PENTAVAC
Laboratoire : Sanofi Pasteur
Description
Vaccin pédiatrique diphtérique (anatoxine, dose standard), tétanique (anatoxine), coquelucheux (acellulaire multicomposé, dose standard, 5 composants), anti-Haemophilus influenzae type b (conjugué à l'anatoxine tétanique) et poliomyélitique (entier inactivé, trivalent), adsorbé.
Forme et Présentation
PENTAVAC, poudre et suspension pour suspension injectable en seringue préremplie.
Vaccin diphtérique, tétanique, coquelucheux (acellulaire, multicomposé), poliomyélitique (inactivé), et conjugué de l'haemophilus type b, adsorbé.
PENTAVAC est composé d'une seringue préremplie d'une suspension stérile trouble blanchâtre, et d'un flacon de poudre blanche.
Nature et contenu de l'emballage extérieur
- Poudre en flacon (verre de type I) muni d’un bouchon (chlorobutyle) + 0,5 mL de suspension en seringue préremplie (verre type I) munie d’un bouchon-piston (bromobutyle ou chlorobutyle ou bromochlorobutyle).
Boîte de 1, 10 ou 20. - Poudre en flacon (verre de type I) muni d’un bouchon (chlorobutyle) + 0,5 mL de suspension en seringue préremplie (verre type I) munie d’un bouchon-piston (bromobutyle ou chlorobutyle ou bromochlorobutyle), d’un tip-cap, sans aiguille.
Boîte de 1, 10 ou 20. - Poudre en flacon (verre de type I) muni d’un bouchon (chlorobutyle) + 0,5 mL de suspension en seringue préremplie (verre type I) munie d’un bouchon-piston (bromobutyle ou chlorobutyle ou bromochlorobutyle), d’un tip-cap, avec une à deux aiguilles séparées.
Boîte de 1 ou 10.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Composition
Une dose (0,5 mL) contient après reconstitution :
1. Antigènes
- Anatoxine diphtérique 1 : ≥ 20 UI 2,3 (30 Lf)
- Anatoxine tétanique 1 : ≥40 UI 3,4 (10 Lf)
- Antigènes de Bordetella pertussis :
- Anatoxine pertussique 1 : 25 microgrammes
- Hémagglutinine filamenteuse 1 : 25 microgrammes
- Virus poliomyélitique (inactivé) 5
- Type 1 (Mahoney) : 29 unités d'antigène D 6
- Type 2 (MEF-1) : 7 unités d'antigène D 6
- Type 3 (Saukett) : 26 unités d'antigène D 6
- Polyoside d’Haemophilus influenzae type b : 10 microgrammes
conjugué à la protéine tétanique : 18-30 microgrammes
2. Excipients
2.1 Suspension pour injection
- Milieu de Hanks sans rouge de phénol
- Acide acétique glacial et/ou hydroxyde de sodium (pour ajustement du pH)
- Formaldéhyde
- Phénoxyéthanol
- Ethanol anhydre
- Eau pour préparations injectables.
Le milieu de Hanks est un mélange complexe d'acides aminés (incluant la phénylalanine), de sels minéraux, de vitamines et autres composants (comme le glucose) dilués dans de l'eau pour préparations injectables.
2.2 Poudre
- Saccharose
- Trométamol
- Acide chlorhydrique concentré pour ajustement du pH
PENTAVAC peut contenir des traces de glutaraldéhyde, néomycine, streptomycine et polymyxine B (voir rubrique "Contre-indication" et "Mises en garde et précautions d'emploi").
Indications
PENTAVAC (DTCaP – Hib) est indiqué dans la prévention conjointe de la diphtérie, du tétanos, de la coqueluche, de la poliomyélite et des infections invasives à Haemophilus influenzae type b (méningites, septicémies, cellulites, arthrites, épiglottites, …) :
- en primovaccination chez les nourrissons à partir de l'âge de 2 mois ;
- en rappel, à l'age de 11 mois.
Ce vaccin ne protège pas contre les infections dues aux autres types d'Haemophilus influenzae ni contre les méningites dues à d'autres micro-organismes.
Posologie
PENTAVAC doit être administré selon les recommandations officielles en vigueur.
Population pédiatrique
- Primovaccination : 2 injections à deux mois d'intervalle, une à l'âge de 2 mois et une à l'âge de 4 mois.
- Rappel : 1 injection à l'âge de 11 mois.
Mode d'administration
Administrer par voie intramusculaire (IM)
L'administration se fera de préférence dans la face antérolatérale de la cuisse (tiers moyen) chez le nourrisson et dans la région deltoïdienne chez l'enfant.
Pour les instructions de reconstitution, voir la rubrique "Manipulation".
Après reconstitution, la suspension est trouble et blanchâtre.
Contre-indications
Hypersensibilité :
- à l'une des substances actives de PENTAVAC ;
- à l'un des excipients (voir rubrique "Composition") ;
- au glutaraldéhyde, à la néomycine, à la streptomycine, ou à la polymyxine B (utilisés lors de la fabrication et qui peuvent être présents à l'état de traces) ;
- à un vaccin coquelucheux (acellulaire ou à "germes entiers").
Réaction sévère après une injection précédente du vaccin ou d'un vaccin contenant les mêmes substances.
La vaccination doit être différée en cas de fièvre ou de maladie aiguë.
Encéphalopathies évolutives.
Encéphalopathie dans les 7 jours suivant l'administration d'une dose précédente de tout vaccin contenant des antigènes coquelucheux (vaccin coquelucheux à germe entier ou acellulaire).
Mises en garde et précautions d'emploi
L'immunogénicité de PENTAVAC peut être réduite par un traitement immunosuppresseur ou un état d'immunodéficience. Il est alors recommandé d'attendre la fin du traitement ou de la maladie pour vacciner. Néanmoins, la vaccination des sujets présentant une immunodépression chronique, telle qu'une infection par le VIH, est recommandée même si la réponse immunitaire risque d'être limitée.
Chez les sujets ayant présenté un syndrome de Guillain-Barré ou une neuropathie du plexus brachial lors de l'administration antérieure d'un vaccin contenant de l'anatoxine tétanique, la décision de vacciner avec un vaccin contenant l'anatoxine tétanique doit être basée sur l'évaluation soigneuse des bénéfices et risques potentiels d'une poursuite de cette vaccination. La vaccination est habituellement justifiée chez les jeunes enfants pour lesquels le schéma de primovaccination n'est pas complet (c'est-à-dire moins de trois doses administrées).
Ne pas injecter par voie intravasculaire : s'assurer que l'aiguille ne pénètre pas dans un vaisseau sanguin.
Ne pas injecter par voie intradermique.
Comme tout vaccin injectable, PENTAVAC doit être administré avec précaution en cas de thrombocytopénie ou de troubles de la coagulation car l'injection intramusculaire peut engendrer un saignement chez ces sujets.
La vaccination doit être précédée d'une recherche des antécédents médicaux (notamment pour les vaccinations antérieures et les événements indésirables ayant pu survenir) et d'un examen clinique.
Une syncope (évanouissement), en réaction psychogène à l’injection avec une aiguille, peut survenir après, voire avant, toute vaccination. Des mesures doivent être mises en place pour prévenir toute blessure due à l’évanouissement et prendre en charge les réactions syncopales.
Si la survenue de l'un des événements suivants est chronologiquement liée à l'administration du vaccin, la décision d'administrer d'autres doses de vaccin contenant une valence coquelucheuse doit être soigneusement évaluée :
- fièvre ≥40 °C dans les 48 heures, sans autre cause identifiable ;
- collapsus ou état évoquant un état de choc avec épisode d'hypotonie - hyporéactivité dans les 48 heures suivant la vaccination ;
- cris persistants, inconsolables pendant une durée ≥ 3 heures, survenant dans les 48 heures après la vaccination ;
- convulsions avec ou sans fièvre, survenant dans les 3 jours après la vaccination.
Les antécédents de convulsions fébriles non liées à une injection vaccinale antérieure ne constituent pas en eux-mêmes une contre-indication à la vaccination.
Il est particulièrement important sur ce terrain de surveiller la température dans les 48 heures suivant la vaccination et de donner régulièrement un traitement antipyrétique pendant 48 heures.
Les antécédents de convulsions non fébriles non liées à une injection vaccinale antérieure doivent faire l'objet d'un avis de spécialiste avant toute décision de vaccination.
En cas de réactions oedémateuses des membres inférieurs survenues dans les suites d'une injection d'un vaccin contenant la valence Haemophilus influenzae type b, l'administration des deux vaccins, vaccin diphtérique-tétanique-coquelucheux-poliomyélitique et du vaccin Haemophilus influenzae type b conjugué devra être effectuée en deux sites d'injection séparés et sur des jours différents.
Comme pour tout vaccin injectable, un traitement médical approprié doit être disponible immédiatement et une surveillance doit être effectuée dans le cas d'une réaction anaphylactique rare survenant après l'administration du vaccin
PENTAVAC ne protège pas contre les maladies invasives dues à des sérotypes autres que Haemophilus influenzae de type b, ni contre les méningites d'autres origines.
Le risque potentiel d'apnée avec nécessité de surveillance respiratoire pendant 48-72 heures doit être soigneusement pris en compte lors de l'administration des doses de primovaccination chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) et particulièrement chez ceux ayant des antécédents d'immaturité respiratoire. En raison du bénéfice élevé de la vaccination chez ces nourrissons, l'administration ne doit pas être suspendue ou reportée.
Interférence avec des tests de laboratoire : voir rubrique "Interactions".
PENTAVAC contient de la phénylalanine, de l’éthanol et du sodium.
PENTAVAC contient 12,5 microgrammes de phénylalanine par dose de 0,5 mL. La phénylalanine peut être dangereuse pour les personnes atteintes de phénylcétonurie (PCU), une maladie génétique rare caractérisée par l’accumulation de la phénylalanine ne pouvant être éliminée correctement.
PENTAVAC contient 2 mg d’alcool (éthanol) par dose de 0,5 mL. La faible quantité d’alcool contenue dans ce médicament n’est pas susceptible d’entraîner d’effet notable.
PENTAVAC contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Traçabilité
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
Interactions
Ce vaccin peut être administré simultanément, mais en deux sites séparés, avec le vaccin M-M-RVAXPRO ou le vaccin HBVAXPRO.
Interférence avec des tests de laboratoire.
Du fait de l'élimination urinaire de l'antigène capsulaire polyosidique Hib, un résultat positif peut être observé lors d'un test urinaire durant 1 à 2 semaines après la vaccination. D'autres tests doivent être réalisés pour confirmer une infection à Hib pendant cette période.
Fertilité
Sans objet.
PENTAVAC est uniquement destiné à un usage pédiatrique.
Grossesse
Sans objet.
PENTAVAC est uniquement destiné à un usage pédiatrique.
Allaitement
Sans objet.
PENTAVAC est uniquement destiné à un usage pédiatrique.
Effets indésirables
1. Résumé des effets indésirables
Les effets indésirables sont classés en termes de fréquence selon la convention suivante :
- très fréquent : ≥ 10 % ;
- fréquent : ≥ 1 % et < 10 % ;
- peu fréquent : ≥ 0,1 % et < 1 % ;
- rare : ≥ 0,01 % et < 0,1 % ;
- très rare : < 0,01 % ;
- fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles.
D'après les notifications spontanées, certains événements indésirables ont été très rarement rapportés suite à l'utilisation de PENTAVAC. Les événements étant rapportés de façon volontaire à partir d'une population de taille incertaine, il n'est pas toujours possible d'estimer de façon fiable leur fréquence ou d'établir une relation causale avec l'exposition au vaccin. Par conséquent, ces événements indésirables sont classés dans la catégorie de fréquence "indéterminée".
Lors d'études cliniques chez des enfants ayant reçu PENTAVAC en primovaccination, les réactions les plus fréquemment rapportées sont des réactions locales au site d'injection, des pleurs anormaux, une irritabilité et de la fièvre.
Ces signes et symptômes apparaissent habituellement dans les 48 heures suivant la vaccination et peuvent se prolonger entre 48 et 72 heures. Ils disparaissent spontanément sans traitement spécifique.
La fréquence des réactions au site d'injection a tendance à augmenter lors du rappel par rapport à la fréquence observée en primovaccination.
1.1. Liste des effet indésirables
Affections du système immunitaire
- Réactions de fréquence indéterminée : réactions d'hypersensibilité immédiates telles qu'œdème de la face, angiœdème, œdème de Quincke, réactions et chocs anaphylactiques.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
- Réactions très fréquentes : perte de l'appétit.
Affections psychiatriques
- Réactions très fréquentes : nervosité, irritabilité, cris et pleurs anormaux.
- Réactions fréquentes : insomnie, trouble du sommeil.
- Réactions peu fréquentes : cris et pleurs inconsolables et prolongés.
Affections du système nerveux
- Réactions très fréquentes : somnolence.
- Réactions de fréquence indéterminée : convulsion avec ou sans fièvre, épisodes d'hyptotonie-hyporéactivité.
Affections gastro-intestinales
- Réactions très fréquentes : vomissement.
- Réactions fréquentes : diarrhée
Affection de la peau et du tissu sous-cutané
- Réactions de fréquence indéterminée : éruptions cutanées, érythème, urticaire.
Troubles généraux et anomalie au site d'administration
- Réactions très fréquentes : érythème au site d'injection, fièvre ≥ 38 °C, oedème au site d'injection, douleur au site d'injection.
- Réactions fréquentes : induration au site d'injection.
- Réactions peu fréquentes : fièvre ≥ 39 °C, rougeur et oedème ≥ 5 cm au site d'injection.
- Réactions rares : fièvre > 40 °C.
Des réactions oedémateuses de l'un ou des deux membres inférieurs peuvent survenir après la vaccination par un vaccin contenant la valence Haemophilus influenzae type b conjugué. Ces réactions surviennent principalement après la primovaccination, dans les premières heures suivant la vaccination et disparaissent spontanément et sans séquelles dans les 24 heures. Ces réactions peuvent s'accompagner de cyanose, érythème, purpura transitoire et de pleurs sévères.
- Réactions de fréquence indéterminée :
Larges réactions au point d'injection (> 50 mm), incluant un oedème du membre pouvant s'étendre du point d'injection à l'une ou l'autre des articulations adjacentes. Ces réactions apparaissent 24 à 72 heures après la vaccination et peuvent être associées à des symptômes comme érythème, chaleur, sensibilité ou douleur au site d'injection. Elles disparaissent spontanément en 3 à 5 jours. Le risque paraît être en rapport avec le nombre de doses précédentes de vaccin contenant la valence coquelucheuse acellulaire, avec un risque accru après la 4ème et 5ème dose.
Effets indésirables potentiels
(c'est à dire qui n'ont pas été rapportés directement avec PENTAVAC, mais avec d'autres vaccins contenant un ou plusieurs des constituants antigéniques de PENTAVAC) :
- Syndrome de Guillain-Barré et neuropathie du plexus brachial après l'administration d'un vaccin contenant l'anatoxine tétanique.
Informations complémentaires concernant des populations particulières
- Apnée chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) (voir rubrique "Mise en garde et précautions d'emploi").
2. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
PENTAVAC est uniquement destiné à un usage pédiatrique.
3. Surdosage
Non documenté.
4. Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Pharmacodynamie
Classe pharmacothérapeutique : vaccins bactériens et viraux associés.
Code ATC : J07CA06.
Les toxines diphtérique et tétanique sont détoxifiées par le formaldéhyde puis purifiées.
Le vaccin poliomyélitique est obtenu par culture des virus poliomyélitiques types 1, 2 et 3 sur cellules Vero, purifiés puis inactivés par le formaldéhyde.
Les composants coquelucheux acellulaires (PT et FHA) sont extraits de cultures de Bordetella pertussis puis purifiés. La toxine pertussique (PT) est détoxifiée par le glutaraldéhyde et correspond à l’anatoxine pertussique (PTxd). Le FHA est natif. Il a été démontré que le rôle de PTxd et FHA est majeur dans la protection vis-à-vis de la coqueluche.
Le polyoside capsulaire PRP (polyribosyl ribitol phosphate) est extrait de la culture d’Haemophilus influenzae type b et conjugué à la protéine tétanique (T) constituant le vaccin conjugué PRP-T.
Le polyoside capsulaire (polyribosyl ribitol phosphate : PRP) induit chez l’homme une réponse sérologique anti-PRP. Cependant, comme pour tous les antigènes polyosidiques, la réponse immunitaire est thymo-indépendante, caractérisée par une immunogénicité faible chez le nourrisson et par l’absence d’effet rappel avant l’âge de 15 mois. La liaison covalente du polyoside capsulaire d’Haemophilus influenzae type b à une protéine porteuse, la protéine tétanique, permet au vaccin conjugué de se comporter comme un antigène thymodépendant entraînant une réponse sérologique anti-PRP spécifique chez le nourrisson et d’obtenir un effet rappel.
1. Réponse immunitaire après primo-vaccination
Les études d’immunogénicité réalisées chez les nourrissons un mois après la primovaccination ont montré que tous les nourrissons (100 %) ont développé un titre d’anticorps protecteur (>0,01 UI/mL), vis à vis des antigènes diphtérique et tétanique.
Pour ce qui est de la coqueluche, un mois après avoir reçu les trois doses de primovaccination, les titres d’anticorps anti-PT et anti-FHA ont été respectivement multipliés par quatre chez 93 % et plus de 88 % des nourrissons.
Au moins 99 % des enfants primo-vaccinés avaient des titres protecteurs en anticorps dirigés contre les virus de la poliomyélite de types 1, 2 et 3 (³5 en inverse de dilution en séro-neutralisation).
Enfin, un mois après la troisième dose de primovaccination, au moins 97,2 % des nourrissons vaccinés ont un titre d’anticorps anti-PRP supérieur à 0,15 µg/mL.
2. Réponse immunitaire après rappel
Après la première dose de rappel (16-18 mois), tous les enfants ont développé des titres protecteurs en anticorps dirigés contre la diphtérie (>0,1 UI/mL), le tétanos (> 0,1 UI/mL), et contre les virus de la poliomyélite (³5 en inverse de dilution en séro-neutralisation).
Le taux de séroconversion en anticorps anticoquelucheux (titres supérieurs à 4 fois les titres pré-vaccinaux) est au moins de 98 % pour PT (EIA) et de 99% pour FHA (EIA).
Un titre en anticorps anti-PRP³1,0 µg/mL a été obtenu chez tous les enfants.
Une étude de suivi de l’immunogénicité anticoquelucheuse chez les enfants âgés de 5-6 ans a montré que les titres en anticorps anti-PT et anti-FHA des enfants ayant reçu en primovaccination et en rappel les vaccins combinés acellulaires étaient au moins équivalents à ceux observés chez des enfants du même âge ayant été vaccinés par les vaccins combinés coquelucheux à germes entiers.
Conservation
Durée de conservation : 4 ans.
A conserver au réfrigérateur (entre + 2 °C et + 8 °C).
Ne pas congeler.
Le vaccin doit être administré immédiatement après reconstitution.
Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution, voir la rubrique "Manipulation".
Manipulation
Pour les seringues sans aiguille attachée, l'aiguille doit être montée fermement sur la seringue en opérant une rotation d'un quart de tour.
Reconstituer la solution en injectant la suspension du vaccin combiné diphtérique, tétanique, coquelucheux acellulaire et poliomyélitique dans le flacon de poudre du vaccin conjugué de l'Haemophilustype b. Agiter jusqu'à dissolution complète de la poudre. L'aspect trouble blanchâtre de la suspension après reconstitution est normal.
Le vaccin doit être administré immédiatement après reconstitution.
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.
L'administration du vaccin doit être consignée par le médecin sur le carnet de vaccination ou de santé avec le numéro de lot. Il peut aussi être inscrit par le patient ou son médecin sur un carnet de vaccination numérique (version grand public ou professionnelle).
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Autres informations
Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de toxicologie aiguë, toxicologie en administration répétée, tolérance locale n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
Remboursement
Remboursé par la Sécurité Sociale à 65 %.
Cette présentation est agréée aux collectivités.