COMIRNATY JN.1 3 µg ENFANT (6 MOIS-4 ANS)

Dernière mise à jour le 30/08/2024

Laboratoire : BioNTech Manufacturing GmbH

Indisponible

Ce vaccin va bientôt remplacer le vaccin PFIZER COMIRNATY-3 XBB.1.5 ENFANT (6 MOIS-4 ANS). Il inclut le variant adapté à l'épidémiologie actuelle.

Description

Vaccin à ARNm contre la covid 19, subvariant Omicron JN.1, 3 microgrammes. Autre nom : brétovaméran.

Forme et Présentation

Ce symbole indique que ce vaccin fait l'objet d'une surveillance supplémentaire. Cela permettra d'identifier rapidement de nouvelles informations de sécurité. Il est demandé aux professionnels de santé de signaler tout effet indésirable suspecté.

1. Généralités

Comirnaty JN.1 3 microgrammes/dose dispersion à diluer pour dispersion injectable.

Vaccin à ARNm contre la covid 19.

Dispersion à diluer pour dispersion injectable (stérile).

Le vaccin est une dispersion congelée de couleur blanche à blanc cassé (pH : 6,9 - 7,9).

2. Nature et contenu de l’emballage extérieur

2.1. Couvercle bordeaux (flacon de 10 doses)

  • 0,4 mL de dispersion à diluer dans un flacon multidose transparent de 2 mL (verre de type I) muni d’un bouchon (caoutchouc synthétique bromobutyle) et d’un couvercle amovible en plastique bordeaux avec opercule en aluminium. 
    Chaque flacon contient 10 doses (voir rubrique "Manipulation").
    Présentation : 10 flacons.

2.2. Couvercle jaune (flacon de 3 doses)

  • 0,48 mL de dispersion à diluer dans un flacon multidose transparent de 2 mL (verre de type I) muni d’un bouchon (caoutchouc synthétique bromobutyle) et d’un couvercle amovible en plastique jaune avec opercule en aluminium. Chaque flacon contient 3 doses (voir rubrique "Manipulation").
    Présentation : 10 flacons.

Résumé des présentations en flacon

Couleur couvercle Présentations Ages
Bordeaux 0,4 mL de dispersion à diluer dans un flacon multidose transparent de 2 mL 6 mois à 4 ans
Jaune 0,48 mL de dispersion à diluer dans un flacon multidose transparent de 2 mL 6 mois à 4 ans
Orange 1,3 mL de dispersion à diluer dans un flacon multidose transparent de 2 mL 5 à 11 ans
Bleu Flacon uni ou multidose transparent de 2 mL - Ne pas diluer 5 à 11 ans
Gris Flacon uni ou multidose transparent de 2 mL - Ne pas diluer 12 ans et plus

Seul « Comirnaty JN.1 30 microgrammes/dose dispersion injectable » propose une présentation en seringue préremplie.

Composition

1. Antigène

Capture d’écran 2024-08-26 à 07.51.48.png

Le brétovaméran est un ARN messager (ARNm) simple brin à coiffe en 5’ produit à l’aide d’une transcription in vitro sans cellule à partir des matrices d’ADN correspondantes et codant pour la protéine Spike (S) virale du SARS-CoV-2 (Omicron JN.1).

2. Excipients

  • ((4-hydroxybutyl)azanediyl)bis(hexane-6,1-diyl)bis(2-hexyldécanoate) (ALC-0315)
  • 2-[(polyéthylène glycol)-2000]-N,N-ditétradécylacétamide (ALC-0159)
  • 1,2-Distéaroyl-sn-glycéro-3-phosphocholine (DSPC)
  • Cholestérol
  • Trométamol
  • Chlorhydrate de trométamol
  • Saccharose
  • Eau pour préparations injectables

Indications

Comirnaty JN.1 3 microgrammes/dose dispersion à diluer pour dispersion injectable est indiqué pour l’immunisation active pour la prévention de la covid 19 causée par le SARS-CoV-2, chez les nourrissons et les enfants âgés de 6 mois à 4 ans.

L’utilisation de ce vaccin doit être conforme aux recommandations officielles.

Posologie

1. Nourrissons et enfants âgés de 6 mois à 4 ans qui n’ont pas encore reçu de primo-vaccination complète contre la covid 19 et n'ont pas d'antécédent d'infectionpar le SARS-CoV-2

Comirnaty JN.1 3 microgrammes/dose doit être administré par voie intramusculaire, après dilution, selon un schéma de primo-vaccination en 3 doses. Il est recommandé d’administrer la seconde dose 3 semaines après la première dose, puis d’administrer la troisième dose au moins 8 semaines après la
seconde dose (voir rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et"Pharmacodynamie").

Si l’enfant atteint l’âge de 5 ans entre les doses du schéma de primo-vaccination, il/elle devra recevoir la même dose de 3 microgrammes pour compléter le schéma de primo-vaccination.

2. Nourrissons et enfants âgés de 6 mois à 4 ans qui ont déjà reçu une primo-vaccination complète contre la covid 19 ou qui ont pas d'antécédent d'infectionpar le SARS-CoV-2

Comirnaty JN.1 3 microgrammes/dose doit être administré par voie intramusculaire, après dilution, en une dose unique chez les nourrissons et les enfants âgés de 6 mois à 4 ans.

Chez les personnes qui ont déjà reçu un vaccin contre la covid 19, Comirnaty JN.1 doit être administré au moins 3 mois après la dose la plus récente d’un vaccin contre la covid 19.

3. Enfants sévèrement immunodéprimés âgés de 6 mois à 4 ans

Des doses supplémentaires peuvent être administrées chez les personnes sévèrement immunodéprimées, conformément aux recommandations nationales (voir rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

4. Interchangeabilité

Pour la primo-vaccination, il est possible d’utiliser Comirnaty, Comirnaty Original/Omicron BA.4‑5, Comirnaty Omicron XBB.1.5 ou Comirnaty JN.1 (ou une combinaison des différents vaccins), mais le nombre total de doses nécessaires à la primo-vaccination ne doit pas être dépassé. Le schéma de primo-vaccination ne doit être administré qu’une seule fois.

L’interchangeabilité de Comirnaty avec les vaccins contre la covid 19 des autres fabricants n’a pas été établie.

5. Population pédiatrique

Des formulations pédiatriques sont disponibles pour les enfants âgés de 5 à 11 ans. Pour plus de précisions, veuillez vous reporter au Résumé des caractéristiques du produit de ces autres formulations.

La sécurité et l’efficacité du vaccin chez les nourrissons âgés de moins de 6 mois n’ont pas encore été établies.

Mode d'administration

Comirnaty JN.1 3 microgrammes/dose dispersion à diluer pour dispersion injectable doit être administré par voie intramusculaire après dilution (voir rubrique "Manipulation").

Couvercle bordeaux (flacon de 10 doses)

Après dilution, les flacons de Comirnaty JN.1 avec un couvercle bordeaux contiennent 10 doses de 0,2 mL de vaccin. Pour extraire 10 doses d’un flacon unique, des aiguilles et/ou seringues à faible volume mort doivent être utilisées. La combinaison de l’aiguille et de la seringue doit avoir un volume mort ne dépassant pas 35 microlitres. Si des aiguilles et seringues classiques sont utilisées, le volume risque de ne pas être suffisant pour permettre l’extraction de 10 doses d’un flacon unique.

Indépendamment du type de seringue et d’aiguille :

  • Chaque dose doit contenir 0,2 mL de vaccin.
  • Si la quantité de vaccin restant dans le flacon ne permet pas d’obtenir une dose complète de 0,2 mL, jeter le flacon et la solution résiduelle.
  • Ne pas regrouper les résidus de solution provenant de plusieurs flacons.

Couvercle jaune (flacon de 3 doses)

Après dilution, les flacons de Comirnaty JN.1 avec un couvercle jaune contiennent 3 doses de 0,3 mL de vaccin. Des aiguilles et seringues classiques peuvent être utilisées pour extraire les 3 doses d’un flacon unique. Indépendamment du type de seringue et d’aiguille :

  • Chaque dose doit contenir 0,3 mL de vaccin.
  • Si la quantité de vaccin restant dans le flacon ne permet pas d’obtenir une dose complète de 0,3 mL, jeter le flacon et la solution résiduelle.
  • Ne pas regrouper les résidus de solution provenant de plusieurs flacons.

Chez les nourrissons âgés de 6 à moins de 12 mois, il est recommandé d’effectuer l’injection dans la face antérolatérale de la cuisse. Chez les enfants âgés de 1 an et plus, il est recommandé d’effectuer l’injection dans la face antérolatérale de la cuisse ou dans le muscle deltoïde.

Ne pas injecter le vaccin par voie intraveineuse, sous-cutanée ou intradermique.

Le vaccin ne doit pas être mélangé dans la même seringue avec d’autres vaccins ou médicaments.

Pour les précautions à prendre avant l’administration du vaccin, voir rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi".

Pour les instructions concernant la décongélation, la manipulation et l’élimination du vaccin, voir la rubrique "Manipulation".

Précisions de la Haute Autorité de santé (HAS).

La HAS souligne que la vaccination par voie intramusculaire (IM) est possible chez les patients sous anticoagulants avec un INR* dans la cible thérapeutique, à condition de respecter certaines précautions :

  • recourir à une aiguille de petit calibre,
  • exercer une pression ferme au point d’injection sans masser ni frotter pendant au moins 2 minutes,
  • informer du risque d’hématome.

Pour les personnes présentant un trouble de l’hémostase, la vaccination par voie IM pourra être réalisée dans les mêmes conditions si, de l’avis du médecin référent, l’intérêt de la vaccination l’emporte sur le risque.

Il ne faut pas pratiquer d’injection par voie sous-cutanée chez les patients sous anticoagulants et chez les patients présentant un trouble de l’hémostase, car cette voie pourrait exacerber la réactogénicité locale et l’immunogénicité induite n’a pas été évaluée pour cette voie d'administration.

* L'INR (International Normalized Ratio) est une valeur obtenue à partir de dosages biologiques et qui indique que l'effet anticoagulant obtenu correspond bien à celui qui est souhaité).

Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique "Composition".

Selon le Décret n° 2021-1059 du 7 août 2021, modifié par le Décret n° 2021-1413 du 29 octobre 2021, les cas de contre-indication médicale faisant obstacle à la vaccination contre la covid 19 sont les suivants.

1° Contre-indications inscrites dans le résumé des caractéristiques du produit

  • Antécédent d’allergie documentée (avis allergologue) à un des composants du vaccin en particulier polyéthylène-glycols et par risque d’allergie croisée aux polysorbates.
  • Réaction anaphylaxique au moins de grade 2 (atteinte au moins de 2 organes) à une première injection d’un vaccin contre la covid posée après expertise allergologique.
  • Personnes ayant déjà présenté des épisodes de syndrome de fuite capillaire (contre-indication commune au vaccin Vaxzevria et au vaccin Janssen).
  • Personnes qui ont présenté un syndrome thrombotique et thrombocytopénique (STT) suite à la vaccination par Vaxzevria.

2° Recommandation médicale de ne pas initier une vaccination (première dose)

3° Une recommandation établie après concertation médicale pluridisciplinaire de ne pas effectuer la seconde dose de vaccin suite à la survenue d'un effet indésirable d'intensité sévère ou grave attribué à la première dose de vaccin signalé au système de pharmacovigilance (par exemple : la survenue de myocardite, de syndrome de Guillain-Barré…).

4° Une recommandation établie par un Centre de Référence Maladies Rares (CRMR) ou un Centre de Compétence Maladies Rares (CCMR) après concertation médicale pluridisciplinaire (avis collégial) de ne pas initier la vaccination contre la covid 19.

5° Situations de contre-indication temporaire à la vaccination contre la covid 19

  • Traitement par anticorps monoclonaux anti-SARS-CoV-2.
  • Myocardites ou péricardites d’étiologie non liée à une infection par SARS-CoV-2, survenues antérieurement à la vaccination et toujours évolutives.

La procédure à suivre en cas de contre-indication à la vaccination contre la covid 19 est indiquée sur le site de l'assurance maladie. Le certificat de contre-indication (cerfa n° 16183*02) peut être délivré par tout médecin, généraliste ou spécialiste, inscrit à l'Ordre. Il permet de déroger à l'obligation vaccinale professionnelle.

Mises en garde et précautions d'emploi

1. Traçabilité

Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.

2. Recommandations générales

2.1. Hypersensibilité et anaphylaxie

Des cas d’anaphylaxie ont été rapportés. Il convient de toujours disposer d’un traitement médical approprié et de surveiller le sujet vacciné en cas de survenue d’une réaction anaphylactique suite à l’administration du vaccin.

Il est recommandé de surveiller attentivement les sujets vaccinés pendant au moins 15 minutes après la vaccination. Aucune dose supplémentaire du vaccin ne doit être administrée chez les personnes ayant présenté une réaction anaphylactique après une précédente dose de Comirnaty.

Recommandations de la Haute Autorité de santé, de la Société de pathologie infectieuse de langue française et de la Fédération française d'allergologie

La vaccination est contre-indiquée aux personnes ayant des antécédents d’hypersensibilité à l’un des composants du vaccin, en particulier au polyéthylène glycol (PEG), ou qui ont un antécédent d’allergie au polysorbate ou à la trométhamine (TRIS, trométamol) car il existe un risque d’allergie croisée avec le PEG contenu dans le vaccin. Le PEG est le constituant du macrogol et est présent dans différents médicaments parentéraux. On peut également le trouver dans l'enrobage de nombreux traitements (antibiotiques et AINS en particulier) ; dans la situation d’une réaction à ces traitements, l'allergène est exceptionnellement le PEG.

Au vu des données rassurantes depuis le lancement de la campagne à l’échelle mondiale, la Fédération française d'allergologie a recommandé que les antécédents d’allergie ou d’anaphylaxie ne constituent pas une contre-indication systématique à cette vaccination. La conduite à tenir devrait tenir compte de la description de l’allergie, de la substance en cause ou potentiellement en cause et des conclusions d’un éventuel bilan allergologique :

  • anaphylaxie prouvée au PEG, au polysorbate ou à la trométhamine : pas de vaccination par un vaccin à ARNm (utiliser le vaccin d'AstraZeneca si possible) ;
  • antécédent d’anaphylaxie à un traitement contenant du PEG, du polysorbate ou de la trométhamine, et bilan allergologique d’imputabilité non fait : vaccination différée en attendant le bilan allergologique, sauf vaccination particulièrement nécessaire ;
  • antécédent de réaction immédiate sans signe de gravité à un médicament ou une autre substance dont l’enrobage contient du polysorbate (par exemple urticaire isolée ou œdème du visage sans œdème laryngé après une prise de Ciflox®) : vaccination puis surveillance prolongée (30 minutes) ;
  • antécédent de réaction d’allure allergique tardive (survenant au-delà de deux heures) au PEG, au polysorbate, à la trométhamine ou à une autre substance : vaccination et surveillance « standard » (15 minutes) ;
  • antécédent d’anaphylaxie à un médicament connu avec identification de l'allergène (différent du PEG ou du polysorbate) après bilan allergologique : vaccination puis surveillance prolongée (30 minutes).

En pratique, l'administration d’un vaccin à ARNm doit avoir lieu dans une structure capable de prendre en charge une réaction d’hypersensibilité immédiate grave. Toutes les personnes vaccinées doivent être observées pendant 15 minutes (ou plus selon les antécédents). En cas de réaction allergique grave ou immédiate après la 1ère dose du vaccin, la deuxième est contre-indiquée.

Voir également les rubriques "Composition", "Contre-indications" et "Effets indésirables".

2.2. Myocardite et péricardite

Il existe un risque accru de myocardite et de péricardite après vaccination par Comirnaty. Ces pathologies peuvent se développer en l’espace de quelques jours seulement après la vaccination et sont survenues principalement dans les 14 jours. Elles ont été observées plus souvent après la seconde vaccination, et plus souvent chez des hommes plus jeunes (voir rubrique "Effets indésirables"). Les données disponibles indiquent que la plupart des cas se sont résolus. Certains cas ont nécessité un soin médical intensif et des cas d’issue fatale ont été observés.

Les professionnels de santé doivent être attentifs aux signes et symptômes de myocardite et de péricardite. Les sujets vaccinés (parents ou aidants inclus) doivent être informés qu'ils doivent immédiatement consulter un médecin s'ils développent des symptômes révélateurs d'une myocardite ou d'une péricardite, tels que des douleurs thoraciques (aiguës et persistantes), un essoufflement ou des palpitations après la vaccination.

Les professionnels de santé doivent consulter les recommandations et/ou des spécialistes pour diagnostiquer et traiter cette affection.

2.3. Réactions liées à l’anxiété

Des réactions liées à l’anxiété, dont des réactions vasovagales (syncope), une hyperventilation ou des réactions liées au stress (sensation vertigineuse, palpitations, augmentation de la fréquence cardiaque, modifications de la pression artérielle, paresthésie, hypoesthésie et transpiration, par exemple) peuvent survenir lors de l’acte vaccinal. Les réactions liées au stress sont transitoires et disparaissent spontanément. Les personnes doivent être informées qu’elles doivent consulter le médecin vaccinateur si elles développent de tels symptômes. Il est important que des précautions soient prises afin d’éviter
toute blessure en cas d’évanouissement.

2.4. Affections concomitantes

La vaccination doit être reportée chez les personnes présentant une affection fébrile sévère aiguë ou une infection aiguë. La présence d’une infection mineure et/ou d’une fièvre peu élevée ne doit pas retarder la vaccination.

2.5. Thrombopénie et troubles de la coagulation

Comme pour les autres injections intramusculaires, le vaccin devra être administré avec prudence chez les personnes recevant un traitement anticoagulant ou présentant une thrombopénie ou tout autre trouble de la coagulation (hémophilie, par exemple) car un saignement ou une ecchymose peut survenir après administration intramusculaire chez ces personnes.

2.6. Personnes immunodéprimées

L’efficacité et la sécurité du vaccin n’ont pas été évaluées chez les sujets immunodéprimés, y compris ceux recevant un traitement immunosuppresseur. L’efficacité de Comirnaty JN.1 peut être diminuée chez les sujets immunodéprimés.

2.7. Durée de protection

La durée de protection conférée par le vaccin n’est pas établie et est toujours en cours d’évaluation dans les essais cliniques.

2.8. Limites de l’efficacité du vaccin

Comme avec tout vaccin, il est possible que les personnes vaccinées par Comirnaty JN.1 ne soient pas toutes protégées. Un délai de 7 jours après la vaccination peut être nécessaire avant que les personnes vaccinées soient protégées de façon optimale.

Interactions

Aucune étude d’interaction n’a été réalisée.
L’administration concomitante de Comirnaty JN.1 avec d’autres vaccins n’a pas été étudiée.

Haute Autorité de santé : il n'est pas nécessaire de respecter un intervalle de 15 jours avant ou après l'administration d'un vaccin anti-covid pour administrer un autre vaccin. Le vaccin anti-covid peut être administré en même temps qu'un autre vaccin ou à n'importe quel intervalle.

Fertilité

Comirnaty JN.1 3 microgrammes/dose dispersion à diluer pour dispersion injectable n’est pas destiné à être utilisé chez les personnes âgées de plus de 5 ans.

Pour plus de précisions sur l’utilisation du vaccin chez les personnes âgées de plus de 5 ans, veuillez vous reporter au Résumé des caractéristiques du produit des autres formulations.

Grossesse

Comirnaty JN.1 3 microgrammes/dose dispersion à diluer pour dispersion injectable n’est pas destiné à être utilisé chez les personnes âgées de plus de 5 ans.

Pour plus de précisions sur l’utilisation du vaccin chez les personnes âgées de plus de 5 ans, veuillez vous reporter au Résumé des caractéristiques du produit des autres formulations.

Allaitement

Comirnaty JN.1 3 microgrammes/dose dispersion à diluer pour dispersion injectable n’est pas destiné à être utilisé chez les personnes âgées de plus de 5 ans.

Pour plus de précisions sur l’utilisation du vaccin chez les personnes âgées de plus de 5 ans, veuillez vous reporter au Résumé des caractéristiques du produit des autres formulations.

Effets indésirables

1. Résumé du profil de sécurité

La sécurité de Comirnaty JN.1 est extrapolée à partir des données de sécurité relatives aux précédents vaccins Comirnaty.

1.1. Comirnaty

Nourrissons âgés de 6 à 23 mois – après 3 doses

Dans une analyse de l’étude 3 (phase 2/3), 2 176 nourrissons (1 458 ayant reçu le vaccin Comirnaty 3 microgrammes initialement approuvé et 718 ayant reçu le placebo) étaient âgés de 6 à 23 mois. D’après les données de la période de suivi en aveugle, contrôlé contre placebo, jusqu’à la date limite
du 28 février 2023, 720 nourrissons âgés de 6 à 23 mois ayant reçu les 3 doses du schéma de primo-vaccination (483 vaccinés par Comirnaty 3 microgrammes et 237 ayant reçu le placebo) ont été suivis pendant une durée médiane de 1,7 mois après la troisième dose.

Les effets indésirables les plus fréquents, chez les nourrissons âgés de 6 à 23 mois ayant reçu une dose quelconque du schéma de primo-vaccination, étaient une irritabilité (> 60 %), une somnolence (> 40 %), une diminution de l’appétit (> 30 %), une sensibilité au site d’injection (> 20 %), une rougeur au site d’injection et une fièvre (> 10 %).

Enfants âgés de 2 à 4 ans – après 3 doses

Dans une analyse de l’étude 3 (phase 2/3), 3 541 enfants (2 368 vaccinés par Comirnaty 3 microgrammes et 1 173 ayant reçu le placebo) étaient âgés de 2 à 4 ans. D’après les données de la période de suivi en aveugle, contrôlé contre placebo, jusqu’à la date limite du 28 février 2023, 1 268 enfants âgés de 2 à 4 ans ayant reçu les 3 doses du schéma de primo-vaccination (863 vaccinés par Comirnaty 3 microgrammes et 405 ayant reçu le placebo) ont été suivis pendant une durée médiane de 2,2 mois après la troisième dose.

Les effets indésirables les plus fréquents, chez les enfants âgés de 2 à 4 ans ayant reçu une dose quelconque du schéma de primo-vaccination, étaient une douleur au site d’injection et une fatigue (> 40 %), une rougeur au site d’injection et une fièvre (> 10 %).

Enfants âgés de 5 à 11 ans (c.-à-d. de 5 à moins de 12 ans) – après 2 doses

Durant l’étude 3, un total de 3 109 enfants âgés de 5 à 11 ans ont reçu au moins 1 dose de Comirnaty 10 microgrammes et un total de 1 538 enfants âgés de 5 à 11 ans ont reçu un placebo. Au moment de l’analyse de l’étude 3 de phase 2/3 portant sur les données recueillies jusqu’à la date limite du 20 mai 2022, 2 206 enfants (1 481 vaccinés par Comirnaty 10 microgrammes et 725 ayant reçu le placebo) avaient été suivis pendant ≥ 4 mois après la deuxième dose durant la phase de suivi en aveugle contrôlée contre placebo. L’évaluation de la sécurité dans l’étude 3 est toujours en cours.

Le profil de sécurité global de Comirnaty chez les participants de 5 à 11 ans a été similaire à celui observé chez les participants âgés de 16 ans et plus. Les effets indésirables les plus fréquents chez les enfants âgés de 5 à 11 ans ayant reçu 2 doses étaient une douleur au site d’injection (> 80 %), une fatigue (> 50 %), des céphalées (> 30 %), une rougeur et un gonflement au site d’injection (≥ 20 %), des myalgies, des frissons et une diarrhée (> 10 %).

Enfants âgés de 5 à 11 ans (c.-à-d. de 5 à moins de 12 ans) – après la dose de rappel

Un sous-groupe des participants de l’étude 3, constitué de 2 408 enfants âgés de 5 à 11 ans, a reçu une dose de rappel de Comirnaty 10 microgrammes au moins 5 mois (intervalle : 5,3 à 19,4 mois) après un schéma de primo-vaccination complet. L’analyse du sous-groupe de l’étude 3 de phase 2/3 porte sur les données recueillies jusqu’à la date limite de prise en compte, le 28 février 2023 (durée de suivi médiane de 6,4 mois).

Le profil de sécurité global de la dose de rappel a été similaire à celui observé après le schéma de primo-vaccination. Les effets indésirables les plus fréquents chez les enfants âgés de 5 à 11 ans après la dose de rappel étaient une douleur au site d’injection (> 60 %), une fatigue (> 30 %), des céphalées (> 20 %), des myalgies, des frissons, une rougeur et un gonflement au site d’injection (> 10 %).

Adolescents âgés de 12 à 15 ans – après 2 doses

Dans une analyse du suivi à long terme de la sécurité dans l’étude 2, 2 260 adolescents (1 131 vaccinés par Comirnaty et 1 129 ayant reçu le placebo) étaient âgés de 12 à 15 ans. Parmi ces derniers, 1 559 adolescents (786 vaccinés par Comirnaty et 773 ayant reçu le placebo) ont été suivis pendant
≥ 4 mois après avoir reçu la seconde dose.

Le profil de sécurité global de Comirnaty chez les adolescents de 12 à 15 ans a été similaire à celui observé chez les participants âgés de 16 ans et plus. Les effets indésirables les plus fréquents, chez les adolescents de 12 à 15 ans ayant reçu 2 doses, étaient une douleur au site d’injection (> 90 %), une
fatigue et des céphalées (> 70 %), des myalgies et des frissons (> 40 %), des arthralgies et une fièvre (> 20 %).

Participants âgés de 16 ans et plus – après 2 doses

Durant l’étude 2, un total de 22 026 participants âgés de 16 ans et plus ont reçu au moins 1 dose de Comirnaty 30 microgrammes et un total de 22 021 participants âgés de 16 ans et plus ont reçu un placebo (dont 138 et 145 adolescents de 16 ou 17 ans, dans les groupes vaccin et placebo respectivement). Un total de 20 519 participants âgés de 16 ans et plus ont reçu 2 doses de Comirnaty.

Au moment de l’analyse de l’étude 2, à la date du 13 mars 2021 où les données ont cessé d’être prises en compte concernant les participants suivis en double aveugle, contrôlés contre placebo jusqu’à la date de levée de l’aveugle, un total de 25 651 (58,2 %) participants (13 031 vaccinés par Comirnaty et 12 620 ayant reçu le placebo) âgés de 16 ans et plus ont été suivis pendant ≥ 4 mois après la seconde dose. Parmi ces derniers, un total de 15 111 participants (7 704 vaccinés par Comirnaty et 7 407 ayant reçu le placebo) étaient âgés de 16 à 55 ans et un total de 10 540 (5 327 vaccinés par Comirnaty et 5 213 ayant reçu le placebo) étaient âgés de 56 ans et plus.

Les effets indésirables les plus fréquents, chez les participants âgés de 16 ans et plus ayant reçu 2 doses, étaient une douleur au site d’injection (> 80 %), une fatigue (> 60 %), des céphalées (> 50 %), des myalgies (> 40 %) et des frissons (> 30 %), des arthralgies (> 20 %), une fièvre et un gonflement
au site d’injection (> 10 %). Ces effets ont été généralement d’intensité légère ou modérée et se sont résolus en quelques jours après la vaccination. Une moindre fréquence de la réactogénicité a été observée chez les sujets les plus âgés.

Le profil de sécurité chez les 545 participants âgés de 16 ans et plus ayant reçu Comirnaty et séropositifs au SARS-CoV-2 à l’inclusion était identique à celui observé dans le reste de la population.

Participants âgés de 12 ans et plus – après la dose de rappel

Un sous-groupe des participants de l’étude 2 de phase 2/3, constitué de 306 adultes âgés de 18 à 55 ans ayant reçu les 2 doses du schéma de primo-vaccination par Comirnaty, a reçu une dose de rappel de Comirnaty 6 mois environ (intervalle : 4,8 à 8,0 mois) après la deuxième dose. Globalement, à la date
de l’analyse des données (22 novembre 2021), la durée médiane de suivi des participants ayant reçu une dose de rappel était de 8,3 mois (intervalle : 1,1 à 8,5 mois) et 301 participants avaient été suivis pendant ≥ 6 mois après la dose de rappel.

Le profil de sécurité global de la dose de rappel a été similaire à celui observé après les 2 premières doses. Les effets indésirables les plus fréquents, chez les participants âgés de 18 à 55 ans, étaient une douleur au site d’injection (> 80 %), une fatigue (> 60 %), des céphalées (> 40 %), des myalgies (> 30 %), des frissons et des arthralgies (> 20 %).

Dans l’étude 4, une étude contrôlée contre placebo portant sur la dose de rappel, des participants âgés de 16 ans et plus recrutés dans l’étude 2 ont reçu une dose de rappel de Comirnaty (5 081 participants) ou un placebo (5 044 participants) au moins 6 mois après la deuxième dose de Comirnaty. Globalement, à la date de l’analyse des données (8 février 2022), la durée médiane de suivi des participants ayant reçu une dose de rappel était de 2,8 mois (intervalle : 0,3 à 7,5 mois) après la dose de rappel pendant la phase de suivi en aveugle contrôlée contre placebo. Parmi ces derniers, 1 281 participants (895 vaccinés par Comirnaty et 386 ayant reçu le placebo) ont été suivis pendant ≥ 4 mois après la dose de rappel. Aucun nouvel effet indésirable de Comirnaty n’a été identifié.

Un sous-groupe des participants de l’étude 2 de phase 2/3, constitué de 825 adolescents âgés de 12 à 15 ans ayant reçu les 2 doses du schéma de primo-vaccination par Comirnaty, a reçu une dose de rappel de Comirnaty 11,2 mois environ (intervalle : 6,3 à 20,1 mois) après la deuxième dose. Globalement, d’après les données recueillies jusqu’à la date de l’analyse (3 novembre 2022), la durée médiane de suivi des participants ayant reçu une dose de rappel était de 9,5 mois (intervalle : 1,5 à 10,7 mois). Aucun nouvel effet indésirable de Comirnaty n’a été identifié.

Dose de rappel après une primo-vaccination par un autre vaccin autorisé contre la covid 19.

Dans 5 études indépendantes sur l’utilisation d’une dose de rappel de Comirnaty chez des personnes qui avaient reçu une primo-vaccination complète par un autre vaccin autorisé contre la covid 19 (dose de rappel hétérologue), aucun nouveau problème de sécurité n’a été identifié (voir rubrique "Pharmacodynamie").

1.2. Version de Comirnaty adaptée à Omicron

Nourrissons âgés de 6 à 23 mois – après une dose de rappel (quatrième dose)

Dans un sous-groupe de l’étude 6 (phase 3), 39 participants âgés de 6 à 23 mois qui avaient déjà reçu 3 doses de Comirnaty ont reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4‑5 (1,5/1,5 microgrammes) 2,1 à 8,6 mois après avoir reçu la troisième dose. Pour les participants ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4‑5, la durée de suivi médiane a été d’au moins 1,7 mois.

Le profil de sécurité global de la dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4‑5 a été similaire à celui observé après 3 doses. Les effets indésirables les plus fréquents, chez les participants âgés de 6 à 23 mois, étaient une irritabilité (> 20 %), une diminution de l’appétit (> 10 %) et une somnolence (> 10 %).

Enfants âgés de 2 à 4 ans – après une dose de rappel (quatrième dose)

Dans un sous-groupe de l’étude 6 (phase 3), 124 participants âgés de 2 à 4 ans qui avaient déjà reçu 3 doses de Comirnaty ont reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4‑5 (1,5/1,5 microgrammes) 2,2 à 8,6 mois après avoir reçu la troisième dose. Pour les participants ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4‑5, la durée de suivi médiane a été d’au moins 1,8 mois.

Le profil de sécurité global de la dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4‑5 a été similaire à celui observé après 3 doses. Les effets indésirables les plus fréquents, chez les participants âgés de 2 à 4 ans, étaient une douleur au site d’injection (> 30 %) et une fatigue (> 20 %).

Enfants âgés de 5 à 11 ans (c.-à-d. de 5 à moins de 12 ans) – après une dose de rappel (quatrième dose)

Dans un sous-groupe de l’étude 6 (phase 3), 113 participants âgés de 5 à 11 ans qui avaient déjà reçu 3 doses de Comirnaty ont reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4‑5 (5/5 microgrammes) 2,6 à 8,5 mois après avoir reçu la troisième dose. Pour les participants ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4‑5, la durée de suivi médiane a été d’au moins 1,6 mois.

Le profil de sécurité global de la dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4‑5 a été similaire à celui observé après 3 doses. Les effets indésirables les plus fréquents, chez les participants âgés de 5 à 11 ans, étaient une douleur au site d’injection (> 60 %), une fatigue (> 40 %), des céphalées (> 20 %) et des myalgies (> 10 %).

Participants âgés de 12 ans et plus – après une dose de rappel de Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 (quatrième dose)

Dans un sous-groupe de l’étude 5 (phase 2/3), 107 participants âgés de 12 à 17 ans, 313 participants âgés de 18 à 55 ans et 306 participants âgés de 56 ans et plus qui avaient déjà reçu 3 doses de Comirnaty ont reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4‑5 (15/15 microgrammes) 5,4 à 16,9 mois après avoir reçu la troisième dose. Pour les participants ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4‑5, la durée de suivi médiane a été d’au moins 1,5 mois.

Le profil de sécurité global de la dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4‑5 a été similaire à celui observé après 3 doses. Les effets indésirables les plus fréquents, chez les participants âgés de 12 ans et plus, étaient une douleur au site d’injection (> 60 %), une fatigue (> 50 %), des céphalées (> 40 %), des myalgies (> 20 %), des frissons (> 10 %) et des arthralgies (> 10 %).

Tableau récapitulatif des effets indésirables observés dans les études cliniques sur Comirnaty et Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 et dans le cadre de la surveillance de Comirnaty après l’autorisation chez les personnes âgées de 6 mois et plus.

Les effets indésirables observés au cours des études cliniques sont présentés ci‑dessous par catégories de fréquence, définies comme suit : 

  • très fréquent (≥ 1/10), 
  • fréquent (≥ 1/100, < 1/10), 
  • peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), 
  • rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), 
  • très rare (< 1/10 000), 
  • fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
1.2.1. Effets indésirables observés au cours des essais cliniques de Comirnaty et Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 et dans le cadre de la surveillance de Comirnaty après l’autorisation chez les personnes âgées de 6 mois et plus

Affections hématologiques et du système lymphatique

  • Fréquent : lymphadénopathie a.

Affections du système immunitaire

  • Peu fréquent : réactions d'hypersensibilité (par exemple éruption, prurit, urticaire b, angio-oedème b).
  • Indéterminée : anaphylaxie.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

  • Peu fréquent : diminution de l'appétit.

Affections psychiatriques

  • Très fréquent : irritabilité K.
  • Peu fréquent : insomnie.

Affections du système nerveux

  • Très fréquent : céphalées, somnolence K.
  • Peu fréquent : sensations vertigineuses d, léthargie.
  • Rare : paralysie faciale périphérique aiguë c
  • Indéterminée : paresthésie d, hypoesthésie d.

Affections cardiaques

  • Très rare : myocardite d et péricardite d.

Affections gastro-intestinales

  • Très fréquent : diarrhée d.
  • Fréquent : nausées, vomissements d.

Trouble de la peau et du tissu sous-cutané

  • Peu fréquent : hyperhidrose ; sueurs nocturnes.
  • Indéterminée : Érythème polymorphe d.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

  • Très fréquent : arthralgies, myalgies.
  • Peu fréquent : douleurs des extrémités e.

Affections des organes de reproduction et du sein

  • Indéterminée : saignements menstruels importants l.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

  • Très fréquent : douleur au site d’injection ; sensibilité au site d’injection k ; fatigue ; frissons ; fièvre f ; gonflement au site d’injection.
  • Fréquent : rougeur au site d'injection h.
  • Peu fréquent : fatigue, malaise, prurit au site d'injection.
  • Indéterminée : gonflement étendu du membre vacciné d, gonflement du visage g.
a Chez les participants âgés de 5 ans et plus, une fréquence plus élevée de la lymphadénopathie a été rapportée après la dose de rappel (≤ 2,8 %) qu’après les doses de primo-vaccination (≤ 0,9 %).
b La fréquence dans laquelle l’angio-œdème a été classés est « rare » ;
c Sur la période de suivi de la sécurité de l’essai clinique jusqu’au 14 novembre 2020, une paralysie faciale périphérique aiguë (paralysie de Bell) a été rapportée chez quatre participants dans le groupe vaccin à ARNm contre la covid19. La paralysie faciale est apparue le jour 37 après la première dose (ce participant n’a pas reçu la dose 2) et les jours 3, 9 et 48 après la dose 2. Aucun cas de paralysie faciale périphérique aiguë (paralysie de Bell) n’a été rapporté dans le groupe placebo ;
d Effet indésirable déterminé après autorisation ;
e Fait référence au bras dans lequel le vaccin a été administré ;
f Une fréquence plus élevée de fièvre a été observée après la deuxième dosepar rapport à la première dose ;
g Des cas de gonflement du visage chez les personnes vaccinées ayant reçu des injections de produits de comblement dermique ont été signalés lors de la phase post-commercialisation ;
h La rougeur au site d’injection est survenue plus fréquemment (très fréquente) chez les participants âgés de 6 mois à 11 ans.
i. La fréquence dans laquelle le rash a été classé est « fréquent » chez les participants âgés de 6 à 23 mois.
j. La fréquence dans laquelle la diminution de l’appétit a été classée est « très fréquent » chez les participants âgés de 6 à 23 mois.
k. L’irritabilité, la sensibilité au site d’injection et la somnolence concernent uniquement les participants âgés de 6 à 23 mois.
l. La plupart des cas se sont révélés de nature non grave et temporaire.
1.2.2. Description de certains effets indésirables

Myocardite et péricardite

Le risque accru de myocardite après vaccination par Comirnaty est plus élevé chez les hommes plus jeunes (voir rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

L’excès de risque chez les hommes plus jeunes après la seconde dose de Comirnaty a été évalué dans le cadre de deux grandes études pharmaco-épidémiologiques européennes. Une étude a montré qu’au cours d’une période de 7 jours suivant la seconde dose, on comptait environ 0,265 (IC à 95 %: 0,255 - 0,275) cas supplémentaire de myocardite chez les hommes âgés de 12 à 29 ans pour 10 000 personnesvaccinées par rapport à des personnes non exposées. Dans une autre étude, sur une période de 28 jours suivant la seconde dose, on comptait 0,57 (IC à 95 % 0,39 - 0,75) cas supplémentaire de myocardite chez les hommes âgés de 16 à 24 ans pour 10 000 personnes vaccinées par rapport à des personnes non exposées.

Des données limitées semblent indiquer que le risque de myocardite et de péricardite après vaccination par Comirnaty est plus faible chez les enfants âgés de 5 à 11 ans que chez les adolescents de 12 à 17 ans.

2. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Comirnaty JN.1 n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules, à faire du vélo et à utiliser des machines. Cependant, certains des effets indésirables mentionnés dans la rubrique "Effets indésirables" peuvent altérer temporairement l’aptitude à conduire des véhicules, à faire du vélo ou à utiliser des machines.

3. Surdosage

Des données concernant le surdosage sont disponibles, 52 participants inclus dans l’essai clinique ayant reçu 58 microgrammes de Comirnaty en raison d’une erreur de dilution. Ces participants vaccinés n’ont pas signalé d’augmentation de la réactogénicité ou des effets indésirables.

En cas de surdosage, une surveillance des fonctions vitales et un traitement symptomatique éventuel sont recommandés.

4. Déclaration des effets indésirables suspectés

Il est important de signaler les effets indésirables suspectés après l'autorisation du médicament. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration (Annexe V du résumé des caractéristiques du produit), en précisant le numéro de lot, s’il est disponible.

Un plan de gestion des risques a été défini par l'Agence européenne du médicament.

Les professionnels de santé et les usagers devront signaler les éventuels événements indésirables graves sur le portail des signalements du Gouvernement.

Pharmacodynamie

Classe pharmacothérapeutique : vaccins, vaccins viraux.

Code ATC : J07BN01

Pour cette rubrique, voir le RCP original.

Conservation

1. Flacons non ouverts

Le vaccin sera reçu congelé entre −90 °C et −60 °C.
Lors de sa réception, le vaccin congelé peut être conservé entre −90 °C et −60 °C ou entre 2 °C et 8 °C.

18 mois en cas de conservation entre −90 °C et −60 °C.
Dans la limite de leur durée de conservation de 18 mois, les flacons décongelés (précédemment congelés) peuvent être conservés entre 2 °C et 8 °C pendant un maximum de 10 semaines.

1.1. Procédure de décongélation

S’il est conservé congelé entre ‑90 °C et ‑60 °C, le plateau de 10 flacons de vaccin peut être décongelé en étant placé entre 2 °C et 8 °C pendant 2 heures ou les flacons peuvent être décongelés individuellement à température ambiante (jusqu’à 30 °C) pendant 30 minutes.

1.2. Flacons décongelés (précédemment congelés)

Conservation et transport sur une durée de 10 semaines entre 2 °C et 8 °C dans la limite des 18 mois de conservation..

  • Lorsque le vaccin est placé à une température de 2 °C à 8 °C pour être conservé, la nouvelle date de péremption doit être notée sur l’emballage extérieur et le vaccin doit être utilisé avant cette nouvelle date de péremption ou être éliminé. L’ancienne date de péremption doit être barrée.
  • Si le vaccin est reçu à une température de 2 °C à 8 °C, il doit être conservé entre 2 °C et 8 °C. La date de péremption indiquée sur l’emballage extérieur doit alors avoir été mise à jour pour tenir compte de la nouvelle date de péremption correspondant à la conservation au réfrigérateur et l’ancienne date de péremption doit avoir été barrée.

Avant utilisation, les flacons non ouverts peuvent être conservés pendant un maximum de 12 heures entre 8 °C et 30 °C.

Les flacons décongelés peuvent être manipulés dans des conditions d’éclairage intérieur.

Une fois décongelé, le vaccin ne doit pas être recongelé.

1.3. Gestion des écarts de température pendant la conservation au réfrigérateur :

  • Les données de stabilité indiquent que le flacon non ouvert reste stable sur une durée allant jusqu’à 10 semaines lorsqu’il est conservé à des températures de −2 °C à 2 °C, dans la limite des 10 semaines de conservation entre 2° C et 8 °C.
  • Les données de stabilité indiquent que le flacon peut être conservé pendant un maximum de 24 heures à des températures de 8 °C à 30 °C, dont un maximum de 12 heures après la première ponction.

Ces informations visent uniquement à orienter les professionnels de santé en cas d’un écart temporaire de température.

2. Médicament dilué

Après dilution dans une solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %), la stabilité physico-chimique en cours d’utilisation a été démontrée pendant 12 heures entre 2 °C et 30 °C en tenant compte d’une durée de transport maximale de 6 heures. D’un point de vue microbiologique, à moins que la méthode de dilution permette d’exclure tout risque de contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement. À défaut d’une utilisation immédiate, les durées et conditions de conservation en cours d’utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur.

3. Précautions particulières de conservation

À conserver au congélateur entre -90 °C et -60 °C.

À conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.

Durant la conservation, limiter autant que possible l’exposition à l’éclairage intérieur et éviter toute exposition à la lumière directe du soleil et aux rayons ultraviolets.

Manipulation

1. Couvercle bordeaux (flacon de 10 doses)

1.1. Instructions de manipulation avant utilisation pour le flacon muni d’un couvercle bordeaux

Comirnaty JN.1 doit être préparé par un professionnel de santé en respectant les règles d’asepsie pour préserver la stérilité de la solution préparée.

  • Vérifier que le flacon est muni d’un couvercle en plastique bordeaux et que le nom du produit est bien Comirnaty JN.1 3 microgrammes/dose dispersion à diluer pour dispersion injectable (nourrissons et enfants de 6 mois à 4 ans).
  • Si un autre nom de produit est indiqué sur l’étiquette du flacon ou si la couleur du couvercle est différente, veuillez vous reporter au Résumé des caractéristiques du produit correspondant à cette formulation.
  • Si le flacon est conservé congelé, il doit être décongelé avant utilisation. Pour la décongélation, les flacons congelés doivent être placés à une température de 2 °C à 8 °C ; pour une boîte de 10 flacons, la décongélation pourra prendre 2 heures. Veiller à ce que les flacons soient totalement décongelés avant utilisation.
  • Lorsque les flacons sont placés à une température de 2 °C à 8 °C pour être conservés, la date de péremption doit être actualisée sur l’emballage.
  • Les flacons non ouverts peuvent être conservés pendant un maximum de 10 semaines entre 2 °C et 8 °C, sans dépasser la date de péremption imprimée (EXP).
  • Les flacons congelés peuvent également être décongelés individuellement à une température allant jusqu’à 30 °C pendant 30 minutes.
  • Avant utilisation, le flacon non ouvert peut être conservé pendant un maximum de 12 heures à des températures allant jusqu’à 30 °C. Les flacons décongelés peuvent être manipulés dans des conditions d’éclairage intérieur.

1.2. Dilution pour le flacon muni d’un couvercle bordeaux

  • Laisser le flacon décongelé se réchauffer à température ambiante et le retourner délicatement à 10 reprises avant la dilution. Ne pas secouer.
  • Avant la dilution, la dispersion décongelée peut contenir des particules amorphes opaques de couleur blanche à blanc cassé.
  • Le vaccin décongelé doit être dilué dans son flacon d’origine à l’aide de 2,2 mL de solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %), en utilisant une aiguille de calibre 21 G (gauge) ou plus fine et en respectant les règles d’asepsie.
  • Avant de retirer l’aiguille du bouchon du flacon, équilibrer la pression du flacon en aspirant 2,2 mL d’air dans la seringue de diluant vide.
  • Retourner délicatement la solution diluée à 10 reprises. Ne pas secouer.
  • Le vaccin dilué doit avoir l’aspect d’une dispersion de couleur blanche à blanc cassé, exempte de particules visibles. Ne pas utiliser le vaccin dilué si la présence de particules ou une coloration anormale sont observées.
  • La date et l’heure de l’expiration de la solution diluée doivent être inscrites sur les flacons dilués.
  • Après dilution, le produit doit être conservé entre 2 °C et 30 °C et être utilisé dans les 12 heures.
  • Ne pas congeler ni secouer la solution diluée. Si elle est conservée au réfrigérateur, laisser la solution diluée atteindre la température ambiante avant de l’utiliser.

1.3. Préparation des doses de 0,2 mL à l’aide du flacon muni d’un couvercle bordeaux

  • Après dilution, le flacon contient 2,6 mL, ce qui permet d’extraire 10 doses de 0,2 mL.
  • En utilisant une technique aseptique, nettoyer le bouchon du flacon à l’aide d’une compresse à usage unique imprégnée d’antiseptique.
  • Prélever 0,2 mL de Comirnaty JN.1 pour les nourrissons et les enfants âgés de 6 mois à 4 ans. Des aiguilles et/ou seringues à faible volume mort doivent être utilisées pour extraire 10 doses d’un flacon unique. La combinaison de l’aiguille et de la seringue doit avoir un volume mort ne dépassant pas 35 microlitres. Si des aiguilles et seringues classiques sont utilisées, le volume risque de ne pas être suffisant pour permettre l’extraction de dix doses d’un flacon unique.
  • Chaque dose doit contenir 0,2 mL de vaccin.
  • Si la quantité de vaccin restant dans le flacon ne permet pas d’obtenir une dose complète de 0,2 mL, jeter le flacon et la solution résiduelle.
  • Éliminer tout vaccin non utilisé dans les 12 heures suivant la dilution.

2. Couvercle jaune (flacon de 3 doses)

2.1. Instructions de manipulation avant utilisation pour le flacon muni d’un couvercle jaune

Comirnaty JN.1 doit être préparé par un professionnel de santé en respectant les règles d’asepsie pour préserver la stérilité de la solution préparée.

  • Vérifier que le flacon est muni d’un couvercle en plastique jaune et que le nom du produit est bien Comirnaty JN.1 3 microgrammes/dose dispersion à diluer pour dispersion injectable (nourrissons et enfants de 6 mois à 4 ans).
  • Si un autre nom de produit est indiqué sur l’étiquette du flacon ou si la couleur du couvercle est différente, veuillez vous reporter au Résumé des caractéristiques du produit correspondant à cette formulation.
  • Si le flacon est conservé congelé, il doit être décongelé avant utilisation. Pour la décongélation, les flacons congelés doivent être placés à une température de 2 °C à 8 °C ; pour une boîte de 10 flacons, la décongélation pourra prendre 2 heures. Veiller à ce que les flacons soient totalement décongelés avant utilisation.
  • Lorsque les flacons sont placés à une température de 2 °C à 8 °C pour être conservés, la date de péremption doit être actualisée sur l’emballage.
  • Les flacons non ouverts peuvent être conservés pendant un maximum de 10 semaines entre 2 °C et 8 °C, sans dépasser la date de péremption imprimée (EXP).
  • Les flacons congelés peuvent également être décongelés individuellement à une température allant jusqu’à 30 °C pendant 30 minutes.
  • Avant utilisation, le flacon non ouvert peut être conservé pendant un maximum de 12 heures à des températures allant jusqu’à 30 °C. Les flacons décongelés peuvent être manipulés dans des conditions d’éclairage intérieur.

2.2. Dilution pour le flacon muni d’un couvercle jaune

  • Laisser le flacon décongelé se réchauffer à température ambiante et le retourner délicatement à 10 reprises avant la dilution. Ne pas secouer.
  • Avant la dilution, la dispersion décongelée peut contenir des particules amorphes opaques de couleur blanche à blanc cassé.
  • Le vaccin décongelé doit être dilué dans son flacon d’origine à l’aide de 1,1 mL de solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %), en utilisant une aiguille de calibre 21 G (gauge) ou plus fine et en respectant les règles d’asepsie.
  • Avant de retirer l’aiguille du bouchon du flacon, équilibrer la pression du flacon en aspirant 1,1 mL d’air dans la seringue de diluant vide.
  • Retourner délicatement la solution diluée à 10 reprises. Ne pas secouer.
  • Le vaccin dilué doit avoir l’aspect d’une dispersion de couleur blanche à blanc cassé, exempte de particules visibles. Ne pas utiliser le vaccin dilué si la présence de particules ou une coloration anormale sont observées.
  • La date et l’heure de l’expiration de la solution diluée doivent être inscrites sur les flacons dilués.
  • Après dilution, le produit doit être conservé entre 2 °C et 30 °C et être utilisé dans les 12 heures.
  • Ne pas congeler ni secouer la solution diluée. Si elle est conservée au réfrigérateur, laisser la solution diluée atteindre la température ambiante avant de l’utiliser.

2.3. Préparation des doses de 0,3 mL à l’aide du flacon muni d’un couvercle jaune

  • Après dilution, le flacon contient 1,58 mL, ce qui permet d’extraire 3 doses de 0,3 mL.
  • En utilisant une technique aseptique, nettoyer le bouchon du flacon à l’aide d’une compresse à usage unique imprégnée d’antiseptique.
  • Prélever 0,3 mL de Comirnaty JN.1 pour les nourrissons et les enfants âgés de 6 mois à 4 ans.  Des aiguilles et/ou seringues classiques peuvent être utilisées pour extraire les 3 doses d’un flacon unique.
  • Chaque dose doit contenir 0,3 mL de vaccin.
  • Si la quantité de vaccin restant dans le flacon ne permet pas d’obtenir une dose complète de 0,3 mL, jeter le flacon et la solution résiduelle.
  • Éliminer tout vaccin non utilisé dans les 12 heures suivant la dilution.

3. Élimination

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

Autres informations

1. Données de sécurité précliniques

Les données non cliniques issues des études conventionnelles de toxicologie en administration répétée, et des fonctions de reproduction et de développement n’ont pas révélé de risque particulier pour l’Homme.

1.1. Toxicologie générale

Des rats exposés au vaccin Comirnaty par voie intramusculaire (3 injections de la dose humaine, à une semaine d’intervalle, conduisant à des niveaux d’exposition plus élevés chez le rat du fait des différences de poids corporel) ont présenté des œdèmes et érythèmes au site d’injection, des augmentations des globules blancs (notamment des polynucléaires basophiles et éosinophiles) caractéristiques d’une réponse inflammatoire, ainsi qu’une vacuolisation des hépatocytes de la région portale sans signe de lésion hépatique associé. Ces effets ont été réversibles.

1.2. Génotoxicité - cancérogénicité

Aucune étude de génotoxicité ou de cancérogénicité n’a été réalisée. Il n’est pas attendu que les composants du vaccin (lipides et ARNm) présentent un potentiel génotoxique.

1.3. Toxicité sur la reproduction

La toxicité sur les fonctions de reproduction et de développement a été évaluée chez le rat dans une étude de toxicologie combinée sur la fertilité et le développement, durant laquelle des rates ont été exposées au vaccin Comirnaty, par voie intramusculaire, avant l’accouplement et durant la gestation (4 injections de la dose humaine induisant des niveaux d’exposition plus élevés chez le rat du fait des différences de poids corporel), s’étalant depuis le jour 21 avant l’accouplement jusqu’au jour 20 de la gestation).

Une réponse en anticorps neutralisants dirigés contre le SARS-CoV-2 était présente avant accouplement jusqu’à la fin de l’étude, au jour 21 post-natal, et également chez les fœtus et chez la progéniture au 21ème jour post-natal.

Il n’a pas été observé d’effet lié au vaccin sur la fertilité des femelles, la gestation ou le développement de l’embryon/fœtus ou de la progéniture. Il n’y a pas de donnée disponible concernant le transfert placentaire du vaccin Comirnaty ou son excrétion dans le lait maternel.