbiologique de covid 19 avait été précédemment établi ont été exclus de l’étude. Les participants présentant une affection préexistante stable, c’est-à-dire ne nécessitant pas de modification significative du traitement ou une hospitalisation pour cause d’aggravation de la maladie dans les 6 semaines précédant le recrutement, ont été inclus, de même que les participants présentant une infection connue et stable par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), le virus de l’hépatite C (VHC) ou le virus de l’hépatite B (VHB).
Efficacité chez les participants âgés de 16 ans et plus – après 2 doses
Dans la partie de phase 2/3 de l’étude 2, basée sur les données collectées jusqu’au 14 novembre 2020, environ 44 000 participants ont été randomisés de façon égale, afin de recevoir 2 doses du vaccin à ARNm initialement approuvé contre la covid 19 ou de placebo. Les analyses de l’efficacité ont inclus les participants ayant reçu leur seconde dose dans les 19 à 42 jours suivant la première dose. La majorité des participants vaccinés (93,1 %) ont reçu la seconde dose 19 à 23 jours après la première dose. Le suivi des participants est prévu sur une durée allant jusqu’à 24 mois après la dose 2, afin d’évaluer la sécurité et l’efficacité du vaccin contre la covid 19. Dans l’étude clinique, pour l’administration d’un vaccin contre la grippe, il a été demandé aux participants de respecter un intervalle de 14 jours minimum avant ou après l’administration du placebo ou du vaccin à ARNm contre la COVID‑19. Dans l’étude clinique, les participants ne devaient pas recevoir de produits sanguins/plasmatiques ou d’immunoglobulines dans un intervalle minimum de 60 jours avant ou après l’administration du placebo ou du vaccin à ARNm contre la COVID‑19 et ce jusqu’à la fin de l’étude.
La population pour l’analyse du critère d’évaluation primaire de l’efficacité comprenait 36 621 participants âgés de 12 ans et plus (18 242 dans le groupe vaccin à ARNm contre la covid 19 et 18 379 dans le groupe placebo) sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu’à 7 jours après la seconde dose. Par ailleurs, 134 participants étaient âgés de 16 ou 17 ans (66 dans le groupe vaccin à ARNm contre la covid 19 et 68 dans le groupe placebo) et 1 616 participants étaient âgés de 75 ans et plus (804 dans le groupe vaccin à ARNm contre la covid 19 et 812 dans le groupe placebo).
Au moment de l’analyse du critère primaire d’efficacité, les participants ont été suivis afin de surveiller l’apparition d’une covid 19 symptomatique sur une durée totale de 2 214 personne-années pour le groupe vaccin à ARNm contre la covid 19 et de 2 222 personne-années pour le groupe placebo.
Aucune différence clinique significative n’a été observée pour l’efficacité globale du vaccin chez les participants à risque d’évolution sévère de la covid 19, notamment ceux présentant 1 ou plusieurs comorbidités augmentant le risque de covid 19 sévère (par exemple, asthme, indice de masse corporelle [IMC] ≥ 30 kg/m2, pneumopathie chronique, diabète, hypertension).
Les informations sur l’efficacité du vaccin sont présentées dans le tableau 3.
Tableau 3. Efficacité du vaccin – premier épisode de la covid 19 à partir de 7 jours après la dose 2, par sous-groupe d’âge – participants sans infection antérieure avant le délai de 7 jours après la dose 2 – population évaluable pour l’efficacité (7 jours)
L’efficacité du vaccin à ARNm contre la covid 19 pour prévenir le premier épisode de la covid 19 à partir de 7 jours après la dose 2, comparativement au placebo, a été de 94,6 % (intervalle de confiance à 95 % de 89,6 % à 97,6 %) chez les participants âgés de 16 ans et plus avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2.
Par ailleurs, les analyses par sous-groupes du critère primaire d’efficacité ont montré des valeurs estimées d’efficacité similaires de l’efficacité en fonction du sexe, du groupe ethnique, ainsi que chez les participants présentant des comorbidités associées à un risque élevé de covid 19 sévère.
Des analyses actualisées de l’efficacité ont été réalisées avec des cas confirmés de covid 19 supplémentaires qui se sont ajoutés pendant le suivi en aveugle contrôlé par placebo, ce qui représente jusqu’à 6 mois après la dose 2 dans la population de l’étude.
Les informations actualisées sur l’efficacité vaccinale sont présentées au Tableau 4.
Tableau 4. Efficacité du vaccin – premier épisode de la covid 19 à partir de 7 jours après la dose 2, par sous-groupe d’âge – participants sans signe d’infection antérieure par le SARS-CoV-2 * avant le délai de 7 jours après la dose 2 – population évaluable pour l’efficacité (7 jours) pendant la période de suivi contrôlée par placebo
Dans l’analyse actualisée de l’efficacité, l’efficacité du vaccin à ARNm contre la covid 19 pour prévenir le premier épisode de la covid 19 à partir de 7 jours après la dose 2, comparativement au placebo, a été de 91,1 % (intervalle de confiance à 95 % de 88,8 % à 93,0 %) durant la période où la souche originelle de Wuhan et le variant Alpha étaient les principales souches en circulation chez les participants faisant partie de la population d’efficacité évaluable avec ou sans signe d’infection antérieure par le SARS-CoV-2.
Par ailleurs, les analyses par sous-groupes de l’efficacité ont montré des valeurs estimées d’efficacité similaires en fonction du sexe, du groupe ethnique, de la géographie ainsi que chez les participants présentant des comorbidités et une obésité associées à un risque élevé de covid 19 sévère.
Efficacité contre la covid 19 sévère
Des analyses actualisées des critères d’évaluation secondaires d’efficacité ont étayé le bénéfice du vaccin à ARNm contre la covid 19 dans la prévention de la covid 19.
Au 13 mars 2021, l’efficacité du vaccin contre la covid 19 sévère est présentée uniquement pour les participants avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 (Tableau 5), car le nombre de cas de covid 19 chez les participants sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 était le même que celui des participants avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 dans le groupe ayant reçu le vaccin à ARNm contre la covid 19 et dans le groupe ayant reçu le placebo.
Tableau 5. Efficacité du vaccin – premier épisode de la covid 19 sévère chez des participants avec ou sans infection antérieure selon la FDA (Food and Drug Administration) * après la dose 1 ou à partir de 7 jours après la dose 2 pendant le suivi contrôlé par placebo
Efficacité et immunogénicité chez les adolescents de 12 à 15 ans – après 2 doses
Lors d’une analyse initiale de l’étude 2 portant sur des adolescents âgés de 12 à 15 ans (avec une durée médiane de suivi de > 2 mois après la dose 2) sans infection antérieure par le SARS-CoV-2, aucun cas de covid 19 n’a été rapporté parmi les 1 005 participants ayant reçu le vaccin alors que 16 cas ont été rapportés parmi les 978 ayant reçu le placebo. L’efficacité vaccinale estimée était de 100 % (intervalle de confiance à 95 % de 75,3 à 100,0). Parmi les participants avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2, aucun cas n’a été rapporté chez les 1 119 participants vaccinés, tandis que 18 cas ont été rapportés chez 1 110 participants ayant reçu le placebo. Ces données indiquent également une efficacité estimée à 100 % (intervalle de confiance à 95 % de 78,1 à 100,0).
Des analyses actualisées de l’efficacité ont été réalisées avec les cas supplémentaires de covid 19 confirmés accumulés pendant la phase de suivi en aveugle, contrôlée contre placebo, représentant une période allant jusqu’à 6 mois après la dose 2 dans la population d’évaluation de l’efficacité.
D’après l’analyse actualisée de l’efficacité dans l’étude 2 chez les adolescents âgés de 12 à 15 ans sans infection antérieure, aucun cas de COVID‑19 n’a été rapporté parmi les 1 057 participants ayant reçu le vaccin alors que 28 cas ont été rapportés parmi les 1 030 participants ayant reçu le placebo. L’efficacité vaccinale estimée était de 100 % (intervalle de confiance à 95 % de 86,8 à 100,0) durant la période où le variant Alpha était la principale souche en circulation. Parmi les participants avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2, aucun cas n’a été rapporté chez les 1 119 participants vaccinés, tandis que 30 cas ont été rapportés chez les 1 109 participants ayant reçu le placebo. Ces données indiquent également une efficacité estimée à 100 % (intervalle de confiance à 95 % de 87,5 à 100,0).
Dans l’étude 2, une analyse des titres d’anticorps neutralisants contre le SARS-CoV-2 a été réalisée 1 mois après la dose 2 dans un sous-groupe de participants randomisés qui n’avaient aucune preuve sérologique ou virologique d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu’à 1 mois après la dose 2. Les réponses en anticorps neutralisants entre les adolescents âgés de 12 à 15 ans (n = 190) et les participants âgés de 16 à 25 ans (n = 170) ont été comparées.
Le ratio des moyennes géométriques des titres (MGT) en anticorps entre le groupe d’âge des 12 à 15 ans et le groupe d’âge des 16 à 25 ans était de 1,76, avec un IC bilatéral à 95 % de 1,47 à 2,10. Par conséquent, le critère de non-infériorité correspondant à un ratio fixé à 1,5, a été atteint puisque la limite inférieure de l’IC bilatéral à 95 % pour le ratio des moyennes géométriques (RMG) était > 0,67.
Immunogénicité chez les participants âgés de 18 ans et plus – après la dose de rappel
L’efficacité d’une dose de rappel de Comirnaty a été évaluée sur la base des titres d’anticorps neutralisants à 50 % (NT50) contre le SARS-CoV-2 (USA_WA1/2020) dans l’étude 2. Au cours de cette étude, la dose de rappel a été administrée 5 à 8 mois (médiane : 7 mois) après la deuxième dose. Dans l’étude 2, les analyses des NT50 1 mois après la dose de rappel comparés aux NT50 mesurés 1 mois après le schéma de primo-vaccination, chez les personnes âgées de 18 à 55 ans qui n’avaient aucune preuve sérologique ou virologique d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu’à 1 mois après la dose de rappel, ont montré une non-infériorité aussi bien pour le ratio des moyennes géométriques des titres (RMG) que pour la différence entre les taux de réponse sérologique. La réponse sérologique était établie chez un participant sur la base de l’obtention d’une augmentation d’un facteur ≥ 4 du NT50 par rapport à l’inclusion (avant la primo-vaccination). Ces analyses sont
résumées dans le tableau 6.
Tableau 6. Test de neutralisation du SARS-CoV-2 - NT50 (titre) † (SARS-CoV-2 USA_WA1/2020) – comparaison des MGT et des taux de réponse sérologique entre 1 mois après la dose de rappel et 1 mois après la primo-vaccination – participants âgés de 18 à 55 ans sans signe d’infection jusqu’à 1 mois après la dose de rappel* – population évaluable pour l’immunogénicité de la dose de rappel ±
Efficacité relative du vaccin chez les participants âgés de 16 ans et plus – après la dose de rappel
Une analyse intermédiaire des données d’efficacité de l’étude 4, une étude contrôlée contre placebo portant sur la dose de rappel, menée chez environ 10 000 participants âgés de 16 ans et plus recrutés dans l’étude 2, a évalué le cumul des cas confirmés de covid 19 survenus entre au moins 7 jours après la dose de rappel et la date de l’analyse des données (5 octobre 2021), soit une durée médiane de suivi de 2,5 mois après la dose de rappel. La dose de rappel a été administrée 5 à 13 mois (médiane : 11 mois) après la deuxième dose. L’efficacité vaccinale de la dose de rappel de Comirnaty après la primo-vaccination a été évaluée par comparaison avec le groupe de rappel placebo ayant reçu uniquement la primo-vaccination.
Les informations concernant l’efficacité relative du vaccin chez les participants âgés de 16 ans et plus sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 sont présentées dans le tableau 7. L’efficacité relative du vaccin chez les participants avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 a été de 94,6 % (intervalle de confiance à 95 % : 88,5 % à 97,9 %), soit une efficacité similaire à celle observée chez les participants sans infection antérieure. Le nombre de cas de premiers épisodes de covid 19 observés à partir de 7 jours après la dose de rappel a été de 7 dans le groupe Comirnaty et de 124 dans le groupe placebo.
Tableau 7. Efficacité du vaccin – premier épisode de la covid 19 à partir de 7 jours après la dose de rappel – participants âgés de 16 ans et plus sans infection antérieure – population évaluable pour l’efficacité
Immunogénicité d’une dose de rappel après une primo-vaccination par un autre vaccin autorisé contre la COVID‑19
L’efficacité d’une dose de rappel de Comirnaty (30 microgrammes) chez les personnes ayant reçu une primo-vaccination complète par un autre vaccin autorisé contre la COVID‑19 (dose de rappel hétérologue) est extrapolée à partir des données d’immunogénicité issues d’une étude clinique indépendante de phase 1/2 menée en ouvert aux États-Unis par le National Institutes of Health (NIH) (étude NCT04889209). Dans cette étude, des adultes (âgés de 19 à 80 ans) qui avaient reçu une primo-vaccination complète constituée de 2 doses de 100 microgrammes de Moderna (N = 51, âge moyen : 54 ± 17 ans), d’une dose unique de Janssen (N = 53, âge moyen : 48 ± 14 ans) ou de 2 doses de 30 microgrammes de Comirnaty (N = 50, âge moyen : 50 ± 18 ans) au moins 12 semaines avant l’inclusion et qui n’avaient rapporté aucun antécédent d’infection par le SARS-CoV-2 ont reçu une dose de rappel de Comirnaty (30 microgrammes). La dose de rappel de Comirnaty a induit une augmentation d’un facteur 36, 12 et 20 du RMG des titres d’anticorps neutralisants après les doses de primo-vaccination par Janssen, Moderna et Comirnaty, respectivement.
Le rappel de vaccination hétérologue par Comirnaty a également été évalué dans l’étude CoV‑BOOST (EudraCT 2021-002175-19), une étude de phase 2, multicentrique, randomisée, contrôlée, portant sur une troisième dose (dose de rappel) de vaccination contre la COVID‑19, au cours de laquelle 107 participants adultes (âge médian : 71 ans, écart interquartile : 54 à 77 ans) ont été randomisés au moins 70 jours après avoir reçu 2 doses du vaccin AstraZeneca contre la COVID‑19. Après la primo-vaccination par le vaccin AstraZeneca contre la COVID‑19, le RMG des NT50 des anticorps neutralisants dirigés contre le pseudovirus (type sauvage) a augmenté d’un facteur 21,6 lors du rappel de vaccination hétérologue par Comirnaty (n = 95).
Immunogénicité chez les participants âgés de plus de 55 ans – après une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty (30 microgrammes)
Dans le cadre de l’analyse intermédiaire d’un sous-groupe de l’étude 4 (sous-étude E), 305 participants âgés de plus de 55 ans qui avaient déjà reçu 3 doses de Comirnaty ont reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty (30 microgrammes) 5 à 12 mois après avoir reçu la troisième dose. Pour les données du sous-groupe d’évaluation de l’immunogénicité, voir le tableau 5.
Immunogénicité chez les participants âgés de 18 à 55 ans – après une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty (30 microgrammes)
Dans la sous-étude D [un sous-groupe de l’étude 2 (phase 3) et de l’étude 4 (phase 3)], 325 participants âgés de 18 à 55 ans qui avaient déjà reçu 3 doses de Comirnaty ont reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty (30 microgrammes) 90 à 180 jours après avoir reçu la troisième dose. Pour les données du sous-groupe d’évaluation de l’immunogénicité, voir le tableau 8.
Tableau 8. Résumé des données d’immunogénicité issues des participants à la sous-étude D C4591031 (groupe complet étendu de la cohorte 2) et à la sous-étude E (sous-groupe d’évaluation de l’immunogénicité de la cohorte étendue) qui ont reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty (30 microgrammes) – participants sans signe d’infection jusqu’à 1 mois après la dose de rappel – population évaluable pour l’immunogénicité
Population pédiatrique
L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec Comirnaty dans la population pédiatrique pour la prévention de la covid 19 (voir rubrique "Posologie" pour les informations concernant l’usage pédiatrique).
Conservation
1. Flacons non ouverts
Le vaccin sera reçu congelé entre −90 °C et −60 °C.
Lors de sa réception, le vaccin congelé peut être conservé entre −90 °C et −60 °C ou entre 2 °C et 8 °C.
18 mois en cas de conservation entre −90 °C et −60 °C.
Dans la limite de leur durée de conservation de 18 mois, les flacons décongelés (précédemment congelés) peuvent être conservés entre 2 °C et 8 °C pendant un maximum de 10 semaines.
1.1. Procédure de décongélation
1.1.1. Flacons unidoses
S’il est conservé congelé entre −90 °C et −60 °C, le plateau de 10 flacons unidoses de vaccin peut être décongelé en étant placé entre 2 °C et 8 °C pendant 2 heures ou les flacons peuvent être décongelés individuellement à température ambiante (jusqu’à 30 °C) pendant 30 minutes.
1.1.2. Flacons multidoses
S’il est conservé congelé entre −90 °C et −60 °C, le plateau de 10 flacons multidoses de vaccin peut être décongelé en étant placé entre 2 °C et 8 °C pendant 6 heures ou les flacons peuvent être décongelés individuellement à température ambiante (jusqu’à 30 °C) pendant 30 minutes.
1.2. Flacons décongelés (précédemment congelés)
Peut être conservé et transporté pendant 10 semaines entre 2 °C et 8 °C dans la limite des 18 mois de conservation.
- Lorsque le vaccin est placé à une température de 2 °C à 8 °C pour être conservé, la nouvelle date de péremption doit être notée sur l’emballage extérieur et le vaccin doit être utilisé avant cette nouvelle date de péremption ou être éliminé. L’ancienne date de péremption doit être barrée.
- Si le vaccin est reçu à une température de 2 °C à 8 °C, il doit être conservé entre 2 °C et 8 °C. La date de péremption indiquée sur l’emballage extérieur doit alors avoir été mise à jour pour tenir compte de la nouvelle date de péremption correspondant à la conservation au réfrigérateur et l’ancienne date de péremption doit avoir été barrée.
Avant utilisation, les flacons non ouverts peuvent être conservés pendant un maximum de 12 heures entre 8 °C et 30 °C.
Les flacons décongelés peuvent être manipulés dans des conditions d’éclairage intérieur.
Une fois décongelé, le vaccin ne doit pas être recongelé.
1.3. Gestion des écarts de température pendant la conservation au réfrigérateur :
- Les données de stabilité indiquent que le flacon non ouvert reste stable sur une durée allant jusqu’à 10 semaines lorsqu’il est conservé à des températures de −2 °C à 2 °C, dans la limite des 10 semaines de conservation entre 2° C et 8 °C.
- Les données de stabilité indiquent que le flacon peut être conservé pendant un maximum de 24 heures à des températures de 8 °C à 30 °C, dont un maximum de 12 heures après la première ponction.
Ces informations visent uniquement à orienter les professionnels de santé en cas d’un écart temporaire de température.
2. Flacons ouverts
La stabilité physico-chimique en cours d’utilisation a été démontrée pendant 12 heures entre 2 °C et 30 °C, en tenant compte d’une durée de transport maximale de 6 heures. D’un point de vue microbiologique, à moins que la méthode d’ouverture permette d’exclure tout risque de contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement. À défaut d’une utilisation immédiate, les durées et conditions de conservation en cours d’utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur.
2.1. Seringues préremplies
Confirmer les conditions de conservation indiquées pour les différents types de seringues préremplies.
2.2. Seringues préremplies en plastique
Le vaccin sera reçu congelé entre −90 °C et −60 °C.
Lors de sa réception, le vaccin congelé peut être conservé entre −90 °C et −60 °C ou entre 2 °C et 8 °C.
12 mois en cas de conservation entre −90 °C et −60 °C.
Dans la limite de leur durée de conservation de 12 mois, les seringues préremplies décongelées (précédemment congelées) peuvent être conservées entre 2 °C et 8 °C pendant un maximum de 10 semaines.
2.2.1 Procédure de décongélation des seringues préremplies en plastique
Les seringues préremplies congelées fournies par lot de 10 doivent être décongelées dans l’emballage d’origine en étant placées entre 2 °C et 8 °C pendant 2 heures ou à température ambiante (jusqu’à 30 °C) pendant 60 minutes.
2.2.2. Seringues préremplies en plastique décongelées (précédemment congelées)
Peuvent être conservées et transportées pendant 10 semaines entre 2 °C et 8 °C dans la limite des 12 mois de conservation.
- Lorsque le vaccin est placé à une température de 2 °C à 8 °C pour être conservé, la nouvelle date de péremption doit être notée sur l’emballage extérieur et le vaccin doit être utilisé avant cette nouvelle date de péremption ou être éliminé. L’ancienne date de péremption doit être barrée.
- Si le vaccin est reçu à une température de 2 °C à 8 °C, il doit être conservé entre 2 °C et 8 °C. La date de péremption indiquée sur l’emballage extérieur doit alors avoir été mise à jour pour tenir compte de la nouvelle date de péremption correspondant à la conservation au réfrigérateur et l’ancienne date de péremption doit avoir été barrée.
Avant utilisation, les seringues préremplies décongelées peuvent être conservées pendant un maximum de 12 heures entre 8 °C et 30 °C et peuvent être manipulées dans des conditions d’éclairage intérieur.
Une fois décongelé, le vaccin ne doit pas être recongelé.
2.3. Gestion des écarts de température pendant la conservation au réfrigérateur
Les informations suivantes visent uniquement à orienter les professionnels de santé en cas d’un écart temporaire de température.
Si une seringue préremplie congelée a été sortie de la boîte et décongelée à température ambiante (jusqu’à 30 °C), elle ne doit pas être stockée mais doit être utilisée immédiatement.
Les données de stabilité indiquent que la seringue préremplie reste stable sur une durée allant jusqu’à 10 semaines lorsqu’elle est conservée à des températures de −2 °C à 2 °C, dans la limite des 10 semaines de conservation entre 2° C et 8 °C.
2.3.1. Seringues préremplies en verre
Le vaccin sera reçu et conservé entre 2 °C et 8 °C (au réfrigérateur uniquement).
8 mois en cas de conservation entre 2 °C et 8 °C.
Avant utilisation, les seringues préremplies peuvent être conservées pendant un maximum de 12 heures entre 8 °C et 30 °C et peuvent être manipulées dans des conditions d’éclairage intérieur.
3. Précautions particulières de conservation
3.1. Flacons et seringues préremplies en plastique
Conserver les flacons unidoses, les flacons multidoses et les seringues préremplies en plastique au congélateur entre -90 °C et -60 °C.
Seringues préremplies en verre Conserver les seringues préremplies en verre entre 2 °C et 8 °C. NE PAS CONGELER.
3.2. Flacons et seringues préremplies
Conserver le vaccin dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.
Durant la conservation, limiter autant que possible l’exposition à l’éclairage intérieur et éviter toute exposition à la lumière directe du soleil et aux rayons ultraviolets.
Manipulation
1. Instructions de manipulation avant utilisation
Comirnaty JN.1 doit être préparé par un professionnel de santé en respectant les règles d’asepsie pour préserver la stérilité de la solution préparée.
2. Instructions relatives aux flacons unidoses et multidoses
- Vérifier que le flacon est muni d’un couvercle en plastique gris et que le nom du produit est bien Comirnaty JN.1 30 microgrammes/dose dispersion injectable (12 ans et plus).
- Si un autre nom de produit est indiqué sur l’étiquette du flacon, veuillez vous reporter au Résumé des caractéristiques du produit correspondant à cette formulation.
- Si le flacon est conservé congelé, il doit être décongelé avant utilisation. Pour la décongélation, les flacons congelés doivent être placés à une température de 2 °C à 8 °C. Veiller à ce que les flacons soient totalement décongelés avant utilisation.
- Flacons unidoses : pour une boîte de 10 flacons unidoses, la décongélation pourra prendre 2 heures.
- Flacons multidoses : pour une boîte de 10 flacons multidoses, la décongélation pourra prendre 6 heures.
- Lorsque les flacons sont placés à une température de 2 °C à 8 °C pour être conservés, la date de péremption doit être actualisée sur l’emballage.
- Les flacons non ouverts peuvent être conservés pendant un maximum de 10 semaines entre 2 °C et 8 °C, sans dépasser la date de péremption imprimée (EXP).
- Les flacons congelés peuvent également être décongelés individuellement à une température allant jusqu’à 30 °C pendant 30 minutes.
- Avant utilisation, le flacon non ouvert peut être conservé pendant un maximum de 12 heures à des températures allant jusqu’à 30 °C. Les flacons décongelés peuvent être manipulés dans des conditions d’éclairage intérieur.
3. Préparation des doses de 0,3 mL
- Mélanger délicatement en retournant les flacons à 10 reprises avant utilisation. Ne pas secouer.
- Avant le mélange, la dispersion décongelée peut contenir des particules amorphes opaques de couleur blanche à blanc cassé.
- Après le mélange, le vaccin doit avoir l’aspect d’une dispersion de couleur blanche à blanc cassé, exempte de particules visibles. Ne pas utiliser le vaccin si la présence de particules ou une coloration anormale sont observées.
- Vérifier si le flacon est un flacon unidose ou un flacon multidose et suivre les instructions de manipulation correspondantes ci-dessous :
- Flacons unidoses
- Prélever une dose unique de 0,3 mL de vaccin.
- Jeter le flacon et la solution résiduelle.
- Flacons multidoses
- Les flacons multidoses contiennent 6 doses de 0,3 mL chacune.
- En utilisant une technique aseptique, nettoyer le bouchon du flacon à l’aide d’une compresse à usage unique imprégnée d’antiseptique.
- Prélever 0,3 mL de Comirnaty JN.1.
- Flacons unidoses
- Des aiguilles et/ou seringues à faible volume mort doivent être utilisées pour extraire 6 doses d’un flacon unique. La combinaison de l’aiguille et de la seringue doit avoir un volume mort ne dépassant pas 35 microlitres. Si des aiguilles et seringues classiques sont utilisées, le volume risque de ne pas être suffisant pour permettre l’extraction d’une sixième dose d’un flacon unique.
- Chaque dose doit contenir 0,3 mL de vaccin.
- Si la quantité de vaccin restant dans le flacon ne permet pas d’obtenir une dose complète de 0,3 mL, jeter le flacon et la solution résiduelle.
- Noter la date/l’heure correspondante sur le flacon multidose. Éliminer tout vaccin non utilisé dans les 12 heures suivant la première ponction.
4. Instructions relatives aux seringues préremplies
4.1. Seringues préremplies en plastique
- Les seringues préremplies congelées doivent être totalement décongelées avant utilisation.
- La boîte de 10 seringues préremplies peut être décongelée en étant placée à une température de 2 °C à 8 °C. La décongélation pourra prendre 2 heures.
- Il est également possible de décongeler la boîte de 10 seringues préremplies congelées en la plaçant à température ambiante (jusqu’à 30 °C) pendant 60 minutes.
- Si une seringue préremplie a été sortie de la boîte et décongelée à température ambiante (jusqu’à 30 °C), elle doit être utilisée immédiatement.
- Lorsque les seringues préremplies sont placées à une température de 2 °C à 8 °C pour être conservées, la date de péremption doit être actualisée sur l’emballage. Si elles sont reçues à une température de 2 °C à 8 °C, vérifier que la date de péremption a été mise à jour.
- Les seringues préremplies décongelées (précédemment congelées) peuvent être conservées pendant un maximum de 10 semaines entre 2 °C et 8 °C, sans dépasser la date de péremption imprimée (EXP). Une fois décongelé, le vaccin ne doit pas être recongelé.
- Avant utilisation, les seringues préremplies décongelées peuvent être conservées pendant un maximum de 12 heures entre 8 °C et 30 °C et peuvent être manipulées dans des conditions d’éclairage intérieur.
- Retirer le capuchon d’embout en le faisant tourner lentement dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Ne pas secouer. Fixer une aiguille adaptée pour l’injection intramusculaire et administrer le volume en totalité.
4.2. Seringues préremplies en verre
- Avant utilisation, les seringues préremplies peuvent être conservées pendant un maximum de 12 heures entre 8 °C et 30 °C et peuvent être manipulées dans des conditions d’éclairage intérieur.
- Retirer le capuchon d’embout en le faisant tourner lentement dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Ne pas secouer. Fixer une aiguille adaptée pour l’injection intramusculaire et administrer le volume en totalité.
5. Élimination
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Autres informations
Pour en savoir plus : site du fabricant Pfizer-BioNtech sur le vaccin Comirnaty.
1. Données de sécurité précliniques
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de toxicologie en administration répétée, et des fonctions de reproduction et de développement n’ont pas révélé de risque particulier pour l’Homme.
1.1. Toxicologie générale
Des rats exposés au vaccin Comirnaty par voie intramusculaire (3 injections de la dose humaine, à une semaine d’intervalle, conduisant à des niveaux d’exposition plus élevés chez le rat du fait des différences de poids corporel) ont présenté des œdèmes et érythèmes au site d’injection, des augmentations des globules blancs (notamment des polynucléaires basophiles et éosinophiles) caractéristiques d’une réponse inflammatoire, ainsi qu’une vacuolisation des hépatocytes de la région portale sans signe de lésion hépatique associé. Ces effets ont été réversibles.
1.2. Génotoxicité - cancérogénicité
Aucune étude de génotoxicité ou de cancérogénicité n’a été réalisée. Il n’est pas attendu que les composants du vaccin (lipides et ARNm) présentent un potentiel génotoxique.
1.3. Toxicité sur la reproduction
La toxicité sur les fonctions de reproduction et de développement a été évaluée chez le rat dans une étude de toxicologie combinée sur la fertilité et le développement, durant laquelle des rates ont été exposées au vaccin Comirnaty, par voie intramusculaire, avant l’accouplement et durant la gestation (4 injections de la dose humaine induisant des niveaux d’exposition plus élevés chez le rat du fait des différences de poids corporel), s’étalant depuis le jour 21 avant l’accouplement jusqu’au jour 20 de la gestation).
Une réponse en anticorps neutralisants dirigés contre le SARS-CoV-2 était présente avant accouplement jusqu’à la fin de l’étude, au jour 21 post-natal, et également chez les fœtus et chez la progéniture au 21ème jour post-natal.
Il n’a pas été observé d’effet lié au vaccin sur la fertilité des femelles, la gestation ou le développement de l’embryon/fœtus ou de la progéniture. Il n’y a pas de donnée disponible concernant le transfert placentaire du vaccin Comirnaty ou son excrétion dans le lait maternel.