HEXAXIM

Dernière mise à jour le 10/04/2024

Laboratoire : Sanofi Pasteur

Autres dénominations : HEXYON ou HEXACIMA

Description

Vaccin pédiatrique diphtérique (anatoxine, dose standard), tétanique (anatoxine), coquelucheux (acellulaire multicomposé, dose standard), anti-Haemophilus influenzae type b (conjugué à l'anatoxine tétanique), poliomyélitique (entier inactivé, trivalent) et de l’hépatite B (recombinant), adsorbé

Forme et Présentation

Hexaxim suspension injectable en seringue préremplie.

Vaccin diphtérique, tétanique, coquelucheux (acellulaire, multicomposé), de l’hépatite B (ADNr), poliomyélitique (inactivé) et conjugué de l’Haemophilus influenzae type b, adsorbé.

A noter que HEXAXIM, HEXYON et HEXACIMA sont des vaccins identiques.

Composition

Une dose (0,5 ml) adsorbée sur hydroxyde d’aluminium hydraté (0,6 ml Al3+) contient :

  • Anatoxine diphtérique : pas moins de 20 UI
  • Anatoxine tétanique : pas moins de 40 UI
  • Antigènes de Bordetella pertussis
  • Anatoxine pertussique : 25 µg
  • Hémagglutinine filamenteuse : 25 µg
  • Vaccin poliomyélitique (inactivé) produit sur cellules Vero
  • Type 1 (Mahoney) : 40 Unités d’antigène D (1)
  • Type 2 (MEF-1) : 8 Unités d’antigène D (1)
  • Type 3 (Saukett) : 32 Unités d’antigène D (1)
  • Antigène de surface de l’hépatite B(2) : 10 µg
  • Polyoside d’Haemophilus influenzae type b (Phosphate de polyribosyl ribitol) (12 µg), conjugué à la protéine tétanique (22-36 µg)

(1) Ou quantité d’antigène équivalente déterminée selon une méthode immunochimique appropriée

(2) Produit sur cellules de levure_Hansenula polymorpha_selon une technologie d’ADN recombinant

Ce vaccin peut contenir des traces de glutaraldéhyde, de formaldéhyde, de néomycine, de streptomycine et de polymyxine B, utilisés au cours du procédé de fabrication.

Indications

Hexaxim (D-T-Polio-Ca-Hib-HepB) est indiqué chez le nourrisson, à partir de l’âge de 6 semaines et jusqu’à 24 mois pour la primovaccination et la vaccination de rappel contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B, la poliomyélite et les maladies invasives à Haemophilus influenzae type b (Hib).

L’utilisation de ce vaccin doit se faire conformément aux recommandations officielles.

Posologie

Primovaccination

La primovaccination comporte deux doses (en respectant un intervalle d'au moins 8 semaines) ou trois doses (en respectant un intervalle d'au moins 4 semaines entre chaque dose) conformément aux recommandations officielles. La primovaccination à deux doses (8 semaines et 4 mois) suivie d'un rappel à l'âge de 11 mois est recommandée depuis 2013 en France.

Tous les calendriers vaccinaux, y compris le Programme Elargi de Vaccination (PEV) de l’OMS à 6, 10, 14 semaines peuvent être utilisés, que l’enfant ait ou non reçu une dose de vaccin de l'hépatite B à la naissance.

Si une dose de vaccin de l’hépatite B est administrée à la naissance, Hexaximpeut être utilisé à titre de doses supplémentaires du vaccin de l’hépatite B à partir de l’âge de six semaines. Si une deuxième dose de vaccin de l’hépatite B doit être administrée avant cet âge, un vaccin monovalent de l'hépatite B doit être utilisé.

Rappel

Après une primovaccination en 2 doses avec Hexaxim, une dose de rappel doit être administrée.

Après une primovaccination en 3 doses avec Hexaxim, une dose de rappel doit être administrée.

Les doses de rappel doivent être administrées au moins 6 mois après la dernière dose de primovaccination et conformément aux recommandations officielles. Au minimum, une dose de vaccin Hib doit être administrée.

Par ailleurs

En l’absence d’une vaccination contre l’hépatite B à la naissance, il est nécessaire d’administrer une dose de rappel de vaccin de l’hépatite B. Hexaximpeut être utilisé pour la dose de rappel.

Après un schéma à 3 doses avec Hexaximtel que recommandé dans le cadre du PEV de l’OMS (6, 10, 14 semaines) et en l’absence d’une vaccination contre l’hépatite B à la naissance, une dose de rappel de vaccin de l’hépatite B doit être administrée. Au minimum, une dose de rappel de vaccin poliomyélitique doit être administrée. Hexaximpeut être utilisé pour la dose de rappel.

Lorsqu’un vaccin de l’hépatite B est administré à la naissance, après une primovaccination en 3 doses,Hexaximou un vaccin pentavalent DTPCa/Hib peut être administré comme rappel.

Hexaxim peut être utilisé comme rappel chez les personnes qui ont été précédemment vaccinées à l’aide d’un autre vaccin hexavalent ou d’un vaccin pentavalent DTPCa/Hib associé à un vaccin monovalent de l’hépatite B.

Autre population pédiatrique

La tolérance et l’efficacité d’Hexaximchez l’enfant âgé de plus de 24 mois n’ont pas été établies.

Mode d'administration

Hexaxim doit être administré par voie intramusculaire (IM). Les sites d’injection recommandés sont de préférence la partie antérolatérale du haut de la cuisse chez le nourrisson et le muscle deltoïde chez l’enfant plus âgé (possible à partir de l'âge de 15 mois).

Contre-indications

  • Antécédent de réaction anaphylactique après une précédente administration d’Hexaxim.
  • Hypersensibilité aux substances actives, à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1, à des résidus à l'état de traces (glutaraldéhyde, formaldéhyde, néomycine, streptomycine et polymyxine B), à un vaccin coquelucheux, ou hypersensibilité suite à une précédente administration d’Hexaximou d'un vaccin contenant les mêmes composants.
  • La vaccination par Hexaximest contre-indiquée chez une personne ayant présenté une encéphalopathie d’étiologie inconnue, survenue dans les 7 jours suivant l’administration d’un vaccin coquelucheux (vaccins coquelucheux à germes entiers ou acellulaires).
  • Dans ce cas, la vaccination contre la coqueluche doit être interrompue et le schéma de vaccination doit être poursuivi avec des vaccins diphtérie, tétanos, hépatite B, poliomyélite et Hib.
  • Le vaccin coquelucheux ne doit pas être administré chez les sujets présentant des troubles neurologiques non contrôlés ou une épilepsie non contrôlée avant qu’un traitement n’ait été mis en place, que l'état du patient n’ait été stabilisé et que le bénéfice ne soit clairement supérieur au risque.

Mises en garde et précautions d'emploi

  • Hexaxim ne protège pas contre les maladies causées par des agents pathogènes autres que_Corynebacterium diphtheriae_,Clostridium tetani,Bordetella pertussis, le virus de l’hépatite B, le virus de la poliomyélite ou_Haemophilus influenzae_type b. La vaccination pourrait cependant protéger contre l’hépatite D (causée par l’agent delta), qui ne survient pas en l'absence d’une infection par l’hépatite B.
  • Hexaximne protège pas contre les infections hépatiques causées par d’autres agents pathogènes, telles que l’hépatite A, l’hépatite C ou l’hépatite E, ou par d’autres agents pathogènes du foie.
  • Du fait de la longue période d’incubation de l’hépatite B, il est possible que l'infection non diagnostiquée soit présente au moment de la vaccination. Dans ce cas, il se peut que le vaccin ne protège pas contre l’hépatite B.
  • Hexaximne protège pas contre les maladies infectieuses dues à d’autres types d’_Haemophilus influenzae_ou contre les méningites d’autres origines.

Avant vaccination

  • La vaccination doit être différée chez les personnes présentant une maladie fébrile ou une infection aiguë modérée à sévère. La présence d’une infection mineure et/ou d’une fièvre de faible intensité ne doit pas entraîner le report de la vaccination.
  • La vaccination doit être précédée d'une recherche des antécédents médicaux (en particulier les vaccinations précédentes et les réactions indésirables éventuelles). L’administration du vaccin Hexaximdoit être envisagée avec précaution chez les personnes ayant des antécédents de réaction grave ou sévère survenue dans les 48 heures suivant l’injection d’un vaccin contenant des composants similaires.
  • Avant l’injection de tout produit biologique, la personne responsable de l’administration doit prendre toutes les précautions d’usage pour la prévention des réactions allergiques ou autres. Comme pour tout vaccin injectable, un traitement médical approprié doit être disponible immédiatement et une surveillance doit être effectuée pour les cas où surviendrait une réaction anaphylactique après l’administration du vaccin.
  • Si l’un des événements suivants est survenu après l’administration d’un vaccin contenant la valence coquelucheuse, la décision d’administrer d’autres doses de vaccin contenant la valence coquelucheuse doit être soigneusement évaluée :
    -Fièvre≥40°C dans les 48 heures, sans autre cause identifiable ;
    -Collapsus ou état évoquant un état de choc (épisode d'hypotonie-hyporéactivité) dans les 48 heures suivant la vaccination ;
    -Pleurs persistants, inconsolables, pendant une durée ≥ 3 heures, dans les 48 heures suivant la vaccination ;
    -Convulsions avec ou sans fièvre, survenant dans les 3 jours suivant la vaccination.

Dans certaines circonstances (telles qu’une incidence élevée de coqueluche) les bénéfices potentiels l’emportent sur de possibles risques.

Des antécédents de convulsions fébriles, des antécédents familiaux de convulsion ou de syndrome de mort subite du nourrisson (MSN) ne constituent pas une contre-indication à l’utilisation d’Hexaxim. Les personnes vaccinées ayant des antécédents de convulsions fébriles doivent être surveillées avec attention, de tels événements indésirables pouvant survenir dans les deux à trois jours suivant la vaccination.

Chez les sujets ayant présenté un syndrome de Guillain-Barré ou une neuropathie du plexus brachial lors de l’administration antérieure d’un vaccin contenant de l’anatoxine tétanique, la décision de vacciner avec un vaccin contenant de l’anatoxine tétanique doit être basée sur l’évaluation soigneuse des bénéfices et risques potentiels d’une poursuite de cette vaccination, comme par exemple que le schéma de primo-vaccination ait été ou non entièrement réalisé. La vaccination est habituellement justifiée chez les personnes pour lesquelles le schéma de primo-vaccination n’est pas complet (c’est-à-dire moins de trois doses administrées).

L’immunogénicité du vaccin peut être réduite par un traitement immunosuppresseur ou un état d'immunodéficience. Il est recommandé d’attendre la fin du traitement ou de la maladie pour vacciner. Néanmoins, la vaccination des personnes présentant une immunodéficience chronique, telle qu’une infection par le VIH, est recommandée même si la réponse immunitaire risque d’être limitée.

Populations particulières :

  • Il n'y a pas de donnée disponible chez les prématurés. Une réponse immunitaire plus faible peut cependant être observée et le niveau de protection clinique n'est pas connu.
  • Les réponses immunitaires au vaccin n’ont pas été étudiées dans un contexte de polymorphisme génétique.
  • Chez des personnes atteintes d'insuffisance rénale chronique, une réponse diminuée à la vaccination contre l’hépatite B est observée. L’administration de doses supplémentaires de vaccin de l'hépatite B doit être envisagée en fonction du taux d’anticorps contre l’antigène de surface du virus de l’hépatite B (anti HBs).

Précautions d’emploi :

  • Ne pas administrer par voie intravasculaire, intradermique ou sous-cutanée.
  • Comme tout vaccin injectable, ce vaccin doit être administré avec précaution chez les personnes présentant une thrombocytopénie ou des troubles de la coagulation, en raison du risque de saignement pouvant survenir lors de l'administration intramusculaire.
  • Le risque potentiel d’apnée avec nécessité de surveillance respiratoire pendant 48 à 72 heures doit être soigneusement pris en compte lors de l’administration des doses de primovaccination chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) et particulièrement chez ceux ayant des antécédents d’immaturité respiratoire. En raison du bénéfice élevé de la vaccination chez ces nourrissons, l’administration ne doit pas être suspendue ou reportée.

I** nterférence avec les tests de laboratoire :**

Du fait de l’élimination urinaire de l’antigène polyosidique capsulaire Hib, un résultat positif peut être observé lors d’un test urinaire durant 1 à 2 semaines après la vaccination. D’autres tests doivent être effectués pour confirmer une infection Hib pendant cette période.

Interactions

  • Les données sur l’administration concomitante d’Hexaximavec un vaccin pneumococcique polyosidique conjugué n’ont montré aucune interférence cliniquement significative sur la réponse en anticorps vis-à-vis de chacun des antigènes.
  • Les données sur l’administration concomitante d’une dose de rappel d’Hexaximavec des vaccins rougeole-oreillons-rubéole n’ont montré aucune interférence cliniquement significative sur la réponse en anticorps vis-à-vis de chacun des antigènes. Il peut y avoir une interférence cliniquement significative entre la réponse en anticorps d’Hexaximet celle d’un vaccin contre la varicelle. Ces vaccins ne doivent donc pas être administrés en même temps.
  • Les données sur l’administration concomitante de vaccins rotavirus n’ont montré aucune interférence cliniquement significative concernant la réponse en anticorps vis-à-vis de chacun des antigènes.
  • Les données sur l’administration concomitante d'Hexaximavec un vaccin méningococcique C conjugué n’ont montré aucune interférence cliniquement significative sur la réponse en anticorps vis-à-vis de chacun des antigènes.
  • Si une administration avec un autre vaccin est envisagée, la vaccination devra être réalisée à des sites d’injection séparés.
  • Hexaximne doit pas être mélangé à aucun autre vaccin ou autre médicament administré par voie parentérale.
  • En cas d’administration concomitante, des sites d’injection séparés doivent être utilisés
  • A l'exception des traitements immunosuppresseurs (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi), aucune interaction cliniquement significative avec d'autres traitements ou produits biologiques n'a été rapportée.

Fertilité

Grossesse

Sans objet, le vaccin n'est pas destiné aux femmes en âge de procréer.

Allaitement

Sans objet, le vaccin n'est pas destiné aux femmes en âge d'allaiter.

Effets indésirables

a. Résumé du profil de tolérance

Au cours des études cliniques conduites chez des personnes ayant reçu Hexaxim, les réactions les plus fréquemment rapportées étaient la douleur au site d’injection, l’irritabilité, les pleurs et l’érythème au site d’injection.

Une réactogénicité sollicitée légèrement supérieure a été observée après la première dose, par rapport aux doses suivantes.

b. Liste tabulée des effets indésirables

La convention suivante est utilisée pour la classification des effets indésirables :

  • Très fréquent (≥ 1/10)
  • Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)
  • Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)
  • Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)
  • Très rare (< 1/10 000)
  • Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

Tableau des effets indésirables

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Classe de systèmes d’organes<o:p>

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Fréquence<o:p>

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Effets indésirables<o:p>

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Affections du système immunitaire <o:p>

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Peu fréquent<o:p>

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Réaction d’hypersensibilité<o:p>

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Rare<o:p>

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Réaction anaphylactique*<o:p>

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Troubles du métabolisme et de la nutrition<o:p>

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Très fréquent<o:p>

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Anorexie (diminution de l'appétit)<o:p>

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Affections du système nerveux<o:p>

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Très fréquent<o:p>

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Pleurs, somnolence<o:p>

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Fréquent<o:p>

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Pleurs anormaux (pleurs prolongés)<o:p>

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Rare <o:p>

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Convulsions avec ou sans fièvre*<o:p>

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Très rare <o:p>

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Réactions hypotoniques ou épisodes d'hypotonie-hyporéactivité (EHH)<o:p>

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Affections gastro-intestinales<o:p>

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Très fréquent<o:p>

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Vomissements<o:p>

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Fréquent<o:p>

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Diarrhée<o:p>

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Affections de la peau et du tissu sous-cutané<o:p>

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Rare<o:p>

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Éruption cutanée<o:p>

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Troubles généraux et anomalies au site d’administration<o:p>

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Très fréquent<o:p>

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Douleurs au site d’injection, érythème au site d’injection, œdème au site d’injection, irritabilité, fièvre≥38°C

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Fréquent<o:p>

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Induration au site d’injection<o:p>

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Peu fréquent<o:p>

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Nodule au site d’injection, fièvre ≥39,6°C

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Rare<o:p>

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Oedème étendu du membre†<o:p>

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* Effets indésirables rapportés spontanément.

† Voir rubrique c

c. Description d'effets indésirables sélectionnés (*)

Oedème étendu du membre : de larges réactions au site d’injection (> 50 mm), incluant un oedème du membre pouvant s’étendre du point d’injection à l’une ou l’autre des articulations adjacentes ont été rapportées chez l’enfant. Ces réactions apparaissent dans les 24 à 72 heures après la vaccination et peuvent être associées à des symptômes de type érythème, chaleur, sensibilité ou douleur au site d’injection. Elles disparaissent spontanément dans les 3 à 5 jours. Le risque semble être dépendant du nombre de doses de vaccin contenant la valence coquelucheuse acellulaire administrées auparavant, avec un risque accru après la 4ème et 5ème dose.

Evénements indésirables potentiels (c'est-à-dire qui ont été rapportés avec d’autres vaccins contenant un ou plusieurs des composants d'Hexaxim, mais pas directement avec Hexaxim).

Affections du système nerveux

  • Syndrome de Guillain-Barré et neuropathie du plexus brachial ont été rapportés après l’administration d’un vaccin contenant de l’anatoxine tétanique

  • Neuropathies périphériques (polyradiculonévrite, paralysie faciale), névrite optique, démyélinisation du système nerveux central (sclérose en plaques) ont été rapportées après administration d'un vaccin hépatite B

  • Encéphalopathie/encéphalite Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

  • Apnée chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) (voir rubrique 4.4 du RCP). Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Des réactions oedémateuses de l'un ou des deux membres inférieurs peuvent survenir après la vaccination par un vaccin contenant la valence Haemophilus influenzae type b. Ces réactions surviennent principalement après la primovaccination, dans les premières heures suivant la vaccination. Ces réactions peuvent s'accompagner de cyanose, érythème, purpura transitoire et de pleurs sévères. Ces réactions disparaissent spontanément dans les 24 heures sans séquelle.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration.

Pharmacodynamie

Les taux de séroprotection/ séroconversion obtenus un mois après primo-vaccination avec Hexaximselon les schémas de primovaccination suivants :

  • à deux doses, administrées à 3 et 5 mois, sansvaccination hépatite B à la naissance
  • à trois doses administrées à 6, 10, 14 semaines, avec et sans vaccination hépatite B à la naissance ; à 2, 3, 4 mois sans vaccination hépatite B à la naissance ; à 2, 4, 6 mois avec et sans vaccination hépatite B à la naissance.

Les taux de séroprotection/ séroconversion obtenus un mois après la vaccination de rappel avec Hexaxim selon les schémas suivants :

  • rappel à 11-12 mois après un schéma de primo-vaccination en 2 doses (à 3 et 5 mois), sansvaccination hépatite B à la naissance
  • rappel au cours de la 2 ème année de vie après un schéma de primo-vaccination en trois doses administrées à 6, 10, 14 semaines, avec et sans vaccination hépatite B à la naissance ; à 2, 3, 4 mois sans vaccination hépatite B à la naissance ; à 2, 4, 6 mois avec et sans vaccination hépatite B à la naissance.

Les résultats obtenus pour chacune des valences sont présentés dans les tableaux disponibles au niveau du Résumé des Caractéristiques du produit (RCP) (cf lien pour accès au fichier RCP).

L’efficacité vaccinale des antigènes coquelucheux acellulaires (Ca) contenus dans Hexaximcontre la forme la plus sévère de coqueluche caractéristique telle que définie par l’OMS (≥ 21 jours de toux paroxystique), est documentée dans une étude randomisée en double aveugle conduite chez des nourrissons ayant reçu une primo-vaccination en trois doses avec un vaccin DTCa dans un pays hautement endémique (le Sénégal). Cette étude a mis en évidence la nécessité d’une dose de rappel chez le jeune enfant.

La capacité des antigènes coquelucheux acellulaires (Ca) contenus dans Hexaximà diminuer à long terme l'incidence de la coqueluche et à contrôler la maladie a été démontrée dans le cadre d’une étude nationale de surveillance des cas de coqueluche menée en Suède avec le vaccin pentavalent DTPCa/Hib administré selon un schéma 3, 5, 12 mois. Les résultats à long terme ont démontré une réduction spectaculaire de l’incidence de la coqueluche après la deuxième dose quel que soit le vaccin utilisé.

L’efficacité sur le terrain des vaccins combinés DTCa et Hib (pentavalents et hexavalents, dont les vaccins contenant l’antigène Hib d’ Hexaxim) contre les infections invasives à Hib a été démontrée dans le cadre d'une large étude de surveillance post-marketing menée en Allemagne (suivi de plus de cinq ans). L’efficacité vaccinale était de 96,7 % en primo-vaccination et de 98,5 % en rappel (quel que soit le schéma de primo-vaccination).

Conservation

Durée de conservation : 3 ans.

A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).

Ne pas congeler.

Conserver le conditionnement primaire dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.

Manipulation

Avant administration, agiter le flacon jusqu'à obtention d'une suspension trouble, blanchâtre, homogène.

La suspension doit être inspectée visuellement avant l’administration. Dans l’éventualité où l’on observerait des particules étrangères et/ou une modification de l’aspect physique, éliminer la seringue préremplie.

Prélever une dose de 0,5ml en utilisant une seringue pour injections.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

Autres informations

Vaccin sous pharmacovigilance renforcée (triangle inversé noir sur la notice) compte tenu de sa disponibilitérécente en Europe.

Remboursement

Remboursé par la sécurité sociale à 65 %.

Prix

38.17
€ TTC
L'honoraire de dispensation perçu par le pharmacien est inclus dans ce prix.