PFIZER COMIRNATY-30 XBB.1.5 ADULTE (+ 12 ANS)

Dernière mise à jour le 21/09/2024

Laboratoire : BioNTech Manufacturing GmbH

Ce nouveau vaccin adapté aux variants du SARS-CoV-2 actuellement en circulation est autorisé par l'Union européenne depuis le 11/09/2023. Il s'agit actuellement du seul vaccin à ARNm pouvant être commandé pour une utilisation à partir de l'âge de 12 ans. Couvercle gris foncé. Ce vaccin n'est plus disponible à la commande en pharmacie d'officine depuis le 19 juin 2024. Il reste disponible dans les pharmacies hospitalières.

Description

Vaccin à ARNm contre la covid 19 , subvariant Omicron XBB.1.5, 30 microgrammes.

Forme et Présentation

Ce symbole indique que ce vaccin fait l'objet d'une surveillance supplémentaire. Cela permettra d'identifier rapidement de nouvelles informations de sécurité. Il est demandé aux professionnels de santé de signaler tout effet indésirable suspecté.

Attention au risque de confusion entre les flacons du vaccin Comirnaty adulte (bouchon gris) et les flacons des vaccins pédiatriques (bouchon orange, bleu ou bordeaux).

Une fiche pratique sur l'utilisation de ce vaccin a été préparée par le ministère de la santé.

Comirnaty Omicron XBB.1.5 30 microgrammes/dose dispersion injectable.
Comirnaty Omicron XBB.1.5 30 microgrammes/dose dispersion injectable en seringue préremplie.
Vaccin à ARNm contre la covid 19.

Dispersion injectable.

Le vaccin est une dispersion congelée de couleur blanche à blanc cassé (pH : 6,9 - 7,9).

Le médicament est fourni dans un flacon unidose ou multidose, ou dans une seringue préremplie unidose. Le flacon unidose et le flacon multidose sont munis d’un couvercle gris. Ne pas diluer avant utilisation.

Ne pas diluer avant utilisation.

Nature et contenu de l’emballage extérieur :

Flacons unidoses et multidoses

Fourni dans un flacon transparent de 2 mL (verre de type I) muni d’un bouchon (caoutchouc synthétique bromobutyle) et d’un couvercle gris amovible en plastique avec opercule en aluminium.
Un flacon unidose contient 1 dose de 0,3 mL.
Un flacon multidose (2,25 mL) contient 6 doses de 0,3 mL.
Présentation des flacons unidoses : 10 flacons.
Présentations des flacons multidoses : 10 flacons ou 195 flacons.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

Seringues préremplies

Seringues préremplies en plastique
Fourni dans une seringue préremplie unidose (seringue en plastique de 1 mL constituée de copolymère d’oléfine cyclique) munie d’un bouchon-piston (caoutchouc synthétique bromobutyle) et d’un capuchon d’embout (caoutchouc synthétique bromobutyle) sans aiguille.
Présentation : 10 seringues préremplies.

Seringues préremplies en verre
Fourni dans une seringue préremplie unidose en verre (seringue en verre de type I) munie d’un bouchon-piston (caoutchouc synthétique bromobutyle) et d’un capuchon d’embout (caoutchouc synthétique bromobutyle) sans aiguille.
Présentation : 10 seringues préremplies.

Composition

1. Antigène

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Le raxtozinaméran est un ARN messager (ARNm) simple brin à coiffe en 5’ produit à l’aide d’une transcription in vitro sans cellule à partir des matrices d’ADN correspondantes et codant pour la protéine Spike (S) virale du SARS-CoV-2 (Omicron XBB.1.5).

2. Excipients

  • ((4-hydroxybutyl)azanediyl)bis(hexane-6,1-diyl)bis(2-hexyldécanoate) (ALC-0315)
  • 2-[(polyéthylène glycol)-2000]-N,N-ditétradécylacétamide (ALC-0159)
  • 1,2-Distéaroyl-sn-glycéro-3-phosphocholine (DSPC)
  • Cholestérol
  • Trométamol
  • Chlorhydrate de trométamol
  • Saccharose
  • Eau pour préparations injectables

Indications

Comirnaty Omicron XBB.1.5 30 microgrammes/dose dispersion injectable est indiqué pour l’immunisation active pour la prévention de la covid 19 causée par le SARS-CoV-2, chez les personnes âgées de 12 ans et plus.

L’utilisation de ce vaccin doit être conforme aux recommandations officielles.

Recueil du consentement : information du ministère de la santé. Le recueil du consentement se fait dans le cadre du droit et des règles habituelles, connues et pratiquées par les médecins : délivrance d’une information loyale, claire et appropriée, respect du consentement libre et éclairé de la personne. Pour plus d'information, voir cette fiche sur le recueil du consentement.

Posologie

Personnes âgées de 12 ans et plus

Comirnaty Omicron XBB.1.5 30 microgrammes/dose doit être administré par voie intramusculaire en une dose unique de 0,3 mL chez les personnes âgées de 12 ans et plus, indépendamment du statut vaccinal contre la covid 19 (voir rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Pharmacodynamie").

Chez les personnes qui ont déjà reçu un vaccin contre la covid 19, Comirnaty Omicron XBB.1.5 doit être administré au moins 3 mois après la dose la plus récente d’un vaccin contre la covid 19.

Personnes sévèrement immunodéprimées âgées de 12 ans et plus

Des doses supplémentaires peuvent être administrées chez les personnes sévèrement immunodéprimées, conformément aux recommandations nationales (voir rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

Population pédiatrique

Des formulations pédiatriques sont disponibles pour les nourrissons âgés de 6 mois et plus et les enfants âgés de moins de 12 ans. Pour plus de précisions, veuillez vous reporter au Résumé des caractéristiques du produit de ces autres formulations.

La sécurité et l’efficacité du vaccin chez les nourrissons âgés de moins de 6 mois n’ont pas encore été établies.

Population gériatrique

Aucun ajustement de la dose n’est nécessaire chez les personnes âgées de ≥ 65 ans.

Mode d'administration

Comirnaty Omicron XBB.1.5 30 microgrammes/dose dispersion injectable doit être administré par voie intramusculaire (voir rubrique "Manipulation").

Le vaccin doit être administré de préférence dans le muscle deltoïde de la partie supérieure du bras.

Ne pas injecter le vaccin par voie intraveineuse, sous-cutanée ou intradermique.

Le vaccin ne doit pas être mélangé dans la même seringue avec d’autres vaccins ou médicaments. Pour les précautions à prendre avant l’administration du vaccin, voir rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi".

Pour les instructions concernant la décongélation, la manipulation et l’élimination du vaccin, voir la rubrique "Manipulation".

Flacons unidoses

Les flacons unidoses de Comirnaty Omicron XBB.1.5 contiennent 1 dose de 0,3 mL de vaccin.

  • Prélever une dose unique de 0,3 mL de Comirnaty Omicron XBB.1.5.
  • Jeter le flacon et la solution résiduelle.
  • Ne pas regrouper les résidus de solution provenant de plusieurs flacons.

Flacons multidoses

Les flacons multidoses de Comirnaty Omicron XBB.1.5 contiennent 6 doses de 0,3 mL de vaccin. Pour extraire 6 doses d’un flacon unique, des aiguilles et/ou seringues à faible volume mort doivent être utilisées. La combinaison de l’aiguille et de la seringue doit avoir un volume mort ne dépassant pas 35 microlitres. Si des aiguilles et seringues classiques sont utilisées, le volume risque de ne pas être suffisant pour permettre l’extraction d’une sixième dose d’un flacon unique. Indépendamment du type de seringue et d’aiguille :

  • Chaque dose doit contenir 0,3 mL de vaccin.
  • Si la quantité de vaccin restant dans le flacon ne permet pas d’obtenir une dose complète de 0,3 mL, jeter le flacon et la solution résiduelle.
  • Ne pas regrouper les résidus de solution provenant de plusieurs flacons.

Seringues préremplies

  • Chaque seringue préremplie unidose de Comirnaty Omicron XBB.1.5 contient 1 dose de 0,3 mL
    de vaccin.
  •  Fixer une aiguille adaptée pour l’injection intramusculaire et administrer le volume en totalité.

Précisions de la Haute Autorité de santé (HAS).

La HAS souligne que la vaccination par voie intramusculaire (IM) est possible chez les patients sous anticoagulants avec un INR* dans la cible thérapeutique, à condition de respecter certaines précautions :

  • recourir à une aiguille de petit calibre,
  • exercer une pression ferme au point d’injection sans masser ni frotter pendant au moins 2 minutes,
  • informer du risque d’hématome.

Pour les personnes présentant un trouble de l’hémostase, la vaccination par voie IM pourra être réalisée dans les mêmes conditions si, de l’avis du médecin référent, l’intérêt de la vaccination l’emporte sur le risque.

Il ne faut pas pratiquer d’injection par voie sous-cutanée chez les patients sous anticoagulants et chez les patients présentant un trouble de l’hémostase, car cette voie pourrait exacerber la réactogénicité locale et l’immunogénicité induite n’a pas été évaluée pour cette voie d'administration.

* : l'INR (International Normalized Ratio) est une valeur obtenue à partir de dosages biologiques et qui indique que l'effet anticoagulant obtenu correspond bien à celui qui est souhaité).

Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients énumérés à la rubrique "Composition".

Selon le Décret n° 2021-1059 du 7 août 2021, modifié par le Décret n° 2021-1413 du 29 octobre 2021, les cas de contre-indication médicale faisant obstacle à la vaccination contre la covid 19 sont les suivants.

1° Contre-indications inscrites dans le résumé des caractéristiques du produit

  • Antécédent d’allergie documentée (avis allergologue) à un des composants du vaccin en particulier polyéthylène-glycols et par risque d’allergie croisée aux polysorbates.
  • Réaction anaphylaxique au moins de grade 2 (atteinte au moins de 2 organes) à une première injection d’un vaccin contre la covid posée après expertise allergologique.
  • Personnes ayant déjà présenté des épisodes de syndrome de fuite capillaire (contre-indication commune au vaccin Vaxzevria et au vaccin Janssen).
  • Personnes qui ont présenté un syndrome thrombotique et thrombocytopénique (STT) suite à la vaccination par Vaxzevria.

2° Recommandation médicale de ne pas initier une vaccination (première dose)

3° Une recommandation établie après concertation médicale pluridisciplinaire de ne pas effectuer la seconde dose de vaccin suite à la survenue d'un effet indésirable d'intensité sévère ou grave attribué à la première dose de vaccin signalé au système de pharmacovigilance (par exemple : la survenue de myocardite, de syndrome de Guillain-Barré…).

4° Une recommandation établie par un Centre de Référence Maladies Rares (CRMR) ou un Centre de Compétence Maladies Rares (CCMR) après concertation médicale pluridisciplinaire (avis collégial) de ne pas initier la vaccination contre la covid 19.

5° Situations de contre-indication temporaire à la vaccination contre la covid 19

  • Traitement par anticorps monoclonaux anti-SARS-CoV-2.
  • Myocardites ou péricardites d’étiologie non liée à une infection par SARS-CoV-2, survenues antérieurement à la vaccination et toujours évolutives.

La procédure à suivre en cas de contre-indication à la vaccination contre la covid 19 est indiquée sur le site de l'assurance maladie. Le certificat de contre-indication (cerfa n° 16183*02) peut être délivré par tout médecin, généraliste ou spécialiste, inscrit à l'Ordre. Il permet de déroger à l'obligation vaccinale professionnelle.

Mises en garde et précautions d'emploi

1. Traçabilité

Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.

2. Recommandations générales

2.1. Hypersensibilité et anaphylaxie

Des cas d'anaphylaxie ont été rapportés. Il convient de toujours disposer d’un traitement médical approprié et de surveiller le sujet vacciné en cas de survenue d’une réaction anaphylactique suite à l’administration du vaccin.

Il est recommandé de surveiller attentivement les sujets vaccinés pendant au moins 15 minutes après la vaccination. Aucune dose supplémentaire du vaccin ne doit être administrée chez les personnes ayant présenté une réaction anaphylactique après une précédente dose de Comirnaty.

Recommandations de la Haute Autorité de santé, de la Société de pathologie infectieuse de langue française et de la Fédération française d'allergologie

La vaccination est contre-indiquée aux personnes ayant des antécédents d’hypersensibilité à l’un des composants du vaccin, en particulier au polyéthylène glycol (PEG), ou qui ont un antécédent d’allergie au polysorbate ou à la trométhamine (TRIS, trométamol) car il existe un risque d’allergie croisée avec le PEG contenu dans le vaccin. Le PEG est le constituant du macrogol et est présent dans différents médicaments parentéraux. On peut également le trouver dans l'enrobage de nombreux traitements (antibiotiques et AINS en particulier) ; dans la situation d’une réaction à ces traitements, l'allergène est exceptionnellement le PEG.

Au vu des données rassurantes depuis le lancement de la campagne à l’échelle mondiale, la Fédération française d'allergologie a recommandé que les antécédents d’allergie ou d’anaphylaxie ne constituent pas une contre-indication systématique à cette vaccination. La conduite à tenir devrait tenir compte de la description de l’allergie, de la substance en cause ou potentiellement en cause et des conclusions d’un éventuel bilan allergologique :

  • anaphylaxie prouvée au PEG, au polysorbate ou à la trométhamine : pas de vaccination par un vaccin à ARNm (utiliser le vaccin d'AstraZeneca si possible) ;
  • antécédent d’anaphylaxie à un traitement contenant du PEG, du polysorbate ou de la trométhamine, et bilan allergologique d’imputabilité non fait : vaccination différée en attendant le bilan allergologique, sauf vaccination particulièrement nécessaire ;
  • antécédent de réaction immédiate sans signe de gravité à un médicament ou une autre substance dont l’enrobage contient du polysorbate (par exemple urticaire isolée ou œdème du visage sans œdème laryngé après une prise de Ciflox®) : vaccination puis surveillance prolongée (30 minutes) ;
  • antécédent de réaction d’allure allergique tardive (survenant au-delà de deux heures) au PEG, au polysorbate, à la trométhamine ou à une autre substance : vaccination et surveillance « standard » (15 minutes) ;
  • antécédent d’anaphylaxie à un médicament connu avec identification de l'allergène (différent du PEG ou du polysorbate) après bilan allergologique : vaccination puis surveillance prolongée (30 minutes).

En pratique, l'administration d’un vaccin à ARNm doit avoir lieu dans une structure capable de prendre en charge une réaction d’hypersensibilité immédiate grave. Toutes les personnes vaccinées doivent être observées pendant 15 minutes (ou plus selon les antécédents). En cas de réaction allergique grave ou immédiate après la 1ère dose du vaccin, la deuxième est contre-indiquée.

Voir également les rubriques "Composition", "Contre-indications" et "Effets indésirables".

2.2. Myocardite et péricardite

Il existe un risque accru de myocardite et de péricardite après vaccination par Comirnaty. Ces pathologies peuvent se développer en l’espace de quelques jours seulement après la vaccination, et sont survenues principalement dans les 14 jours. Elles ont été observées plus souvent après la seconde vaccination, et plus souvent chez des hommes plus jeunes (voir rubrique "Effets indésirables"). Les données disponibles indiquent que la plupart des cas se sont résolus. Certains cas ont nécessité un soin médical intensif et des cas d’issue fatale ont été observés.

Les professionnels de santé doivent être attentifs aux signes et symptômes de la myocardite et de la péricardite. Les personnes vaccinées doivent être informées qu'elles doivent consulter immédiatement un médecin si elles développent des symptômes indiquant une myocardite ou une péricardite tels qu'une douleur thoracique (aiguë et persistante), un essoufflement ou des palpitations après la vaccination.

Les professionnels de santé doivent consulter les recommandations et/ou des spécialistes pour diagnostiquer et traiter cette affection.

2.3. Réactions liées à l'anxiété

Des réactions liées à l’anxiété, dont des réactions vasovagales (syncope), une hyperventilation ou des réactions liées au stress (sensation vertigineuse, palpitations, augmentation de la fréquence cardiaque, modifications de la pression artérielle, paresthésie, hypoesthésie et transpiration, par exemple) peuvent survenir lors de l’acte vaccinal. Les réactions liées au stress sont transitoires et disparaissent spontanément. Les personnes doivent être informées qu’elles doivent consulter le médecin vaccinateur si elles développent de tels symptômes. Il est important que des précautions soient prises afin d’éviter toute blessure en cas d’évanouissement.

2.4. Affections concomitantes

La vaccination doit être reportée chez les personnes présentant une affection fébrile sévère aiguë ou une infection aiguë. La présence d’une infection mineure et/ou d’une fièvre peu élevée ne doit pas retarder la vaccination.

2.5. Thrombocytopénie et troubles de la coagulation

Comme pour les autres injections intramusculaires, le vaccin devra être administré avec prudence chez les personnes recevant un traitement anticoagulant ou présentant une thrombopénie ou tout autre trouble de la coagulation (hémophilie, par exemple) car un saignement ou une ecchymose peut survenir après administration intramusculaire chez ces personnes.

2.6. Personnes immunodéprimées

L'efficacité, la sécurité et l'immunogénicité du vaccin n'ont pas été évaluées chez les personnes immunodéprimées, y compris chez celles qui reçoivent un traitement immunosuppresseur. L'efficacité du vaccin Comirnaty Omicron XBB.1.5 peut être diminuée chez les personnes immunodéprimées.

2.7. Durée de la protection

La durée de protection conférée par le vaccin n’est pas établie et est toujours en cours d’évaluation dans les essais cliniques.

2.8. Limites de l'efficacité des vaccins

Comme avec tout vaccin, il est possible que les personnes vaccinées par Comirnaty ne soient pas toutes protégées. Un délai de 7 jours après la vaccination peut être nécessaire avant que les personnes vaccinées soient protégées de façon optimale.

Autres recommandations et précisions de la Haute Autorité de santé (HAS)

La vaccination n’est pas contre-indiquée chez les patients sous anticoagulants ou ayant un trouble de l’hémostase en prenant les précautions nécessaires. La vaccination par voie intramusculaire pourra être réalisée si l’intérêt de la vaccination l’emporte sur le risque, en prenant les précautions indiquées dans la rubrique "Mode d'administration".

Interactions

Comirnaty Omicron XBB.1.5 peut être administré en même temps que le vaccin contre la grippe saisonnière.

Les différents vaccins injectables doivent être administrés à des sites d’injection différents.

Haute Autorité de santé : il n'est pas nécessaire de respecter un intervalle de 15 jours avant ou après l'administration d'un vaccin anti-covid pour administrer un autre vaccin.

Fertilité

Grossesse

Aucune donnée n’est encore disponible concernant l’utilisation de Comirnaty Omicron XBB.1.5 pendant la grossesse.

Cependant, un grand nombre de données observationnelles chez les femmes enceintes vaccinées par le vaccin Comirnaty initialement approuvé au cours du deuxième et du troisième trimestre de grossesse n’a pas mis en évidence de conséquences néfastes pour la grossesse. Bien que les données sur l’issue des grossesses après une vaccination au cours du premier trimestre de grossesse soient limitées, aucune augmentation du risque de fausse couche n’a été observée. Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement embryo‐fœtal, la mise‐bas ou le développement postnatal (voir rubrique "Autres informations / Données de sécurité préclinique"). Sur la base des données disponibles concernant les autres versions du vaccin, Comirnaty Omicron XBB.1.5 peut être utilisé pendant la grossesse.

Fertilité

Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique "Autres informations / Données de sécurité préclinique").

Information de la Direction générale de la santé

Il est recommandé de vacciner les femmes enceintes dès le premier trimestre de grossesse.

Allaitement

Aucune donnée n’est encore disponible concernant l’utilisation de Comirnaty Omicron XBB.1.5 pendant l’allaitement.

Cependant, aucun effet sur les nouveau‐nés/nourrissons allaités n’est attendu dans la mesure où l’exposition systémique de la femme qui allaite au vaccin est négligeable. Les données observationnelles chez les femmes ayant allaité après la vaccination par le vaccin Comirnaty initialement approuvé n’ont pas mis en évidence de risque d’effets indésirables chez les nouveau‐nés/nourrissons allaités. Comirnaty Omicron XBB.1.5 peut être utilisé pendant l’allaitement.

Précision de la Haute Autorité de santé

Dans un avis du 1er mars 2021, la Haute Autorité de santé estime que, sur la base des mécanismes biologiques (dégradation rapide des ARNm), il n’y a pas d’effet attendu chez le nourrisson et l’enfant allaité par une femme vaccinée. La vaccination chez la femme allaitante est donc possible.

Effets indésirables

1. Résumé du profil de sécurité

La sécurité de Comirnaty Omicron XBB.1.5 est extrapolée à partir des données de sécurité relatives aux précédents vaccins Comirnaty.

Participants âgés de 16 ans et plus - après deux doses

Durant l’étude 2, un total de 22 026 participants âgés de 16 ans et plus ont reçu au moins 1 dose de Comirnaty et un total de 22 021 participants âgés de 16 ans et plus ont reçu un placebo (dont 138 et 145 adolescents de 16 ou 17 ans, dans les groupes vaccin et placebo respectivement). Un total de 20 519 participants âgés de 16 ans et plus ont reçu 2 doses de Comirnaty.

Au moment de l’analyse de l’étude 2, à la date du 13 mars 2021 où les données ont cessé d’être prises en compte concernant les participants suivis en double aveugle, contrôlés contre placebo date de levée de l’aveugle, un total de 25 651 (58,2 %) participants (13 031 vaccinés par Comirnaty et 12 620 ayant reçu le placebo) âgés de 16 ans et plus ont été suivis pendant ≥ 4 mois après la seconde dose. Parmi ces derniers, un total de 15 111 participants (7 704 vaccinés par Comirnaty et 7 407 ayant reçu le placebo) étaient âgés de 16 à 55 ans et un total de 10 540 (5 327 vaccinés par Comirnaty et 5 213 ayant reçu le placebo) étaient âgés de 56 ans et plus.

Les effets indésirables les plus fréquents, chez les participants âgés de 16 ans et plus ayant reçu deux doses, étaient une douleur au site d’injection (> 80 %), une fatigue (> 60 %), des céphalées (> 50 %), des myalgies (> 40%) et des frissons (> 30 %), des arthralgies (> 20 %), une fièvre et un gonflement au site d’injection (> 10 %). Ces effets ont été généralement d’intensité légère ou modérée et se sont résolus en quelques jours après la vaccination. Une moindre fréquence de la réactogénicité a été observée chez les sujets les plusâgés.

Le profil de sécurité chez les 545 participants âgés de 16 ans et plus ayant reçu Comirnaty et séropositifs au SARS-CoV-2 à l’inclusion était identique à celui observé dans le reste de la population.

Adolescents âgés de 12 à 15 ans - après deux doses

Dans une analyse du suivi à long terme de la sécurité dans l’étude 2, 2 260 adolescents (1 131 vaccinés par Comirnaty et 1 129 ayant reçu le placebo) étaient âgés de 12 à 15 ans. Parmi ces derniers, 1 559 adolescents (786 vaccinés par Comirnaty et 773 ayant reçu le placebo) ont été suivis pendant ≥ 4 mois après avoir reçu la seconde dose de Comirnaty.

Le profil de sécurité global de Comirnaty chez les adolescents de 12 à 15 ans a été similaire à celui observé chez les participants âgés de 16 ans et plus. Les effets indésirables les plus fréquents, chez les adolescents de 12 à 15 ans ayant reçu deux doses, étaient une douleur au site d’injection (> 90 %), une fatigue et des céphalées (> 70 %), des myalgies et des frissons (> 40 %), des arthralgies et une fièvre (> 20 %).

Participants âgés de 12 ans et plus - après la dose de rappel

Un sous-groupe des participants de l’étude 2 de phase 2/3, constitué de 306 adultes âgés de 18 à 55 ans ayant reçu les 2 doses du schéma de primo-vaccination par Comirnaty, a reçu une dose de rappel de Comirnaty 6 mois environ (intervalle : 4,8 à 8,0 mois) après la deuxième dose. Globalement, à la date de l’analyse des données (22 novembre 2021), la durée médiane de suivi des participants ayant reçu une dose de rappel était de 8,3 mois (intervalle : 1,1 à 8,5 mois) et 301 participants avaient été suivis pendant ≥ 6 mois après la dose de rappel.

Le profil de sécurité global de la dose de rappel a été similaire à celui observé après les 2 premières doses. Les effets indésirables les plus fréquents chez les participants âgés de 18 à 55 ans étaient les suivants : douleur au point d'injection (> 80 %), fatigue (> 60 %), céphalées (> 40 %), myalgie (> 30 %), frissons et arthralgie (> 20 %).

Dans l’étude 4, une étude contrôlée contre placebo portant sur la dose de rappel, des participants âgés de 16 ans et plus recrutés dans l’étude 2 ont reçu une dose de rappel de Comirnaty (5 081 participants) ou un placebo (5 044 participants) au moins 6 mois après la deuxième dose de Comirnaty. Globalement, à la date de l’analyse des données (8 février 2022), la durée médiane de suivi des participants ayant reçu une dose de rappel était de 2,8 mois (intervalle : 0,3 à 7,5 mois) après la dose de rappel pendant la phase de suivi en aveugle contrôlée contre placebo. Parmi ces derniers, 1 281 participants (895 vaccinés par Comirnaty et 386 ayant reçu le placebo) ont été suivis pendant ≥ 4 mois après la dose de rappel. Aucun nouvel effet indésirable de Comirnaty n’a été identifié.

Un sous-groupe des participants de l’étude 2 de phase 2/3, constitué de 825 adolescents âgés de 12 à 15 ans ayant reçu les 2 doses du schéma de primo-vaccination par Comirnaty, a reçu une dose de rappel de Comirnaty 11,2 mois environ (intervalle : 6,3 à 20,1 mois) après la deuxième dose. Globalement, d’après les données recueillies jusqu’à la date de l’analyse (3 novembre 2022), la durée médiane de suivi des participants ayant reçu une dose de rappel était de 9,5 mois (intervalle : 1,5 à 10,7 mois). Aucun nouvel effet indésirable de Comirnaty n’a été identifié.

Participants âgés de 12 ans et plus - après les doses de rappel ultérieures

La sécurité d’une dose de rappel de Comirnaty chez les participants âgés de 12 ans et plus est extrapolée à partir des données de sécurité issues des études d’une dose de rappel de Comirnaty chez les participants âgés de 18 ans et plus.

Un sous-groupe de 325 adultes âgés de 18 à 55 ans qui avaient déjà reçu 3 doses de Comirnaty a reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty 90 à 180 jours après avoir reçu la troisième dose. Pour les participants ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty, la durée de suivi médiane a été de 1,4 mois jusqu’à la date limite de prise en compte des données, le 11 mars 2022. Les effets indésirables les plus fréquents chez ces participants étaient une douleur au site d’injection (> 70 %), une fatigue (> 60 %), des céphalées (> 40 %), des myalgies et des frissons (> 20 %), et des arthralgies (> 10 %).

Dans un sous-groupe de l’étude 4 (phase 3), 305 adultes âgés de plus de 55 ans qui avaient déjà reçu 3 doses de Comirnaty ont reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty 5 à 12 mois après avoir reçu la troisième dose. Pour les participants ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty, la durée de suivi médiane a été d’au moins 1,7 mois jusqu’à la date limite de prise encompte des données, le 16 mai 2022. Le profil de sécurité global de la dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty a été similaire à celui observé après la dose de rappel (troisième dose) de Comirnaty. Les effets indésirables les plus fréquents, chez les participants âgés de plus de 55 ans, étaient une douleur au site d’injection (> 60 %), une fatigue (> 40 %), des céphalées (> 20 %), des myalgies et des frissons (> 10 %).

Dose de rappel après une primo-vaccination par un autre vaccin autorisé contre la covid 19.

Dans 5 études indépendantes sur l’utilisation d’une dose de rappel de Comirnaty chez des personnes qui avaient reçu une primo-vaccination complète par un autre vaccin autorisé contre la COVID‐19 (dose de rappel hétérologue), aucun nouveau problème de sécurité n’a été identifié (voir rubrique "Pharmacodynamie").

2. Liste récapitulative des effets indésirables observés dans les études cliniques et dans le cadre de la surveillance après l’autorisation chez les personnes âgées de 12 ans et plus.

Les effets indésirables observés au cours des études cliniques, énumérés ci-dessous, sont classées selon les catégories de fréquence suivantes :

  • très fréquent (≥ 1/10) ;
  • fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ;
  • peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ;
  • rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ;
  • très rare (< 1/10 000) ;
  • indéterminée (la fréquence ne peut être estimée à partir des données disponibles).

Affections hématologiques et du système lymphatique

  • Fréquent : lymphadénopathie ¹.

Affections du système immunitaire

  • Peu fréquent : réactions d'hypersensibilité (par exemple éruption, prurit, urticaire ², angio-oedème ²).
  • Indéterminée : anaphylaxie.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

  • Peu fréquent : diminution de l'appétit.

Affections psychiatriques

  • Peu fréquent : insomnie.

Affections du système nerveux

  • Très fréquent : céphalées.
  • Peu fréquent : sensations vertigineuses ⁴, léthargie.
  • Rare : paralysie faciale périphérique aiguë ³.
  • Indéterminée : paresthésie 4, hypoesthésie ⁴.

Affections cardiaques

  • Très rare : myocardite et péricardite ⁴.

Affections gastro-intestinales

  • Très fréquent : diarrhée ⁴.
  • Fréquent : nausées, vomissements ⁴ .

Trouble de la peau et du tissu sous-cutané

  • Peu fréquent : hyperhidrose ; sueurs nocturnes.
  • Indéterminée : Érythème polymorphe ⁴.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

  • Très fréquent : arthralgies, myalgies.
  • Peu fréquent : douleurs des extrémités ⁵.

Affections des organes de reproduction et du sein

  • Indéterminée : saignements menstruels importants ⁸.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

  • Très fréquent : douleur au site d'injection ; fatigue, frissons, fièvre ⁶, gonflement au site d'injection.
  • Fréquent : rougeur au site d'injection.
  • Peu fréquent : fatigue, malaise, prurit au site d'injection.
  • Indéterminée : gonflement étendu du membre vacciné  ³, gonflement du visage ⁷.
1 Chez les participants âgés de 5 ans et plus, une fréquence plus élevée de la lymphadénopathie a été rapportée après la dose de rappel (≤ 2,8 %) qu’après les doses de primo-vaccination (≤ 0,9 %).
2 La fréquence dans laquelle l’urticaire et l’angio-œdème ont été classés est « rare » ;
3 Sur la période de suivi de la sécurité de l’essai clinique jusqu’au 14 novembre 2020, une paralysie faciale périphérique aiguë (paralysie de Bell) a été rapportée chez quatre participants dans le groupe vaccin à ARNm contre la covid19. La paralysie faciale est apparue le jour 37 après la première dose (ce participant n’a pas reçu la dose 2) et les jours 3, 9 et 48 après la dose 2. Aucun cas de paralysie faciale périphérique aiguë (paralysie de Bell) n’a été rapporté dans le groupe placebo ;
4 Effet indésirable déterminé après autorisation ;
5 Fait référence au bras dans lequel le vaccin a été administré ;
6 Une fréquence plus élevée de fièvre a été observée après la deuxième dosepar rapport à la première dose ;
7 Des cas de gonflement du visage chez les personnes vaccinées ayant reçu des injections de produits de comblement dermique ont été signalés lors de la phase post-commercialisation ;
8 La plupart des cas se sont révélés de nature non grave et temporaire.








Sécurité en cas d’administration concomitante d’un autre vaccin

Au cours de l’étude 8, une étude de phase 3, les participants âgés de 18 à 64 ans ayant reçu Comirnaty en concomitance avec un vaccin inactivé contre la grippe saisonnière (VIGS) tétravalent, suivi un mois plus tard d’un placebo, ont été comparés aux participants ayant reçu un vaccin inactivé contre la grippe avec un placebo, suivi un mois plus tard de Comirnaty seul (n = 553 à 564 participants dans chaque groupe). Une réactogénicité plus fréquente a été rapportée chez les participants ayant reçu Comirnaty en concomitance avec le VIGS tétravalent, par comparaison avec les participants ayant reçu Comirnaty seul, mais globalement les réactions ont été le plus souvent de sévérité légère à modérée. Les effets indésirables les plus fréquents rapportés dans le groupe de vaccination concomitante et après l’administration de Comirnaty seul étaient la douleur au site d’injection (86,2 % et 84,4 %, respectivement), la fatigue (64,0 % et 50,8 %, respectivement) et les céphalées (47,2 % et 37,8 %, respectivement).

Description de certains effets indésirables

Myocardite et péricardite

Le risque accru de myocardite après vaccination par Comirnaty est plus élevé chez les hommes plus jeunes (voir rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

L’excès de risque chez les hommes plus jeunes après la seconde dose de Comirnaty a été évalué dans le cadre de deux grandes études pharmaco-épidémiologiques européennes. Une étude a montré qu’au cours d’une période de 7 jours suivant la seconde dose, on comptait environ 0,265 (IC à 95 %: 0,255 - 0,275) cas supplémentaire de myocardite chez les hommes âgés de 12 à 29 ans pour 10 000 personnesvaccinées par rapport à des personnes non exposées. Dans une autre étude, sur une période de 28 jours suivant la seconde dose, on comptait 0,57 (IC à 95 % 0,39 - 0,75) cas supplémentaire de myocardite chez les hommes âgés de 16 à 24 ans pour 10 000 personnes vaccinées par rapport à des personnes non exposées.

Des données limitées semblent indiquer que le risque de myocardite et de péricardite après vaccination par Comirnaty est plus faible chez les enfants âgés de 5 à 11 ans que chez les adolescents de 12 à 17 ans.

3. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Comirnaty n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Cependant, certains des effets indésirables mentionnés dans la rubrique "Effets indésirables" peuvent altérer temporairement l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.

4. Surdosage

Des données sur les surdoses sont disponibles pour les 52 participants à l'étude inclus dans l'essai clinique qui, en raison d'une erreur de dilution, ont reçu 58 microgrammes de Comirnaty. Les personnes ayant reçu le vaccin n'ont pas signalé d'augmentation de la réactogénicité ni d'effets indésirables.

En cas de surdosage, il est recommandé de surveiller les fonctions vitales et d'envisager un traitement symptomatique.

5. Déclaration des effets indésirables suspectés

Il est important de signaler les effets indésirables suspectés après l'autorisation du médicament. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration (Annexe V du résumé des caractéristiques du produit), en précisant le numéro de lot, s’il est disponible.

Un plan de gestion des risques a été défini par l'Agence européenne du médicament.

Les professionnels de santé et les usagers devront signaler les éventuels événements indésirables graves sur le portail des signalements du Gouvernement.

Pharmacodynamie

Classe pharmacothérapeutique : vaccins, vaccins viraux.

Code ATC : J07BN01

Mécanisme d’action

L’ARN messager à nucléoside modifié contenu dans Comirnaty est formulé dans des nanoparticules lipidiques, permettant de délivrer l’ARN non réplicatif dans les cellules-hôtes et l’expression directe et transitoire de l’antigène S du SARS-CoV-2. L’ARNm code pour la protéine S de pleine longueur, à ancrage membranaire, avec deux mutations ponctuelles au sein de l’hélice centrale. La mutation de ces deux acides aminés en proline permet de stabiliser la protéine S dans sa conformation de préfusion pour une meilleure antigénicité. 

Le vaccin induit à la fois la production d’anticorps neutralisants et une immunité cellulaire en réponse à l’antigène Spike (S), pouvant contribuer à la protection contre la COVID-19.

Efficacité

Version de Comirnaty adaptée à Omicron

Immunogénicité chez les participants âgés de 12 ans et plus – après une dose de rappel (quatrième dose)

Dans le cadre de l’analyse d’un sous-groupe de l’étude 5, 105 participants âgés de 12 à 17 ans, 297 participants âgés de 18 à 55 ans et 286 participants âgés de 56 ans et plus qui avaient déjà reçu les 2 doses du schéma de primo-vaccination et une dose de rappel de Comirnaty ont reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4-5. Parmi les participants âgés de 12 à 17 ans, de 18 à 55 ans et de 56 ans et plus, 75,2 %, 71,7 % et 61,5 % étaient séropositifs au SARS-CoV-2 à l’inclusion, respectivement. 

Les analyses des titres d’anticorps neutralisants à 50 % (NT50) dirigés contre Omicron BA.4-5 et contre la souche de référence, chez les participants âgés de 56 ans et plus ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 au cours de l’étude 5, par comparaison avec un sous-groupe de participants de l’étude 4 ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty, ont démontré la supériorité de Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 par rapport à Comirnaty sur la base du ratio des moyennes géométriques des titres (RMG) et sa non‑infériorité sur la base des taux de réponse sérologique, s’agissant de la réponse contre Omicron BA.4-5, ainsi que la non-infériorité de la réponse immunitaire contre la souche de référence sur la base du RMG (tableau 1).

Les analyses des NT50 dirigés contre Omicron BA.4/BA.5, chez les participants âgés de 18 à 55 ans par comparaison avec les participants âgés de 56 ans et plus ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 au cours de l’étude 5, ont démontré la non-infériorité de la réponse contre Omicron BA.4-5 chez les participants âgés de 18 à 55 ans par rapport aux participants âgés de 56 ans et plus, sur la base du RMG aussi bien que de la différence entre les taux de réponse sérologique (tableau 2).

L’étude a également évalué le niveau de NT50 dirigés contre le variant Omicron BA.4-5 du SARS‑CoV‑2 et contre les souches de référence avant la vaccination et 1 mois après la vaccination des participants ayant reçu une dose de rappel (quatrième dose) (tableau 2).

Tableau 1. MGT du SARS-CoV-2 (NT50) et différence de pourcentages de participants présentant une réponse sérologique 1 mois après la vaccination – Comirnaty Original/Omicron BA.4-5 dans l’étude 5 et Comirnaty dans le sous-groupe de l’étude 4 – participants avec ou sans signe d’infection par le SARS-CoV-2 – population évaluable pour l’immunogénicité

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Abréviations : IC = intervalle de confiance ; RMG = ratio des moyennes géométriques des titres ; MGT = moyenne géométrique des titres ; LIQ = limite inférieure de quantification ; MC = moindres carrés ;
NT50 = titre d’anticorps neutralisants à 50 % ; SARS-CoV-2 = coronavirus 2 responsable du syndrome respiratoire aigu sévère.
Remarque : La réponse sérologique est établie sur la base de l’obtention d’une augmentation d’un facteur ≥ 4 par rapport à l’inclusion. Si la mesure à l’inclusion est inférieure à la LIQ, une mesure post-vaccination ≥ 4 × LIQ est considérée comme une réponse sérologique.
a n = nombre de participants disposant de résultats de test valides et déterminants pour le test indiqué au moment prévu pour le prélèvement.
b Les MGT et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant le logarithme moyen des titres et les IC correspondants (sur la base de la distribution t de Student). Les résultats de test inférieurs à la LIQ ont été fixés à 0,5 × LIQ.
c Les RMG et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant les différences entre les moyennes des MC et les IC correspondants sur la base de l’analyse des titres d’anticorps neutralisants log-transformés en utilisant un modèle de régression linéaire avec pour variables le titre d’anticorps neutralisants initial (échelle logarithmique) et le groupe de vaccination ou le groupe d’âge.
d Les NT50 contre le SARS-CoV-2 ont été déterminés en utilisant une plateforme de test validée à 384 puits (souche originelle [USA-WA1/2020, isolée en janvier 2020] et Omicron B.1.1.529, sous-variant BA.4/BA.5).
e La non-infériorité est déclarée si la limite inférieure de l’IC bilatéral à 95 % pour le RMG est supérieure à 0,67.
f La supériorité est déclarée si la limite inférieure de l’IC bilatéral à 95 % pour le RMG est supérieure à 1.
g La non-infériorité est déclarée si la limite inférieure de l’IC bilatéral à 95 % pour le RMG est supérieure à 0,67 et si la valeur estimée du RMG est ≥ 0,8.
h N = nombre de participants disposant de résultats de test valides et déterminants pour le test indiqué avant la vaccination et au moment prévu pour le prélèvement. Cette valeur est le dénominateur utilisé pour le calcul des pourcentages.
i n = nombre de participants présentant une réponse sérologique lors du test indiqué au moment du prélèvement indiqué.
j IC bilatéral exact basé sur la méthode de Clopper-Pearson.
k Différence entre les proportions, exprimée en pourcentage.
l IC bilatéral basé sur la méthode de Miettinen et Nurminen, stratifié par niveau de titre d’anticorps neutralisants initial (< médiane ou ≥ médiane), pour la différence entre les proportions. La valeur médiane des titres d’anticorps neutralisants initiaux a été calculée sur la base des données groupées issues des 2 groupes comparateurs.
m La non-infériorité est déclarée si la limite inférieure de l’IC bilatéral à 95 % pour la différence de pourcentages de participants présentant une réponse sérologique est > -10 %.
n La non-infériorité est déclarée si la limite inférieure de l’IC bilatéral à 95 % pour la différence de pourcentages de participants présentant une réponse sérologique est > -5 %

















Tableau 2. Moyenne géométrique des titres – Comirnaty Original/Omicron BA.4-5, sous‑groupes de l’étude 5 – avant et 1 mois après la dose de rappel (quatrième dose) – participants âgés de 12 ans et plus – avec ou sans signe d’infection – population évaluable pour l’immunogénicité.

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Abréviations : IC = intervalle de confiance ; MGT = moyenne géométrique des titres ; LIQ = limite inférieure de quantification ; NT50 = titre d’anticorps neutralisants à 50 % ; SARS-CoV-2 = coronavirus 2 responsable du syndrome respiratoire aigu sévère.
a Moment défini par le protocole pour le prélèvement de l’échantillon sanguin.
b n = nombre de participants disposant de résultats de test valides et déterminants pour le test indiqué au moment prévu pour le prélèvement.
c Les MGT et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant le logarithme moyen des titres et les IC correspondants (sur la base de la distribution t de Student). Les résultats de test inférieurs à la LIQ ont été fixés à 0,5 × LIQ.
d Les NT50 contre le SARS-CoV-2 ont été déterminés en utilisant une plateforme de test validée à 384 puits (souche originelle [USA-WA1/2020, isolée en janvier 2020] et Omicron B.1.1.529, sous-variant BA.4-5).





Comirnaty 30 microgrammes

L’étude 2 est une étude d’efficacité, de sélection du candidat vaccin et de recherche de dose avec observateur en aveugle, multicentrique, internationale, de phase 1/2/3, randomisée, contrôlée contre placebo, menée chez des participants âgés de 12 ans et plus. La randomisation a été stratifiée par groupe d’âge : 12 à 15 ans, 16 à 55 ans ou 56 ans et plus, avec un minimum de 40 % de participants dans le groupe des ≥ 56 ans. Les sujets qui étaient immunodéprimés et ceux pour lesquels un diagnostic clinique ou microbiologique de COVID-19 avait été précédemment établi ont été exclus de l’étude. Les participants présentant une affection préexistante stable, c’est-à-dire ne nécessitant pas de modification significative du traitement ou une hospitalisation pour cause d’aggravation de la maladie dans les 6 semaines précédant le recrutement, ont été inclus, de même que les participants présentant une infection connue et stable par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), le virus de l’hépatite C (VHC) ou le virus de l’hépatite B (VHB).

Efficacité chez les participants âgés de 16 ans et plus – après 2 doses

Dans la partie de phase 2/3 de l’étude 2, basée sur les données collectées jusqu’au 14 novembre 2020, environ 44 000 participants ont été randomisés de façon égale, afin de recevoir 2 doses du vaccin à ARNm initialement approuvé contre la COVID-19 ou de placebo. Les analyses de l’efficacité ont inclus les participants ayant reçu leur seconde dose dans les 19 à 42 jours suivant la première dose. La majorité des participants vaccinés (93,1 %) ont reçu la seconde dose 19 à 23 jours après la première dose. Le suivi des participants est prévu sur une durée allant jusqu’à 24 mois après la dose 2, afin d’évaluer la sécurité et l’efficacité du vaccin contre la COVID-19. Dans l’étude clinique, pour l’administration d’un vaccin contre la grippe, il a été demandé aux participants de respecter un intervalle de 14 jours minimum avant ou après l’administration du placebo ou du vaccin à ARNm contre la COVID‑19. Dans l’étude clinique, les participants ne devaient pas recevoir de produits sanguins/plasmatiques ou d’immunoglobulines dans un intervalle minimum de 60 jours avant ou après l’administration du placebo ou du vaccin à ARNm contre la COVID‑19 et ce jusqu’à la fin de l’étude. 

La population pour l’analyse du critère d’évaluation primaire de l’efficacité comprenait 36 621 participants âgés de 12 ans et plus (18 242 dans le groupe vaccin à ARNm contre la COVID-19 et 18 379 dans le groupe placebo) sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu’à 7 jours après la seconde dose. Par ailleurs, 134 participants étaient âgés de 16 ou 17 ans (66 dans le groupe vaccin à ARNm contre la COVID-19 et 68 dans le groupe placebo) et 1 616 participants étaient âgés de 75 ans et plus (804 dans le groupe vaccin à ARNm contre la COVID-19 et 812 dans le groupe placebo).

Au moment de l’analyse du critère primaire d’efficacité, les participants ont été suivis afin de surveiller l’apparition d’une COVID-19 symptomatique sur une durée totale de 2 214 personne-années pour le groupe vaccin à ARNm contre la COVID-19 et de 2 222 personne-années pour le groupe
placebo.
Aucune différence clinique significative n’a été observée pour l’efficacité globale du vaccin chez les participants à risque d’évolution sévère de la COVID-19, notamment ceux présentant 1 ou plusieurs comorbidités augmentant le risque de COVID-19 sévère (par exemple, asthme, indice de masse corporelle [IMC] ≥ 30 kg/m2, pneumopathie chronique, diabète, hypertension). 

Les informations sur l’efficacité du vaccin sont présentées dans le tableau 3.

Tableau 3. Efficacité du vaccin – premier épisode de la COVID-19 à partir de 7 jours après la dose 2, par sous-groupe d’âge – participants sans infection antérieure avant le délai de 7 jours après la dose 2 – population évaluable pour l’efficacité (7 jours)

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Remarque : les cas confirmés ont été établis par RT-PCR en présence d’au moins 1 symptôme concordant avec une infection à COVID-19 [* Définition des cas (présence d’au moins 1 symptôme parmi les suivants) : fièvre, toux nouvellement apparue ou amplifiée, essoufflement nouvellement apparu ou amplifié, frissons, douleurs musculaires nouvellement apparues ou amplifiées, perte du goût ou de l’odorat nouvellement apparue, maux de gorge, diarrhée ou vomissements.]
* Les participants ne présentant aucun critère sérologique ou virologique (avant le délai de 7 jours après avoir reçu la dernière dose) d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 (c.-à-d. absence d’anticorps [sérique] fixant la protéine N lors de la visite 1 et sans détection de SARS-CoV-2 par le test d’amplification des acides nucléiques (TAAN) [prélèvement nasal] lors des visites 1 et 2) et ayant eu un résultat négatif au test TAAN (prélèvement nasal) lors de toute visite non programmée avant le délai de 7 jours après la dose 2 ont été inclus dans l’analyse.
a N = nombre de participants dans le groupe indiqué.
b n1 = nombre de participants répondant à la définition du critère d’évaluation.
c Durée de surveillance totale en 1 000 personne-années pour le critère d’évaluation indiqué sur l’ensemble des participants au sein de chaque groupe à risque pour le critère d’évaluation. La période de temps pour le cumul des cas de COVID-19 s’étend de 7 jours après la dose 2 jusqu’à la fin de la période de surveillance.
d n2 = nombre de participants à risque pour le critère d’évaluation.
e L’intervalle de confiance (IC) bilatéral pour l’efficacité du vaccin est issu de la méthode de Clopper-Pearson avec ajustement en fonction de la durée de surveillance. IC non ajusté pour tenir compte de la multiplicité.







L’efficacité du vaccin à ARNm contre la COVID-19 pour prévenir le premier épisode de la COVID-19 à partir de 7 jours après la dose 2, comparativement au placebo, a été de 94,6 % (intervalle de confiance à 95 % de 89,6 % à 97,6 %) chez les participants âgés de 16 ans et plus avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2.

Par ailleurs, les analyses par sous-groupes du critère primaire d’efficacité ont montré des valeurs estimées d’efficacité similaires de l’efficacité en fonction du sexe, du groupe ethnique, ainsi que chez les participants présentant des comorbidités associées à un risque élevé de COVID-19 sévère.

Des analyses actualisées de l’efficacité ont été réalisées avec des cas confirmés de COVID-19 supplémentaires qui se sont ajoutés pendant le suivi en aveugle contrôlé par placebo, ce qui représente jusqu’à 6 mois après la dose 2 dans la population de l’étude. 

Les informations actualisées sur l’efficacité vaccinale sont présentées au Tableau 4. 

Tableau 4. Efficacité du vaccin – premier épisode de la COVID-19 à partir de 7 jours après la dose 2, par sous-groupe d’âge – participants sans signe d’infection antérieure par le SARS-CoV-2* avant le délai de 7 jours après la dose 2 – population évaluable pour l’efficacité (7 jours) pendant la période de suivi contrôlée par placebo.

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Remarque : les cas confirmés ont été établis par RT-PCR en présence d’au moins 1 symptôme concordant avec une infection à COVID-19 (symptômes incluant : fièvre ; toux nouvellement apparue ou amplifiée ; essoufflement nouvellement apparu ou amplifié ; frissons ; douleurs musculaires nouvellement apparues ou amplifiées ; perte du goût ou de l’odorat nouvellement apparue ; maux de gorge ; diarrhée ; vomissements).
* Les participants ne présentant aucun critère d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 (c.-à-d. absence d’anticorps [sérique] fixant la protéine N lors de la visite 1 et sans détection de SARS-CoV-2 par le test TAAN [prélèvement nasal] lors des visites 1 et 2) et ayant eu un résultat négatif au test TAAN (prélèvement nasal) lors de toute visite non programmée avant le délai de 7 jours après la dose 2 ont été inclus dans l’analyse.
a N = nombre de participants dans le groupe indiqué.
b n1 = nombre de participants répondant à la définition du critère d’évaluation.
c Durée de surveillance totale en 1 000 personne-années pour le critère d’évaluation indiqué sur l’ensemble des participants au sein de chaque groupe à risque pour le critère d’évaluation. La période de temps pour le cumul des cas de COVID-19 s’étend de 7 jours après la dose 2 jusqu’à la fin de la période de surveillance.
d n2 = nombre de participants à risque pour le critère d’évaluation.
e L’intervalle de confiance (IC) bilatéral à 95 % pour l’efficacité du vaccin est issu de la méthode de Clopper-Pearson avec ajustement en fonction de la durée de surveillance.
f Comprenant des cas confirmés de participants âgés de 12 à 15 ans : 0 dans le groupe vaccin à ARNm contre la
COVID-19 ; 16 dans le groupe placebo.









Dans l’analyse actualisée de l’efficacité, l’efficacité du vaccin à ARNm contre la COVID-19 pour prévenir le premier épisode de la COVID-19 à partir de 7 jours après la dose 2, comparativement au placebo, a été de 91,1 % (intervalle de confiance à 95 % de 88,8 % à 93,0 %) durant la période où la
souche originelle de Wuhan et le variant Alpha étaient les principales souches en circulation chez les participants faisant partie de la population d’efficacité évaluable avec ou sans signe d’infection antérieure par le SARS-CoV-2.

Par ailleurs, les analyses par sous-groupes de l’efficacité ont montré des valeurs estimées d’efficacité similaires en fonction du sexe, du groupe ethnique, de la géographie ainsi que chez les participants présentant des comorbidités et une obésité associées à un risque élevé de COVID-19 sévère.

Efficacité contre la COVID-19 sévère

Des analyses actualisées des critères d’évaluation secondaires d’efficacité ont étayé le bénéfice du vaccin à ARNm contre la COVID-19 dans la prévention de la COVID-19.

Au 13 mars 2021, l’efficacité du vaccin contre la COVID-19 sévère est présentée uniquement pour les participants avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 (Tableau 5), car le nombre de cas de COVID-19 chez les participants sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 était le même que celui des participants avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 dans le groupe ayant reçu le vaccin à ARNm contre la COVID-19 et dans le groupe ayant reçu le placebo. 

Tableau 5. Efficacité du vaccin – premier épisode de la COVID-19 sévère chez des participants avec ou sans infection antérieure selon la FDA (Food and Drug Administration)* après la dose 1 ou à partir de 7 jours après la dose 2 pendant le suivi contrôlé par placebo.

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Remarque : les cas confirmés ont été établis par RT-PCR en présence d’au moins 1 symptôme concordant avec une infection à COVID-19 (symptômes incluant : fièvre ; toux nouvellement apparue ou amplifiée ; essoufflement nouvellement apparu ou amplifié ; frissons ; douleurs musculaires nouvellement apparues ou amplifiées ; perte du goût ou de l’odorat nouvellement apparue ; maux de gorge ; diarrhée ; vomissements.)
* La COVID-19 sévère, comme définie par la FDA, est une COVID-19 confirmée et la présence d’au moins un des symptômes suivants :


• Signes cliniques au repos indiquant une maladie systémique sévère (rythme respiratoire ≥ 30 respirations par minute, rythme cardiaque ≥ 125 battements par minute, saturation en oxygène ≤ 93 % dans l’air ambient de la pièce au niveau de la mer, ou rapport de la pression partielle de l’oxygène artérielle sur la fraction d’oxygène inspiré < 300 mm HG) ;
• Insuffisance respiratoire (définie comme étant la nécessité d’oxygène à haut débit, d’une ventilation non invasive, d’une ventilation mécanique ou d’une oxygénation extracorporelle [ECMO]) ;
• Signe d’un choc (pression artérielle systolique < 90 mm Hg, pression artérielle diastolique < 60 mm Hg ou nécessité de recourir à des vasopresseurs ;
• Dysfonctionnement rénal, hépatique ou neurologique aigu significatif ;
• Admission en unité de soins intensifs ;
• Décès.






a n1 = nombre de participants répondant à la définition du critère d’évaluation.
b n2 = nombre de participants à risque de présenter le critère d’évaluation.
c L’intervalle de confiance (IC) bilatéral pour l’efficacité du vaccin est issu de la méthode de Clopper-Pearson avec ajustement en fonction de la durée de surveillance.
d Efficacité évaluée sur base de l’ensemble de la population d’efficacité disponible (intention de traiter modifiée) ayant reçu la dose 1 comprenant tous les participants randomisés qui avaient reçu au moins 1 dose de vaccin à l’étude.
e Durée de surveillance totale en 1 000 personne-années pour le critère d’évaluation indiqué sur l’ensemble des participants au sein de chaque groupe à risque pour le critère d’évaluation. La période de temps pour le cumul des cas de COVID-19 s’étend de la dose 1 jusqu’à la fin de la période de surveillance.
f Efficacité évaluée sur base de la population évaluable pour l’efficacité (7 jours) qui incluait l’ensemble des participants randomisés éligibles ayant reçu toutes les doses du vaccin à l’étude, tels que randomisés dans la fenêtre prédéfinie, et n’ayant pas eu d’autres déviations importantes au protocole selon l’avis du médecin.
g Durée de surveillance totale en 1 000 personne-années pour le critère d’évaluation indiqué sur l’ensemble des participants au sein de chaque groupe à risque pour le critère d’évaluation. La période de temps pour le cumul des cas de COVID-19 s’étend de 7 jours après la dose 2 jusqu’à la fin de la période de surveillance.







Efficacité et immunogénicité chez les adolescents de 12 à 15 ans – après 2 doses

Lors d’une analyse initiale de l’étude 2 portant sur des adolescents âgés de 12 à 15 ans (avec une durée médiane de suivi de > 2 mois après la dose 2) sans infection antérieure par le SARS-CoV-2, aucun cas de COVID-19 n’a été rapporté parmi les 1 005 participants ayant reçu le vaccin alors que 16 cas ont été rapportés parmi les 978 ayant reçu le placebo. L’efficacité vaccinale estimée était de 100 % (intervalle de confiance à 95 % de 75,3 à 100,0). Parmi les participants avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2, aucun cas n’a été rapporté chez les 1 119 participants vaccinés, tandis que 18 cas ont été rapportés chez 1 110 participants ayant reçu le placebo. Ces données indiquent également une efficacité estimée à 100 % (intervalle de confiance à 95 % de 78,1 à 100,0).

Des analyses actualisées de l’efficacité ont été réalisées avec les cas supplémentaires de COVID-19 confirmés accumulés pendant la phase de suivi en aveugle, contrôlée contre placebo, représentant une période allant jusqu’à 6 mois après la dose 2 dans la population d’évaluation de l’efficacité.

D’après l’analyse actualisée de l’efficacité dans l’étude 2 chez les adolescents âgés de 12 à 15 ans sans infection antérieure, aucun cas de COVID‑19 n’a été rapporté parmi les 1 057 participants ayant reçu le vaccin alors que 28 cas ont été rapportés parmi les 1 030 participants ayant reçu le placebo. L’efficacité vaccinale estimée était de 100 % (intervalle de confiance à 95 % de 86,8 à 100,0) durant la période où le variant Alpha était la principale souche en circulation. Parmi les participants avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2, aucun cas n’a été rapporté chez les 1 119 participants vaccinés, tandis que 30 cas ont été rapportés chez les 1 109 participants ayant reçu le placebo. Ces données indiquent également une efficacité estimée à 100 % (intervalle de confiance à 95 % de 87,5 à 100,0).

Dans l’étude 2, une analyse des titres d’anticorps neutralisants contre le SARS-CoV-2 a été réalisée 1 mois après la dose 2 dans un sous-groupe de participants randomisés qui n’avaient aucune preuve sérologique ou virologique d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu’à 1 mois après la dose 2. Les réponses en anticorps neutralisants entre les adolescents âgés de 12 à 15 ans (n = 190) et les participants âgés de 16 à 25 ans (n = 170) ont été comparées.

Le ratio des moyennes géométriques des titres (MGT) en anticorps entre le groupe d’âge des 12 à 15 ans et le groupe d’âge des 16 à 25 ans était de 1,76, avec un IC bilatéral à 95 % de 1,47 à 2,10. Par conséquent, le critère de non-infériorité correspondant à un ratio fixé à 1,5, a été atteint puisque la limite inférieure de l’IC bilatéral à 95 % pour le ratio des moyennes géométriques (RMG) était > 0,67.

Immunogénicité chez les participants âgés de 18 ans et plus – après la dose de rappel

L’efficacité d’une dose de rappel de Comirnaty a été évaluée sur la base des titres d’anticorps neutralisants à 50 % (NT50) contre le SARS-CoV-2 (USA_WA1/2020) dans l’étude 2. Au cours de cette étude, la dose de rappel a été administrée 5 à 8 mois (médiane : 7 mois) après la deuxième dose. Dans l’étude 2, les analyses des NT50 1 mois après la dose de rappel comparés aux NT50 mesurés 1 mois après le schéma de primo-vaccination, chez les personnes âgées de 18 à 55 ans qui n’avaient aucune preuve sérologique ou virologique d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 jusqu’à 1 mois après la dose de rappel, ont montré une non-infériorité aussi bien pour le ratio des moyennes géométriques des titres (RMG) que pour la différence entre les taux de réponse sérologique. La réponse sérologique était établie chez un participant sur la base de l’obtention d’une augmentation d’un facteur ≥ 4 du NT50 par rapport à l’inclusion (avant la primo-vaccination). Ces analyses sont
résumées dans le tableau 6.

Tableau 6. Test de neutralisation du SARS-CoV-2 - NT50 (titre)† (SARS-CoV-2 USA_WA1/2020) – comparaison des MGT et des taux de réponse sérologique entre 1 mois après la dose de rappel et 1 mois après la primo-vaccination – participants âgés de 18 à 55 ans sans signe d’infection jusqu’à 1 mois après la dose de rappel* – population évaluable pour l’immunogénicité de la dose de rappel±

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Abréviations : IC = intervalle de confiance ; RMG = ratio des moyennes géométriques des titres ; MGT = moyenne géométrique des titres ; LIQ = limite inférieure de quantification ; fixant la protéine N = fixant la nucléoprotéine du SARS-CoV-2 ; TAAN = test d’amplification des acides nucléiques ; NT50 = titre d’anticorps neutralisants à 50 % ; SARS-CoV-2 = coronavirus 2 responsable du syndrome respiratoire aigu sévère ; O/N =
oui/non.
† Les NT50 contre le SARS-CoV-2 ont été déterminés à l’aide du test de microneutralisation du virus SARS-CoV-2 mNeonGreen. Le test utilise un virus rapporteur fluorescent dérivé de la souche USA_WA1/2020 et la neutralisation du virus est évaluée sur des monocouches de cellules Vero. Le NT50 de l’échantillon est défini comme la valeur réciproque de la dilution sérique à laquelle 50 % du virus est neutralisé.
* Les participants ne présentant aucune preuve sérologique ou virologique (jusqu’à 1 mois après l’administration de la dose de rappel de Comirnaty) d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 (c.-à-d. absence d’anticorps [sérique] fixant la protéine N et pas de détection du SARS-CoV-2 par le test TAAN [prélèvement nasal]) et ayant eu un résultat négatif au test TAAN (prélèvement nasal) lors de toute visite non programmée jusqu’à 1 mois après la dose de rappel ont été inclus dans l’analyse.
± Tous les participants éligibles ayant reçu 2 doses de Comirnaty conformément à la randomisation initiale, avec administration de la deuxième dose dans les délais prédéfinis (dans les 19 à 42 jours après la première dose), ayant reçu une dose de rappel de Comirnaty, disposant d’au moins 1 résultat de test d’immunogénicité valide et déterminant après la dose de rappel issu d’un prélèvement sanguin réalisé dans les délais appropriés
(dans les 28 à 42 jours après la dose de rappel), et n’ayant présenté aucune autre déviation importante au protocole selon l’avis du médecin.
a n = nombre de participants disposant de résultats de test valides et déterminants pour les deux points de prélèvements prévus dans la fenêtre temporelle définie.
b Les MGT et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant le logarithme moyen des titres et les IC correspondants (sur la base de la distribution t de Student). Les résultats de test inférieurs à la LIQ ont été fixés à 0,5 × LIQ.
c Les RMG et les IC bilatéraux à 97,5 % ont été calculés en exponentialisant les différences moyennes entre les logarithmes du test ainsi que les IC correspondants (sur la base de la distribution t de Student).
d La non-infériorité est déclarée si la limite inférieure de l’IC bilatéral à 97,5 % pour le RMG est > 0,67 et si la valeur estimée du RMG est ≥ 0,80.
e n = nombre de participants disposant de résultats de test valides et déterminants pour les tests prévus à l’inclusion, 1 mois après la deuxième dose et 1 mois après la dose de rappel, dans la fenêtre temporelle définie. Ces valeurs sont les dénominateurs utilisés pour le calcul des pourcentages.
f Nombre de participants présentant une réponse sérologique lors du test indiqué au moment de la dose /du prélèvement indiqué(e). IC bilatéral exact basé sur la méthode de Clopper-Pearson.
g Différence entre les proportions, exprimée en pourcentage (1 mois après la dose de rappel – 1 mois après la deuxième dose).
h IC bilatéraux de Wald ajustés pour la différence entre les proportions, exprimée en pourcentage.
i La non-infériorité est déclarée si la limite inférieure de l’IC bilatéral à 97,5 % pour le pourcentage de différence est > -10 %.















Efficacité relative du vaccin chez les participants âgés de 16 ans et plus – après la dose de rappel Une analyse intermédiaire des données d’efficacité de l’étude 4, une étude contrôlée contre placebo portant sur la dose de rappel, menée chez environ 10 000 participants âgés de 16 ans et plus recrutés dans l’étude 2, a évalué le cumul des cas confirmés de COVID-19 survenus entre au moins 7 jours après la dose de rappel et la date de l’analyse des données (5 octobre 2021), soit une durée médiane de suivi de 2,5 mois après la dose de rappel. La dose de rappel a été administrée 5 à 13 mois (médiane : 11 mois) après la deuxième dose. L’efficacité vaccinale de la dose de rappel de Comirnaty après la primo-vaccination a été évaluée par comparaison avec le groupe de rappel placebo ayant reçu uniquement la primo-vaccination.

Les informations concernant l’efficacité relative du vaccin chez les participants âgés de 16 ans et plus sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 sont présentées dans le tableau 7. L’efficacité relative du vaccin chez les participants avec ou sans infection antérieure par le SARS-CoV-2 a été de 94,6 % (intervalle de confiance à 95 % : 88,5 % à 97,9 %), soit une efficacité similaire à celle observée chez les participants sans infection antérieure. Le nombre de cas de premiers épisodes de COVID-19 observés à partir de 7 jours après la dose de rappel a été de 7 dans le groupe Comirnaty et de 124 dans le groupe placebo.

Tableau 7. Efficacité du vaccin – premier épisode de la COVID-19 à partir de 7 jours après la dose de rappel – participants âgés de 16 ans et plus sans infection antérieure – population évaluable pour l’efficacité.

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Remarque : les cas confirmés ont été établis par RT-PCR en présence d’au moins 1 symptôme concordant avec une infection à COVID-19 (symptômes incluant : fièvre ; toux nouvellement apparue ou amplifiée ; essoufflement nouvellement apparu ou amplifié ; frissons ; douleurs musculaires nouvellement apparues ou amplifiées ; perte du goût ou de l’odorat nouvellement apparue ; maux de gorge ; diarrhée ; vomissements).
* Les participants ne présentant aucun critère sérologique ou virologique (avant le délai de 7 jours après avoir reçu la dose de rappel) d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 (c.-à-d. absence d’anticorps [sérique] fixant la protéine N lors de la visite 1 et sans détection de SARS-CoV-2 par le test TAAN [prélèvement nasal] lors de la visite 1) et ayant eu un résultat négatif au test TAAN (prélèvement nasal) lors de toute visite non
programmée avant le délai de 7 jours après la dose de rappel ont été inclus dans l’analyse.
a N = nombre de participants dans le groupe indiqué.
b n1 = nombre de participants répondant à la définition du critère d’évaluation.
c Durée de surveillance totale en 1 000 personne-années pour le critère d’évaluation indiqué sur l’ensemble des participants au sein de chaque groupe à risque pour le critère d’évaluation. La période de temps pour le cumul des cas de COVID-19 s’étend de 7 jours après la dose de rappel jusqu’à la fin de la période de surveillance.
d n2 = nombre de participants à risque pour le critère d’évaluation.
e Efficacité relative du vaccin dans le groupe ayant reçu une dose de rappel de Comirnaty par comparaison avec le groupe placebo (sans dose de rappel).
f  L’intervalle de confiance (IC) bilatéral pour l’efficacité relative du vaccin est issu de la méthode de Clopper-Pearson avec ajustement en fonction de la durée de surveillance.









Immunogénicité d’une dose de rappel après une primo-vaccination par un autre vaccin autorisé contre la COVID‑19

L’efficacité d’une dose de rappel de Comirnaty (30 microgrammes) chez les personnes ayant reçu une primo-vaccination complète par un autre vaccin autorisé contre la COVID‑19 (dose de rappel hétérologue) est extrapolée à partir des données d’immunogénicité issues d’une étude clinique
indépendante de phase 1/2 menée en ouvert aux États-Unis par le National Institutes of Health (NIH) (étude NCT04889209). Dans cette étude, des adultes (âgés de 19 à 80 ans) qui avaient reçu une primo-vaccination complète constituée de 2 doses de 100 microgrammes de Moderna (N = 51, âge moyen : 54 ± 17 ans), d’une dose unique de Janssen (N = 53, âge moyen : 48 ± 14 ans) ou de 2 doses de 30 microgrammes de Comirnaty (N = 50, âge moyen : 50 ± 18 ans) au moins 12 semaines avant l’inclusion et qui n’avaient rapporté aucun antécédent d’infection par le SARS-CoV-2 ont reçu une dose de rappel de Comirnaty (30 microgrammes). La dose de rappel de Comirnaty a induit une augmentation d’un facteur 36, 12 et 20 du RMG des titres d’anticorps neutralisants après les doses de primo-vaccination par Janssen, Moderna et Comirnaty, respectivement.

Le rappel de vaccination hétérologue par Comirnaty a également été évalué dans l’étude CoV‑BOOST (EudraCT 2021-002175-19), une étude de phase 2, multicentrique, randomisée, contrôlée, portant sur une troisième dose (dose de rappel) de vaccination contre la COVID‑19, au cours de laquelle 107 participants adultes (âge médian : 71 ans, écart interquartile : 54 à 77 ans) ont été randomisés au moins 70 jours après avoir reçu 2 doses du vaccin AstraZeneca contre la COVID‑19. Après la primo-vaccination par le vaccin AstraZeneca contre la COVID‑19, le RMG des NT50 des anticorps neutralisants dirigés contre le pseudovirus (type sauvage) a augmenté d’un facteur 21,6 lors du rappel de vaccination hétérologue par Comirnaty (n = 95).

Immunogénicité chez les participants âgés de plus de 55 ans – après une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty (30 microgrammes)

Dans le cadre de l’analyse intermédiaire d’un sous-groupe de l’étude 4 (sous-étude E), 305 participants âgés de plus de 55 ans qui avaient déjà reçu 3 doses de Comirnaty ont reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty (30 microgrammes) 5 à 12 mois après avoir reçu la troisième dose. Pour les données du sous-groupe d’évaluation de l’immunogénicité, voir le tableau 5.

Immunogénicité chez les participants âgés de 18 à 55 ans – après une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty (30 microgrammes)

Dans la sous-étude D [un sous-groupe de l’étude 2 (phase 3) et de l’étude 4 (phase 3)],
325 participants âgés de 18 à 55 ans qui avaient déjà reçu 3 doses de Comirnaty ont reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty (30 microgrammes) 90 à 180 jours après avoir reçu la troisième dose. Pour les données du sous-groupe d’évaluation de l’immunogénicité, voir le tableau 8.

Tableau 8. Résumé des données d’immunogénicité issues des participants à la sous-étude D C4591031 (groupe complet étendu de la cohorte 2) et à la sous-étude E (sous-groupe d’évaluation de l’immunogénicité de la cohorte étendue) qui ont reçu une dose de rappel (quatrième dose) de Comirnaty (30 microgrammes) – participants sans signe d’infection jusqu’à 1 mois après la dose de rappel – population évaluable pour l’immunogénicité.

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Abréviations : IC = intervalle de confiance ; MGT = moyenne géométrique des titres ; LIQ = limite inférieure de quantification ; fixant la protéine N = fixant la nucléoprotéine du SARS-CoV-2 ; TAAN = test d’amplification des acides nucléiques ; NT50 = titre d’anticorps neutralisants à 50 % ; SARS-CoV-2 = coronavirus 2 responsable du syndrome respiratoire aigu sévère.
Remarque : La durée médiane de la dose 3 à la dose 4 de Comirnaty 30 microgrammes est de 4,0 mois pour la cohorte 2 de la sous-étude D et de 6,3 mois pour la cohorte étendue de la sous-étude E.
Remarque : Groupe complet étendu de la sous-étude D = cohorte 2, à l’exception du groupe sentinelle ; sous-groupe d’évaluation de l’immunogénicité de la sous-étude E = échantillon aléatoire de 230 participants dans chaque groupe de vaccination sélectionnés au sein de la cohorte étendue.
Remarque : Les participants ne présentant aucun critère sérologique ou virologique (avant le prélèvement de l’échantillon sanguin recueilli 1 mois après la vaccination dans l’étude) d’une infection antérieure par le SARS-CoV-2 (c.-à-d. absence d’anticorps [sérique] fixant la protéine N lors de la vaccination dans l’étude et lors des visites post-vaccination à 1 mois, résultat négatif au test TAAN [prélèvement nasal] lors de la visite de vaccination dans l’étude et lors de toute visite non programmée avant le prélèvement de l’échantillon sanguin recueilli 1 mois après la vaccination dans l’étude) et n’ayant aucun antécédent médical de COVID-19 ont été inclus dans l’analyse.
Remarque : La réponse sérologique est établie sur la base de l’obtention d’une augmentation d’un facteur ≥ 4 par rapport à l’inclusion (avant la vaccination dans l’étude). Si la mesure à l’inclusion est inférieure à la LIQ, une mesure post-vaccination ≥ 4 × LIQ est considérée comme une réponse sérologique.
g Délai prévu dans le protocole pour le prélèvement des échantillons sanguins.
h N = nombre de participants disposant de résultats de test valides et déterminants pour le test indiqué au moment prévu pour le prélèvement.
i N = nombre de participants disposant de résultats de test valides et déterminants pour le test indiqué avant la vaccination et au moment prévu pour le prélèvement.
j Les MGT et les IC bilatéraux à 95 % ont été calculés en exponentialisant le logarithme moyen des titres et les IC correspondants (sur la base de la distribution t de Student). Les résultats de test inférieurs à la LIQ ont été fixés à 0,5 × LIQ.
k n = nombre de participants présentant une réponse sérologique pour le test indiqué au moment prévu pour le prélèvement.
l IC bilatéral exact basé sur la méthode de Clopper-Pearson.











Population pédiatrique

L’Agence européenne des médicaments a différé l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec Comirnaty dans la population pédiatrique pour la prévention de la COVID-19 (voir rubrique "Posologie" pour les informations concernant l’usage pédiatrique).

Conservation

Flacons non ouverts

Le vaccin sera reçu congelé entre −90 °C et −60 °C.
Lors de sa réception, le vaccin congelé peut être conservé entre −90 °C et −60 °C ou entre 2 °C et 8 °C.

18 mois en cas de conservation entre −90 °C et −60 °C.
Dans la limite de leur durée de conservation de 18 mois, les flacons décongelés (précédemment congelés) peuvent être conservés entre 2 °C et 8 °C pendant un maximum de 10 semaines.

Procédure de décongélation

Flacons unidoses
S’il est conservé congelé entre −90 °C et −60 °C, le plateau de 10 flacons unidoses de vaccin peut être décongelé en étant placé entre 2 °C et 8 °C pendant 2 heures ou les flacons peuvent être décongelés individuellement à température ambiante (jusqu’à 30 °C) pendant 30 minutes.

Flacons multidoses

S’il est conservé congelé entre −90 °C et −60 °C, le plateau de 10 flacons multidoses de vaccin peut être décongelé en étant placé entre 2 °C et 8 °C pendant 6 heures ou les flacons peuvent être décongelés individuellement à température ambiante (jusqu’à 30 °C) pendant 30 minutes.

Flacons décongelés (précédemment congelés)

Peut être conservé et transporté pendant 10 semaines entre 2 °C et 8 °C dans la limite des 18 mois de conservation.

  • Lorsque le vaccin est placé à une température de 2 °C à 8 °C pour être conservé, la nouvelle date de péremption doit être notée sur l’emballage extérieur et le vaccin doit être utilisé avant cette nouvelle date de péremption ou être éliminé. L’ancienne date de péremption doit être
    barrée.
  • Si le vaccin est reçu à une température de 2 °C à 8 °C, il doit être conservé entre 2 °C et 8 °C. La date de péremption indiquée sur l’emballage extérieur doit alors avoir été mise à jour pour tenir compte de la nouvelle date de péremption correspondant à la conservation au réfrigérateur
    et l’ancienne date de péremption doit avoir été barrée.

Avant utilisation, les flacons non ouverts peuvent être conservés pendant un maximum de 12 heures
entre 8 °C et 30 °C.

Les flacons décongelés peuvent être manipulés dans des conditions d’éclairage intérieur.

Une fois décongelé, le vaccin ne doit pas être recongelé.

Gestion des écarts de température pendant la conservation au réfrigérateur :

  • Les données de stabilité indiquent que le flacon non ouvert reste stable sur une durée allant jusqu’à 10 semaines lorsqu’il est conservé à des températures de −2 °C à 2 °C, dans la limite des 10 semaines de conservation entre 2° C et 8 °C.
  • Les données de stabilité indiquent que le flacon peut être conservé pendant un maximum de 24 heures à des températures de 8 °C à 30 °C, dont un maximum de 12 heures après la première ponction.

Ces informations visent uniquement à orienter les professionnels de santé en cas d’un écart temporaire
de température.

Flacons ouverts

La stabilité physico-chimique en cours d’utilisation a été démontrée pendant 12 heures entre 2 °C et 30 °C, en tenant compte d’une durée de transport maximale de 6 heures. D’un point de vue microbiologique, à moins que la méthode d’ouverture permette d’exclure tout risque de contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement. À défaut d’une utilisation immédiate, les durées et conditions de conservation en cours d’utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur.

Seringues préremplies

Confirmer les conditions de conservation indiquées pour les différents types de seringues préremplies.

Seringues préremplies en plastique

Le vaccin sera reçu congelé entre −90 °C et −60 °C.
Lors de sa réception, le vaccin congelé peut être conservé entre −90 °C et −60 °C ou entre 2 °C et 8 °C.

12 mois en cas de conservation entre −90 °C et −60 °C.
Dans la limite de leur durée de conservation de 12 mois, les seringues préremplies décongelées (précédemment congelées) peuvent être conservées entre 2 °C et 8 °C pendant un maximum de 10 semaines.

Procédure de décongélation des seringues préremplies en plastique

Les seringues préremplies congelées fournies par lot de 10 doivent être décongelées dans l’emballage d’origine en étant placées entre 2 °C et 8 °C pendant 2 heures ou à température ambiante (jusqu’à 30 °C) pendant 60 minutes.

Seringues préremplies en plastique décongelées (précédemment congelées)

Peuvent être conservées et transportées pendant 10 semaines entre 2 °C et 8 °C dans la limite des 12 mois de conservation.

  • Lorsque le vaccin est placé à une température de 2 °C à 8 °C pour être conservé, la nouvelle date de péremption doit être notée sur l’emballage extérieur et le vaccin doit être utilisé avant cette nouvelle date de péremption ou être éliminé. L’ancienne date de péremption doit être barrée.
  • Si le vaccin est reçu à une température de 2 °C à 8 °C, il doit être conservé entre 2 °C et 8 °C.  La date de péremption indiquée sur l’emballage extérieur doit alors avoir été mise à jour pour tenir compte de la nouvelle date de péremption correspondant à la conservation au réfrigérateur
    et l’ancienne date de péremption doit avoir été barrée.

Avant utilisation, les seringues préremplies décongelées peuvent être conservées pendant un maximum de 12 heures entre 8 °C et 30 °C et peuvent être manipulées dans des conditions d’éclairage intérieur.

Une fois décongelé, le vaccin ne doit pas être recongelé.

Gestion des écarts de température pendant la conservation au réfrigérateur

Les informations suivantes visent uniquement à orienter les professionnels de santé en cas d’un écart temporaire de température.

Si une seringue préremplie congelée a été sortie de la boîte et décongelée à température ambiante (jusqu’à 30 °C), elle ne doit pas être stockée mais doit être utilisée immédiatement.

Les données de stabilité indiquent que la seringue préremplie reste stable sur une durée allant jusqu’à 10 semaines lorsqu’elle est conservée à des températures de −2 °C à 2 °C, dans la limite des 10 semaines de conservation entre 2° C et 8 °C.

Seringues préremplies en verre

Le vaccin sera reçu et conservé entre 2 °C et 8 °C (au réfrigérateur uniquement).

8 mois en cas de conservation entre 2 °C et 8 °C.

Avant utilisation, les seringues préremplies peuvent être conservées pendant un maximum de 12 heures entre 8 °C et 30 °C et peuvent être manipulées dans des conditions d’éclairage intérieur.

Précautions particulières de conservation

Flacons et seringues préremplies en plastique

Conserver les flacons unidoses, les flacons multidoses et les seringues préremplies en plastique au congélateur entre -90 °C et -60 °C.
Seringues préremplies en verre Conserver les seringues préremplies en verre entre 2 °C et 8 °C. NE PAS CONGELER.

Flacons et seringues préremplies

Conserver le vaccin dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.
Durant la conservation, limiter autant que possible l’exposition à l’éclairage intérieur et éviter toute exposition à la lumière directe du soleil et aux rayons ultraviolets.

Manipulation

Instructions de manipulation avant utilisation

Comirnaty Omicron XBB.1.5 doit être préparé par un professionnel de santé en respectant les règles d’asepsie pour préserver la stérilité de la solution préparée.

Instructions relatives aux flacons unidoses et multidoses

  • Vérifier que le flacon est muni d’un couvercle en plastique gris et que le nom du produit est bien Comirnaty Omicron XBB.1.5 30 microgrammes/dose dispersion injectable (12 ans et plus).
  •  Si un autre nom de produit est indiqué sur l’étiquette du flacon, veuillez vous reporter au Résumé des caractéristiques du produit correspondant à cette formulation.
  • Si le flacon est conservé congelé, il doit être décongelé avant utilisation. Pour la décongélation, les flacons congelés doivent être placés à une température de 2 °C à 8 °C. Veiller à ce que les flacons soient totalement décongelés avant utilisation.
    • Flacons unidoses : pour une boîte de 10 flacons unidoses, la décongélation pourra prendre 2 heures.
    • Flacons multidoses : pour une boîte de 10 flacons multidoses, la décongélation pourra prendre 6 heures.
  • Lorsque les flacons sont placés à une température de 2 °C à 8 °C pour être conservés, la date de péremption doit être actualisée sur l’emballage.
  • Les flacons non ouverts peuvent être conservés pendant un maximum de 10 semaines entre 2 °C et 8 °C, sans dépasser la date de péremption imprimée (EXP).
  • Les flacons congelés peuvent également être décongelés individuellement à une température allant jusqu’à 30 °C pendant 30 minutes.
  • Avant utilisation, le flacon non ouvert peut être conservé pendant un maximum de 12 heures à des températures allant jusqu’à 30 °C. Les flacons décongelés peuvent être manipulés dans des conditions d’éclairage intérieur.

Préparation des doses de 0,3 mL

  • Mélanger délicatement en retournant les flacons à 10 reprises avant utilisation. Ne pas secouer.
  • Avant le mélange, la dispersion décongelée peut contenir des particules amorphes opaques de couleur blanche à blanc cassé.
  • Après le mélange, le vaccin doit avoir l’aspect d’une dispersion de couleur blanche à blanc cassé, exempte de particules visibles. Ne pas utiliser le vaccin si la présence de particules ou une coloration anormale sont observées.
  • Vérifier si le flacon est un flacon unidose ou un flacon multidose et suivre les instructions de manipulation correspondantes ci-dessous :
    • Flacons unidoses
      • Prélever une dose unique de 0,3 mL de vaccin.
      • Jeter le flacon et la solution résiduelle.
    • Flacons multidoses
      • Les flacons multidoses contiennent 6 doses de 0,3 mL chacune.
      • En utilisant une technique aseptique, nettoyer le bouchon du flacon à l’aide d’une compresse à usage unique imprégnée d’antiseptique.
      • Prélever 0,3 mL de Comirnaty Omicron XBB.1.5.
  • Des aiguilles et/ou seringues à faible volume mort doivent être utilisées pour extraire 6 doses d’un flacon unique. La combinaison de l’aiguille et de la seringue doit avoir un volume mort ne dépassant pas 35 microlitres. Si des aiguilles et seringues classiques sont utilisées, le volume
    risque de ne pas être suffisant pour permettre l’extraction d’une sixième dose d’un flacon unique.
  • Chaque dose doit contenir 0,3 mL de vaccin.
  • Si la quantité de vaccin restant dans le flacon ne permet pas d’obtenir une dose complète de 0,3 mL, jeter le flacon et la solution résiduelle.
  • Noter la date/l’heure correspondante sur le flacon multidose. Éliminer tout vaccin non utilisé dans les 12 heures suivant la première ponction.

Instructions relatives aux seringues préremplies

Seringues préremplies en plastique

  • Les seringues préremplies congelées doivent être totalement décongelées avant utilisation.
    • La boîte de 10 seringues préremplies peut être décongelée en étant placée à une température de 2 °C à 8 °C. La décongélation pourra prendre 2 heures.
    • Il est également possible de décongeler la boîte de 10 seringues préremplies congelées en la plaçant à température ambiante (jusqu’à 30 °C) pendant 60 minutes.
  • Si une seringue préremplie a été sortie de la boîte et décongelée à température ambiante (jusqu’à 30 °C), elle doit être utilisée immédiatement.
  • Lorsque les seringues préremplies sont placées à une température de 2 °C à 8 °C pour être conservées, la date de péremption doit être actualisée sur l’emballage. Si elles sont reçues à une température de 2 °C à 8 °C, vérifier que la date de péremption a été mise à jour.
  • Les seringues préremplies décongelées (précédemment congelées) peuvent être conservées pendant un maximum de 10 semaines entre 2 °C et 8 °C, sans dépasser la date de péremption imprimée (EXP). Une fois décongelé, le vaccin ne doit pas être recongelé.
  • Avant utilisation, les seringues préremplies décongelées peuvent être conservées pendant un maximum de 12 heures entre 8 °C et 30 °C et peuvent être manipulées dans des conditions d’éclairage intérieur.
  • Retirer le capuchon d’embout en le faisant tourner lentement dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Ne pas secouer. Fixer une aiguille adaptée pour l’injection intramusculaire et administrer le volume en totalité.

Seringues préremplies en verre

• Avant utilisation, les seringues préremplies peuvent être conservées pendant un maximum de 12 heures entre 8 °C et 30 °C et peuvent être manipulées dans des conditions d’éclairage intérieur.
• Retirer le capuchon d’embout en le faisant tourner lentement dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Ne pas secouer. Fixer une aiguille adaptée pour l’injection intramusculaire et administrer le volume en totalité.

Élimination

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

Autres informations

1. Données de sécurité précliniques

Les données non cliniques issues des études conventionnelles de toxicologie en administration répétée, et des fonctions de reproduction et de développement n’ont pas révélé de risque particulier pour l’Homme.

1.1 Toxicologie générale

Des rats exposés au vaccin Comirnaty par voie intramusculaire (3 injections de la dose humaine, à une semaine d’intervalle, conduisant à des niveaux d’exposition plus élevés chez le rat du fait des différences de poids corporel) ont présenté des œdèmes et érythèmes au site d’injection, des augmentations des globules blancs (notamment des polynucléaires basophiles et éosinophiles) caractéristiques d’une réponse inflammatoire, ainsi qu’une vacuolisation des hépatocytes de la région portale sans signe de lésion hépatique associé. Ces effets ont été réversibles.

1.2. Génotoxicité - cancérogénicité

Aucune étude de génotoxicité ou de cancérogénicité n’a été réalisée. Il n’est pas attendu que les composants du vaccin (lipides et ARNm) présentent un potentiel génotoxique.

1.3. Toxicité sur la reproduction

La toxicité sur les fonctions de reproduction et de développement a été évaluée chez le rat dans une étude de toxicologie combinée sur la fertilité et le développement, durant laquelle des rates ont été exposées au vaccin Comirnaty, par voie intramusculaire, avant l’accouplement et durant la gestation (4 injections de la dose humaine induisant des niveaux d’exposition plus élevés chez le rat du fait des différences de poids corporel), s’étalant depuis le jour 21 avant l’accouplement jusqu’au jour 20 de la gestation).

Une réponse en anticorps neutralisants dirigés contre le SARS-CoV-2 était présente avant accouplement jusqu’à la fin de l’étude, au jour 21 post-natal, et également chez les fœtus et chez la progéniture au 21ème jour post-natal.

Il n’a pas été observé d’effet lié au vaccin sur la fertilité des femelles, la gestation ou le développement de l’embryon/fœtus ou de la progéniture. Il n’y a pas de donnée disponible concernant le transfert placentaire du vaccin Comirnaty ou son excrétion dans le lait maternel.

Remboursement

Vaccination gratuite.