REPEVAX
Laboratoire : Sanofi Pasteur
Le résumé des caractéristiques du produit a été mis à jour le 5 juillet 2021 (durée de conservation étendue de 3 à 4 ans) puis le 4 août 2021 (données d'immunogénicité et d'efficacité vaccinale contre la coqueluche chez les nourrissons et les jeunes enfants nés de femmes vaccinées pendant la grossesse). Depuis le 7 avril 2022, la HAS recommande ce vaccin chez la femme enceinte à partir du deuxième trimestre de la grossesse, en vue d'induire une immunisation maternelle permettant la protection du nouveau-né à naître contre la coqueluche.
Ce vaccin est actuellement en tension d'approvisionnement (retour à la normale prévu fin 2024).
Description
Vaccin diphtérique (anatoxine, dose réduite), tétanique (anatoxine), coquelucheux (acellulaire multicomposé, 5 composants, dose réduite) et poliomyélitique (entier inactivé, trivalent), adsorbé.
Interchangeabilité
Forme et Présentation
REPEVAX, suspension injectable en seringue préremplie.
Vaccin diphtérique, tétanique, coquelucheux (acellulaire, multicomposé) et poliomyélitique (inactivé), (adsorbé, à teneur réduite en antigène).
REPEVAX se présente sous forme d'une suspension uniforme, trouble, blanchâtre.
Nature et contenu de l'emballage extérieur
- 0,5 mL de suspension en seringue préremplie (verre de type I), munie d'un bouchon-piston (chlorobutyle élastomère) sans aiguille attachée et avec un protège-embout (élastomère synthétique : isoprène-bromobutyle).
Boîte de 1, 10 ou 20. - 0,5 mL de suspension en seringue préremplie (verre de type I), munie d'un bouchon-piston (chlorobutyle élastomère) sans aiguille attachée avec un protège-embout (élastomère synthétique : isoprène-bromobutyle) avec 1 à 2 aiguilles séparées.
Boîte de 1 ou 10.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Composition
Une dose (0,5 mL) contient :
1. Antigènes
- Anatoxine diphtérique : ≥ 2 UI (2 Lf) 1
- Anatoxine tétanique : ≥ 20 UI (5 Lf) 1
- Antigènes de Bordetella pertussis(Antigènes coquelucheux) :
- Anatoxine pertussique : 2,5 µg
- Hémagglutinine filamenteuse : 5 µg
- Pertactine : 3 µg
- Fimbriae types 2+3 : 5 µg
- Virus poliomyélitique de type 1 (Mahoney)(inactivé) 2 : 29 unités d'antigène D 3
- Virus poliomyélitique de type 2 (MEF-1)(inactivé) 2 : 7 unités d'antigène D 3
- Virus poliomyélitique de type 3 (Saukett)(inactivé) 2 : 26 unités d'antigène D 3
2. Autres composants
2.1 Adjuvant
- Adsorbé sur phosphate d'aluminium : 1,5 mg (soit 0,33 mg d'aluminium)
2.2 Excipients
- Phénoxyéthanol
- Polysorbate 80
- Ethanol *
- Eau pour préparations injectables
A l'état de traces
- Formaldéhyde
- Glutaraldéhyde
- Streptomycine
- Néomycine
- Polymyxine B
- Albumine de sérum bovin
Indications
REPEVAX (dTcaP) est indiqué pour :
- l'immunisation active contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la poliomyélite chez les sujets à partir de l’âge de 3 ans en rappel après primovaccination ;
- la protection passive du nourrisson contre la coqueluche suite à la vaccination de la femme enceinte (voir rubriques "Posologie", "Grossesse", "Allaitement" et "Pharmacodynamie").
L'utilisation de Repevax doit être définie sur la base des recommandations officielles.
Conduite à tenir devant une plaie tétanigène.
Devant une plaie, l’administration immédiate d’une dose d’anatoxine tétanique est recommandée lorsque la personne n’est pas à jour de ses vaccinations (avis du Haut Conseil de la santé publique, 24 mai 2013).
Selon le calendrier vaccinal en vigueur : est considéré comme à jour vis-à-vis de la vaccination antitétanique les personnes ayant reçu une dose de vaccin contenant une valence tétanique depuis moins de 20 ans pour celles âgées de moins de 65 ans, depuis moins de 10 ans pour celles âgées de 65 ans et plus.
En cas de plaie majeure (plaie étendue, pénétrante avec corps étranger ou traitée tardivement, pour la personne non à jour, l’administration d’une dose de vaccin contenant la valence tétanique dans un bras, doit être associée à l’administration d’immunoglobuline tétanique humaine 250 UI dans l'autre bras.
Posologie
Une dose unique (0,5 mL) est recommandée quel que soit le groupe d'âge concerné.
REPEVAX est un vaccin contenant une dose réduite d’anatoxine diphtérique et de l’anatoxine tétanique en combinaison avec des antigènes coquelucheux et poliomyélitiques pour les vaccinations de rappel.
Chez les adolescents et les adultes qui présentent un statut vaccinal inconnu ou incomplet vis-à-vis de la diphtérie ou du tétanos, une dose de REPEVAX peut être administrée dans le cadre d'un schéma vaccinal pour protéger contre la coqueluche et la poliomyélite et dans la plupart des cas également contre le tétanos et la diphtérie. Une dose supplémentaire d'un vaccin contenant les valences diphtérie et tétanos (dT) peut être administrée un mois plus tard, suivie d'une 3e dose de vaccin contenant la valence diphtérie ou les valences diphtérie et tétanos (dT), 6 mois après la première dose, pour optimiser la protection contre la maladie (voir rubrique "Pharmacodynamie"). Le nombre de doses et le schéma vaccinal devront être déterminés selon les recommandations locales.
REPEVAX peut être utilisé en vaccination de rappel pour stimuler l'immunité contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche dans un intervalle de 5 à 10 ans (voir rubrique "Pharmacodynamie").
Les vaccinations de rappel contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et/ou la poliomyélite doivent être réalisées à des intervalles définis selon les recommandations officielles.
REPEVAX peut être utilisé pour la prise en charge des sujets présentant des blessures à risque tétanigène avec ou sans l'administration concomitante d'immunoglobulines tétaniques, selon les recommandations officielles.
REPEVAX peut être utilisé chez la femme enceinte au cours du deuxième ou troisième trimestre de grossesse afin de transférer au nourrisson une protection passive contre la coqueluche (voir rubriques "Indication", "Mises en garde et précautions d'emploi", "Grossesse", "Allaittement" et "Pharmacodynamie").
Mode d'administration
Une dose unique de REPEVAX (0,5 mL) doit être administrée par voie intramusculaire. L'administration se fera de préférence dans le muscle deltoïde.
REPEVAX ne doit pas être administré dans la région fessière ; les voies intradermique ou sous-cutanée ne doivent pas être utilisées (la voie sous-cutanée peut être envisagée dans des cas exceptionnels, voir la rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").
Précautions à prendre avant la manipulation ou l'administration du médicament.
Pour les instructions concernant la manipulation de ce médicament avant son administration, voir la rubrique "Manipulation".
Contre-indications
REPEVAX ne doit pas être administré aux personnes ayant une hypersensibilité connue :
- aux vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite ou la coqueluche ;
- à l'un des autres composants du vaccin (voir rubrique "Composition") ;
- à l'un des résidus du processus de fabrication (formaldéhyde, glutaraldéhyde, streptomycine, néomycine, polymyxine B et albumine de sérum bovin), qui peut être présent à l'état de traces indétectables.
REPEVAX ne doit pas être administré aux personnes ayant présenté une encéphalopathie d'origine inconnue dans les 7 jours suivant l'administration d'un vaccin contenant la valence coqueluche.
Comme avec les autres vaccins, l'administration de REPEVAX doit être différée chez les personnes souffrant d'une maladie fébrile aiguë sévère. La présence d'une infection mineure (par exemple infection bénigne des voies respiratoires supérieures) n'est pas une contre-indication.
Mises en garde et précautions d'emploi
REPEVAX ne doit pas être administré en primo-vaccination.
Il convient de respecter de manière générale les recommandations officielles en ce qui concerne l’intervalle entre une dose de rappel de REPEVAX et les doses de rappel antérieures de vaccins diphtériques et/ou tétaniques. Des données cliniques chez des adultes ont démontré qu’il n’existait pas de différence cliniquement significative au niveau de la fréquence de survenue des événements indésirables, que REPEVAX ait été administré dès 4 semaines ou au moins 5 ans après une précédente dose de vaccin tétanique et diphtérique
1. Avant l'immunisation
- La vaccination doit être précédée d'une recherche des antécédents médicaux de la personne à vacciner (en particulier les vaccinations antérieures et les événements indésirables possibles). Chez les personnes ayant présenté des réactions graves ou sévères dans les 48 heures après l'injection d'un précédent vaccin contenant les mêmes substances, la décision d'administrer le vaccin REPEVAX doit être prise avec précaution.
- Comme pour tout vaccin injectable, un traitement médical approprié doit être disponible immédiatement et une surveillance doit être effectuée dans le cas d'une réaction anaphylactique rare survenant après l'administration du vaccin.
- Si un syndrome de Guillain-Barré est survenu dans les 6 semaines suivant l'administration d'un vaccin contenant de l'anatoxine tétanique, la décision de vacciner avec un vaccin contenant l'anatoxine tétanique, comme REPEVAX, doit être basée sur l'évaluation soigneuse des bénéfices et risques potentiels.
- REPEVAX ne doit pas être administré aux personnes présentant un trouble neurologique évolutif ou instable, un état épileptique incontrôlé, ou une encéphalopathie évolutive jusqu'à ce qu'un traitement ait été mis en place et que l'état du patient ait été stabilisé.
- Le taux et la gravité des effets indésirables chez des sujets ayant reçu de l'anatoxine tétanique sont conditionnés par le nombre de doses administrées auparavant et le taux des anticorps pré-existants.
- L'immunogénicité du vaccin peut être réduite en cas de traitement immuno-suppresseur ou de déficit immunitaire. Dans ce cas, il est recommandé de différer si possible la vaccination jusqu'à la fin de la maladie ou du traitement. Néanmoins, la vaccination des personnes ayant une immunodépression chronique, telle qu'une infection par le VIH, est recommandée même si la réponse immunitaire risque d'être limitée.
2. Précautions d'administration
- Ne pas injecter par voie intravasculaire ou intradermique.
- Les injections intramusculaires doivent être pratiquées avec précaution chez les patients recevant un traitement anti-coagulant ou souffrant de troubles de la coagulation, en raison des risques d'hémorragie. Dans ce cas et suivant les recommandations officielles, l'administration de REPEVAX par injection sous-cutanée profonde peut être envisagée bien que le risque de réactions locales soit augmenté.
- Une syncope (évanouissement) peut survenir dans le cadre d'une administration de vaccins injectables, comme REPEVAX. Des mesures doivent être mises en place afin d'éviter toute blessure en cas d'évanouissement, et afin de prendre en charge les réactions syncopales.
3. Autres considérations
- Comme pour tout vaccin, une réponse immunitaire protectrice peut ne pas être obtenue chez tous les vaccinés (voir rubrique "Pharmacodynamie").
- Un nodule persistant au site d'injection peut survenir avec tous les vaccins adsorbés, en particulier si le vaccin est administré dans les couches superficielles du tissu sous-cutané.
4. Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
5. Excipient à effet notoire
REPEVAX contient 1,01 mg d’alcool (éthanol) par dose de 0,5 mL. La faible quantité d’alcool contenue dans ce médicament n’est pas susceptible d’entraîner d’effet notable.
Interactions
REPEVAX peut être administré simultanément avec une dose de vaccin grippal inactivé, d'après les résultats d'une étude menée chez des sujets âgés de 60 ans et plus.
REPEVAX peut être administré simultanément avec une dose de vaccin contre l'Hépatite B.
REPEVAX peut être administré simultanément avec une dose de vaccin papillomavirus humain recombinant, sans interférence clinique significative avec la réponse en anticorps vis-à-vis des composants de chaque vaccin. Cependant, une tendance à une plus faible moyenne géométrique des titres (GMT) en anticorps anti-HPV a été observée dans le groupe recevant une administration concomitante. La signification clinique de cette observation n'est pas connue. Ceci est basé sur les résultats d'une étude clinique dans laquelle REPEVAX a été administré de façon concomitante avec la première dose de Gardasil (voir rubrique "Effets indésirables").
Des membres différents doivent être utilisés comme site d'injection. Aucune étude d'association n'a été menée avec d’autres vaccins, produits biologiques ou médicaments. Toutefois, en accord avec les recommandations communément admises concernant la vaccination, REPEVAX étant un vaccin inactivé, il peut être administré simultanément avec d'autres vaccins ou des immunoglobulines, en des sites d'injection séparés.
Dans le cas d'un traitement immunosuppresseur, se référer à la rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi".
Fertilité
REPEVAX n'a pas été évalué dans des études de fécondité.
Grossesse
REPEVAX peut être utilisé au cours du deuxième ou du troisième trimestre de la grossesse selon les recommandations officielles (voir rubrique "Posologie").
Les données de sécurité issues de 4 essais contrôlés et randomisés (310 grossesses), d’une étude observationnelle prospective (2670 grossesses), de 5 études observationnelles rétrospectives (124 810 grossesses) et de la surveillance passive des femmes ayant reçues REPEVAX ou TRIAXIS (vaccin dTca contenant les mêmes composants dTca que REPEVAX) au cours du 2ème ou 3ème trimestre de grossesse n’ont pas montré d’évènements indésirables liés au vaccin sur la gestation ou la santé du fœtus/nouveau-né. Comme avec d’autres vaccins inactivés, il n’est pas attendu que la vaccination avec REPEVAX soit délétère pour le fœtus quel que soit le trimestre de grossesse.
Les études conduites chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet délétère direct ou indirect sur la gestation, le développement embryonnaire ou fœtal, la parturition ou le développement post-natal.
Pour des informations sur les réponses immunitaires à la vaccination pendant la grossesse et son efficacité dans la prévention de la coqueluche chez les nourrissons, voir rubrique "Pharmacodynamie".
Allaitement
L'effet de l'administration de REPEVAX pendant l'allaitement n'a pas été évalué. Toutefois, étant donné que REPEVAX contient des anatoxines ou des antigènes inactivés, aucun risque pour l'enfant allaité ne doit être attendu. Les bénéfices comparés au risque d'administrer REPEVAX aux femmes qui allaitent doivent être évalués par les professionnels de santé.
Effets indésirables
1. Résumé des effets indésirables
1.1. Résumé du profil de tolérance
Lors des essais cliniques conduits avec REPEVAX, le vaccin a été administré à 1 384 sujets incluant 390 enfants âgés de 3 à 6 ans et 994 adolescents et adultes. Suite à la vaccination, les réactions les plus fréquemment rapportées ont été des réactions locales au site d'injection (douleur, rougeur et œdème). Ces signes et symptômes étaient généralement modérés en intensité et apparaissaient dans les 48 heures suivant la vaccination (les effets indésirables ont été observés dans les 24 heures et dans les 7 jours suivant la vaccination chez les enfants de 3 à 6 ans). Ils disparaissaient tous, sans séquelle.
Les taux de réactions locales et générales observés chez les adolescents avaient tendance à être plus élevés que chez les adultes. Dans les deux groupes d'âge, l'effet indésirable le plus fréquent était la douleur au site d'injection.
Les effets indésirables locaux d'apparition tardive (c'est-à-dire les effets indésirables locaux qui ont débuté ou augmenté en sévérité 3 à 14 jours après la vaccination), tels que douleur au site d'injection, érythème et gonflement sont apparus dans moins de 1,2 % des cas. La plupart des effets indésirables rapportés sont apparus dans les 24 heures après la vaccination.
Dans une étude clinique conduite chez 843 adolescents en bonne santé, filles et garçons âgés de 11 à 17 ans, l'administration de la première dose de Gardasil de façon concomitante avec REPEVAX a montré qu'il y avait plus de gonflements au site d'injection et de céphalées rapportés suite à l'administration concomitante. Les différences observées étaient inférieures à 10 % et chez la majorité des sujets, les effets indésirables étaient rapportés avec une intensité légère à modérée.
1.2. Résumé des effets indésirables
Les effets indésirables sont classés en terme de fréquence selon la convention suivante :
- très fréquent : ≥ 1/10 ;
- fréquent : ≥ 1/100 et < 1/10 ;
- peu fréquent : ≥ 1/1000 et < 1/100 ;
- rare : ≥ 1/10 000 et < 1/1000 ;
- très rare : < 1/10 000, y compris les cas isolés ;
- indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles.
Les effets indésirables observés lors des études cliniques et inclut également des événements indésirables additionnels rapportés spontanément lors de l'utilisation après la mise sur le marché de REPEVAX dans le monde entier. Les événements indésirables chez les enfants ont été collectés à partir d'études cliniques menées chez des enfants âgés de 3 à 5 ans et de 5 à 6 ans. La fréquence la plus élevée issues de ces études est présentée. Etant donné que les événements indésirables notifiés après commercialisation étaient rapportés volontairement à partir d'une population de taille indéterminée, il n'est pas toujours possible de calculer leurs fréquences d'une manière fiable ou d'établir un lien de causalité avec la vaccination. Par conséquent, la fréquence de ces événements est classée comme "indéterminée".
Evénements indésirables rapportés lors des études cliniques et de l'utilisation après après la mise sur le marché de REPEVAX dans le monde.
1.2.1. Enfants de 3 à 6 ans
Affections hématologiques et du système lymphatique
- Indéterminée : lymphadénopathie 1.
Affections du système immunitaire
- Indéterminée : réactions anaphylactiques, telles qu'urticaire, œdème de la face et dyspnée 1.
Affections du système nerveux
- Fréquent : céphalées.
- Indéterminée : convulsions, syncope vasovagale, syndrome de Guillain-Barré, paralysie faciale, myélite, névrite brachiale, paresthésie/hypoesthésie transitoire du membre vacciné, sensations vertigineuses 1.
Affections gastro-intestinales
- Très fréquent : diarrhée.
- Fréquent : vomissements, nausées.
- Indéterminée : douleurs abdominales.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
- Fréquent : rash.
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
- Fréquent : arthralgie/œdème des articulations.
- Indéterminée : douleur au niveau du membre vacciné 1.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
- Très fréquent : fatigue/Asthénie,fièvre 2.Douleur, gonflement et erythème au site d'injection.
- Fréquent : irritabilité, dermatite au site d'injection, contusion au site d'injection, prurit au site d'injection.
- Indéterminée : malaise 4, paleur 1, œdème étendu d'un membre‡, induration au site d'injection 1.
1.2.2. Adolescents et adultes
Affections hématologiques et du système lymphatique
- Indéterminée : lymphadénopathie 1.
Affections du système immunitaire
- Indéterminée : réactions anaphylactiques, telles qu'urticaire, œdème de la face et dyspnée 1.
Affections du système nerveux
- Très fréquent : céphalées.
- Indéterminée : convulsions, syncope vasovagale, syndrome de Guillain-Barré, paralysie faciale, myélite, névrite brachiale, paresthésie/hypoesthésie transitoire du membre vacciné, sensations vertigineuses 1.
Affections gastro-intestinales
- Très fréquent : nausées.
- Fréquent : diarrhée, vomissements.
- Indéterminée : douleurs abdominales.
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif
- Très fréquent : arthralgie/œdème des articulations, Myalgies.
- Indéterminée : douleur au niveau du membre vacciné 1.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
- Très fréquent : fatigue/asthénie, frissons. Douleur, gonflement et erythème au site d'injection.
- Fréquent : fièvre 2.
- Indéterminée : malaise 4, paleur 1, œdème étendu d'un membre 3, induration au site d'injection 1.
1.3. Description de certains effets indésirables
Des œdèmes étendus du membre, pouvant s'étendre du site d'injection au-delà de une ou deux articulations, et fréquemment associés à un érythème, avec parfois des vésicules ont été rapportés suite à l'administration de REPEVAX. La majorité de ces réactions apparaissent dans les 48 heures suivant la vaccination et disparaissent spontanément sur une durée moyenne de 4 jours, sans séquelle.
Le risque semble être dépendant du nombre de doses de vaccin d/DTaP administrées auparavant, avec un risque augmenté à la suite des 4ème et 5ème doses.
1.4. Population pédiatrique
Le profil de tolérance de REPEVAX chez 390 enfants âgés de 3 à 6 ans, provient de deux études cliniques :
- dans une étude clinique, 240 enfants ont reçu une primovaccination avec un vaccin combiné diphtérique, tétanique et coquelucheux acellulaire administré à 3, 5 et 12 mois, sans dose additionnelle administrée dans la deuxième année de vie. Ces enfants ont reçu REPEVAX à l’âge de 5 à 6 ans ;
- cent cinquante enfants ayant reçu une primovaccination à l'âge de 2, 3 et 4 mois avec un vaccin combiné diphtérique, tétanique et coquelucheux à germes entiers (sans dose additionnelle administrée dans la seconde année de vie), ont reçu REPEVAX entre 3 et 5 ans.
Dans les deux études, les taux de survenue de la plupart des symptômes généraux dans les 7 à 10 jours suivant la vaccination étaient inférieurs à 10%. Seules de la fièvre (≥ 37,5°C) et de la fatigue ont été rapportées chez plus de 10 % des sujets âgés de 3 à 6 ans. De plus, une irritabilité a été rapportée chez plus de 10 % des sujets âgés de 3 à 5 ans.
Un gonflement sévère transitoire du bras vacciné a été rapporté chez moins de 1 % des enfants âgés de 5 à 6 ans.
2. Effets sur l'aptitude à conduire et à utiliser des machines
Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines n’ont pas été étudiés. REPEVAX n'a aucun effet ou un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
3. Surdosage
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté.
4. Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Pharmacodynamie
Groupe pharmaco-thérapeutique : Vaccins bactériens et viraux associés. Vaccin contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la poliomyélite.
Code ATC : J07CA02.
1. Etudes cliniques
Les réponses immunitaires obtenues chez les enfants âgés de 3 à 6 ans, les adolescents et les adultes, un mois après la vaccination avec REPEVAX, sont présentées dans le tableau ci-après.
Tableau 1 : réponses immunitaires obtenues 4 semaines après vaccination avec REPEVAX
L'utilisation de REPEVAX chez les enfants âgés de 3 à 6 ans s’appuie sur des études au cours desquelles REPEVAX a été administré en tant que quatrième dose (premier rappel) de vaccins diphtérique, tétanique, coquelucheux et poliomyélitique. Des réponses immunitaires robustes ont été observées suite à l'administration d'une dose unique de REPEVAX chez des enfants précédemment primovaccinés avec un vaccin coquelucheux à germes entiers (DTwP) et poliomyélitique oral (OPV) (étude Royaume-Uni ; âges de 3 à 5 ans) ou avec un vaccin coquelucheux acellulaire (DTaP) et poliomyélitique inactivé (IPV) (étude suédoise; âges de 5 à 6 ans), au cours de la petite enfance.
La tolérance et l’immunogénicité de REPEVAX chez les adultes et les adolescents sont apparues comme étant comparables à celles observées avec une dose unique de rappel de vaccin dT adsorbé ou de dT Polio adsorbé contenant une quantité équivalente d’anatoxines diphtérique et tétanique et de poliovirus type 1, 2 et 3 inactivés.
La réponse plus faible obtenue vis à vis de l’anatoxine diphtérique chez les adultes reflétait probablement l’inclusion de certains sujets présentant un historique vaccinal incertain ou incomplet.
Les corrélations sérologiques avec la protection contre la coqueluche n’ont pas été établies. Se basant sur la comparaison avec des données obtenues au cours de deux essais distincts d’efficacité contre la coqueluche Sweden I entre 1992 et 1996, lors desquels la primovaccination avec un vaccin combiné diphtérique, tétanique et coquelucheux acellulaire de Sanofi Pasteur a confirmé une efficacité protectrice de 85 % vis à vis de la coqueluche, il a été considéré que REPEVAX avait induit des réponses immunitaires protectrices chez les enfants, les adolescents et les adultes au cours des études cliniques.
2. Persistance d'anticorps
Des études pivotales conduites avec TRIAXIS (composant dTca de REPEVAX; contenant la même quantité d'antigènes diphtérique, tétanique et coquelucheux) fournissent un suivi des données sérologiques à 3, 5 et 10 ans, chez les sujets précédemment immunisés avec une seule dose de rappel de TRIAXIS. La persistance de la séroprotection contre la diphtérie et le tétanos, ainsi que la séropositivité à la coqueluche sont résumés dans le Tableau 2.
Tableau 2 : persistance des taux (%) de séroprotection/séropositivité chez les enfants, adolescents et adultes à 3, 5 et 10 ans suivant une dose de TRIAXIS (composant dTca de REPEVAX) (Population PPI1)
Des études de suivi conduites avec REPEVAX fournissent des données sérologiques à 1, 3, 5 et 10 ans, chez les sujets précédemment immunisés avec une seule dose de rappel de REPEVAX. La persistance de la séroprotection contre la diphtérie et le tétanos, ainsi que la séropositivité à la coqueluche et les niveaux de séroprotection d’anticorps ( ≥ 1:8 dilution) pour chaque poliovirus (type 1, 2 et 3) sont résumés dans le Tableau 3.
Tableau 3 : persistance des taux (%) de séroprotection / séropositivité chez les enfants, les adolescents et les adultes à 1, 3, 5 et 10 ans après une dose de REPEVAX (Population en ITT 1)
3. Immunogénicité suivant le rappel de vaccination
L'immunogénicité de TRIAXIS (composant dTca de REPEVAX) suivant le rappel de vaccination a été évaluée 10 ans après une dose précédente de TRIAXIS ou REPEVAX. Un mois après la vaccination, ≥ 98,5% des participants de l'étude ont atteint des taux séroprotecteurs d'anticorps (≥ 0,1 UI/mL) pour la diphtérie et le tétanos, et ≥ 84% ont eu des réponses à la piqure de rappel pour les antigènes coquelucheux. (Une réponse au rappel coquelucheux a été définie par une concentration d'anticorps post-vaccinale ≥ 4 fois le LLOQ si le taux de pré-vaccination était < à LLOQ; ≥ à 4 fois le taux de pré-vaccination s'il était ≥ à LLOQ mais < à 4 fois LLOQ; ou ≥ à 2 fois le niveau de pré-vaccination s'il était ≥ à 4 fois le LLOQ).
Basé sur les données du suivi sérologique et de la vaccination de rappel, REPEVAX peut être utilisé à la place d'un vaccin dT ou d'un vaccin dT-polio inactivé pour stimuler l'immunité contre la coqueluche en complément de la diphtérie, du tétanos et de la polio.
4. Immunogénicité chez les sujets naïfs
Après l'administration d'une dose de REPEVAX à 330 adultes ≥ 40 ans qui n'avaient pas reçu de vaccin contenant les valences diphtérie et tétanos dans les 20 dernières années :
- ≥ 95,8 % des adultes étaient séropositifs (≥ 5 UI/mL) pour les anticorps dirigés contre tous les antigènes pertussiques contenus dans le vaccin ;
- 82,4 % et 92,7 % étaient séroprotégés vis-à-vis de la diphtérie à des seuils de ≥ 0,1 et ≥ 0,01 UI/mL respectivement ;
- 98,5 % et 99,7 % étaient séroprotégés vis-à-vis du tétanos à des seuils de ≥ 0,1 et ≥ 0,01 UI/mL respectivement ;
- et ≥ 98,8 % étaient séroprotégés vis-à-vis de la polio (types 1, 2 et 3) à des seuils de ≥ dilution 1:8.
Après l'administration de deux doses supplémentaires de vaccin diphtérie-tétanos-polio à 316 sujets, 1 et 6 mois après la première dose, les taux de séroprotection vis-à-vis de la diphtérie étaient de 94,6 % et 100 % (≥ 0,1 et ≥ 0,01 UI/mL, respectivement), vis-à-vis du tétanos de 100 % (≥ 0,1 UI/mL), et vis-à-vis de la polio (types 1, 2 et 3) de 100% (≥ dilution 1:8) (voir Tableau 4).
Tableau 4 : statut immunitaire sérologique (taux de séroprotection/séroréponse et MGC/MGT) avant vaccination et après chaque dose d'un schéma de vaccination avec 3 doses comprenant REPEVAX (dose 1) suivi de 2 doses de REVAXIS, 1 et 6 mois plus tard (dose 2 et 3) chez les sujets vaccinés selon le protocole (FAS)
5. Immunogénicité chez les femmes enceintes
Les réponses en anticorps anticoquelucheux chez les femmes enceintes sont généralement similaires à celles chez les femmes non enceintes. La vaccination au cours du deuxième ou du troisième trimestre de la grossesse est optimale pour le transfert d'anticorps au fœtus en développement.
Mise à jour du 4 août 2021 des données d'immunogénicité et d'efficacité vaccinale contre la coqueluche chez les nourrissons et les jeunes enfants nés de femmes vaccinées pendant la grossesse (voir ci-dessous paragraphes 6, 7 et 8).
6. Immunogénicité contre la coqueluche chez les nourrissons (âgés de moins de 3 mois) nés de femmes vaccinées pendant la grossesse
Les données de 2 essais contrôlés randomisés publiés démontrent des concentrations d'anticorps anticoquelucheux plus élevées à la naissance et à l'âge de 2 mois (c'est-à-dire avant le début de leur primovaccination) chez les nourrissons nés de femmes vaccinées avec TRIAXIS pendant la grossesse par rapport aux nourrissons nés de femmes non vaccinées contre la coqueluche pendant la grossesse.
Au cours de la première étude, 33 femmes enceintes ont reçu TRIAXIS et 15 ont reçu un placebo entre 30 et 32 semaines de grossesse. Les moyennes géométriques des concentrations (MGC) en UE/mL pour les anticorps anticoquelucheux dirigés contre les antigènes PT, FHA, PRN et FIM chez les nourrissons nés des femmes vaccinées étaient respectivement de 68,8, 234,2, 226,8 et 1867,0 à la naissance et 20,6 , 99,1, 75,7 et 510,4 à l'âge de 2 mois. Chez les nourrissons du groupe contrôle, les MGCs correspondantes étaient de 14,0, 25,1, 14,4 et 48,5 à la naissance, et de 5,3, 6,6, 5,2 et 12,0 à l’âge de 2 mois. Les rapports MGCs (TRIAXIS / groupe contrôle) étaient de 4,9, 9,3, 15,8 et 38,5 à la naissance, et de 3,9, 15,0, 14,6 et 42,5 à l’âge de 2 mois.
Au cours de la deuxième étude, 134 femmes enceintes ont reçu TRIAXIS et 138 ont reçu un vaccin contrôle contre le tétanos et la diphtérie à un âge gestationnel moyen de 34,5 semaines. Les MGCs (EU/mL) des anticorps anticoquelucheux dirigés contre les antigènes PT, FHA, PRN et FIM chez les nourrissons nés de femmes vaccinées étaient respectivement de 54,2, 184,2, 294,1 et 939,6 à la naissance, et de 14,1, 51,0, 76,8 , et 220,0 à l’âge 2 mois. Chez les nourrissons du groupe contrôle, les MGCs correspondantes étaient de 9,5, 21,4, 11,2 et 31,5 à la naissance, et de 3,6, 6,1, 4,4 et 9,0 à l’âge 2 mois. Les rapports MGCs (TRIAXIS / groupe contrôle) étaient de 5,7, 8,6, 26,3 et 29,8 à la naissance et de 3,9, 8,4, 17,5 et 24,4 à l’âge 2 mois.
Ces concentrations d'anticorps plus élevées devraient fournir une immunité passive contre la coqueluche pour le nourrisson pendant les 2 à 3 premiers mois de vie, comme l'ont montré les études observationnelles d'efficacité.
7. Immunogénicité chez les nourrissons et les jeunes enfants nés de femmes vaccinées pendant la grossesse
Pour les nourrissons nés de femmes vaccinées avec REPEVAX ou TRIAXIS pendant la grossesse, l'immunogénicité de la vaccination systématique des nourrissons a été évaluée au cours de plusieurs études publiées. Les données sur la réponse du nourrisson aux antigènes pertussiques et non pertussiques ont été évaluées au cours de la première année de vie.
La présence des anticorps maternels après la vaccination avec REPEVAX ou TRIAXIS pendant la grossesse peuvent être associés à une atténuation de la réponse immunitaire chez le nourrisson à l’issue d’une immunisation active contre la coqueluche. Sur la base des études épidémiologiques actuelles, cette atténuation peut ne pas avoir de pertinence clinique.
Les données de plusieurs études n'ont montré aucune atténuation cliniquement pertinente de la vaccination pendant la grossesse avec REPEVAX ou TRIAXIS les réponses des nourrissons ou des jeunes enfants à la diphtérie, au tétanos, à Haemophilus influenzae de type b, au poliovirus inactivé ou aux antigènes pneumococciques.
8. Efficacité contre la coqueluche chez les nourrissons nés de femmes vaccinées pendant la grossesse
L'efficacité du vaccin au cours des 2-3 premiers mois de vie chez les nourrissons nés de femmes vaccinées contre la coqueluche au cours du troisième trimestre de la grossesse a été évaluée dans 3 études observationnelles. L'efficacité globale est > 90 %.
Tableau 5 : efficacité vaccinale (EV) contre la coqueluche chez des nourrissons nés de mères vaccinées au cours de la grossesse avec TRIAXIS ou REPEVAX dans 3 études rétrospectives
Conservation
Durée de conservation : 4 ans (NDLR : depuis le 6 juillet 2021 ; auparavant, cette durée était de 3 ans).
A conserver entre + 2 °C et + 8 °C (au réfrigérateur).
Ne pas congeler.
Jeter le vaccin si celui-ci a été congelé.
Conserver le conditionnement primaire dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.
Manipulation
Tout produit parentéral doit être inspecté visuellement afin de mettre en évidence la présence de particules étrangères et/ou le changement de coloration avant administration. Dans l'un ou l'autre de ces cas, jeter le médicament.
L'aspect normal du vaccin est une suspension uniforme trouble blanchâtre qui peut sédimenter durant la conservation. Bien agiter la seringue préremplie pour obtenir une suspension homogène avant l'administration du vaccin.
Pour les seringues sans aiguille attachée, l'aiguille doit être montée fermement sur la seringue préremplie puis tournée à 90 degrés.
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec aucun autre vaccin ni avec d'autres médicaments.
L'administration du vaccin doit être consignée par le médecin sur le carnet de vaccination ou de santé avec le numéro de lot. Il peut aussi être inscrit par le patient ou son médecin sur un carnet de vaccination numérique (version grand public ou professionnelle).
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Les aiguilles ne doivent pas être recapuchonnées.
Autres informations
Données de sécurité préclinique
Des données non cliniques n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme, en se basant sur des études conventionnelles de toxicité à des doses répétées.
Remboursement
Remboursé par la Sécurité sociale à 65 % dans les cas suivants :
- rappel de vaccination contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la poliomyélite chez les adolescents de 16-18 ans et les adultes non à jour de leur vaccination ;
- adultes susceptibles de devenir parents dans les mois ou années à venir ;
- membres de l'entourage familial de l'enfant à naître à l'occasion d'une grossesse ;
- dans le cadre de la mise à jour des vaccinations, selon certaines modalités.
JOURNAL OFFICIEL ; 26/06/12.
Cette présentation est agréée aux collectivités.